AU VOLEUR ! L’ÉTAT FAIT MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES QUI APPARTIENNENT AUX SALARIÉS ET EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIVÉ ET AUX PROFESSIONS LIBÉRALES
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https://www.olonnes.com/2023/10/l-etat-macronien-est-aux-abois-l-etat-cherche-de-l-argent-partout.html
Pour en savoir plus sur la Fédération des caisses complémentaires de retraite AGIRC-ARRCO
https://www.agirc-arrco.fr/wp-content/uploads/2023/06/Fiches_VIP_AA_maj_juin2023_web.pdf
UN SCANDALE : L’ÉTAT VEUT S’APPROPRIER LES ÉCONOMIES FAITES PAR LES TRAVAILLEURS ET LES SALARIÉS
C’est un scandale déjà pour les 26 millions de cotisants et les 15 millions de retraités. C’est un scandale tout court pour tous les citoyens que l’État protecteur de tous les citoyens devienne un État voleur ! Il faut oser le dire : agir ainsi est choquant, déstabilisant, générateur d’aigreur voire de haine.
D’abord, nous avions l’impression que ce scandale n’intéressait pas les français et pourtant quand vous aurez lu les chiffres ci-dessous dont celui des 15 millions de retraités la seule réaction doit être : en citoyen responsable, nous ne pouvons laisser faire, il faut informer et réagir !
Et puis il y a le principe, la réalité concrète ...pour celui qui a vu pendant des années son salaire amputé pour sur-cotiser à ces caisses de retraite bien gérées et donc préparer sa vie après des années de labeur se voir être privé par l’État « protecteur » et « voleur » d’une partie de ses économies n’est pas supportable...est-ce un abus de faiblesse perpétré contre des citoyens dociles, anesthésiés par le Pouvoir et les médias.
Ce n’est pas parce que l’État imprévoyant n’a pas su gérer ses retraites du régime général et des régimes spéciaux (SNCF, EDF...) y compris ceux des fonctionnaires exonérés de cotisations des années durant qu’il peut piocher dans les économies faites par des millions de retraités et futurs retraités pour boucler ses fins de mois. C'est non seulement un détournement de fonds privés mais en plus un vol en bande organisée !
Ce n’est pas parce que lui,État, n’a pas su gérer son projet de réforme des retraites du régime général que ce mauvais gestionnaire, au nom d’une solidarité qui n’existe pas, peut aller puiser dans les économies faites depuis des décennies par les salariés, les indépendants, les libéraux.
POURTANT LES CHIFFRES AGIRC-ARRCO ET LE PRINCIPE DE L’ÉTAT PROTECTEUR PARLENT (CHIFFRES 2022)
Cotisations reçues : 94 milliards d’euros
Allocations versées (pensions, prestations ...) : 87 milliards d’euros de prestations versées
Réserves : 68 milliards d’euros
Gère : 45 millions de comptes et 26 millions de cotisants en 2022
Verse des pensions à : 15 millions de retraités
AGIRC-ARRCO : UNE GESTION PARITAIRE DEPUIS 75 ANS
Puis, il y a les principes : il faut agir solidairement pour sauver le paritarisme qui est ainsi attaqué.
Les partenaires sociaux assurent la gouvernance et le pilotage du régime AGIRC-ARRCO depuis plus de 75 ans.
Vous l’avez compris, nous sommes tous concernés et solidaires pour agir et ne pas admettre cette spoliation.
L’ÉTAT, en fonction du principe de l’EXEMPLAIRITÉ, ne doit pas donner l’exemple du droit de spolier les citoyens.
La gestion paritaire est un modèle qu’il faut aussi sauver : déjà l’État s’immisce et prend petit à petit le contrôle de la gestion de l’assurance chômage L’UNEDIC...
Ce n’est parce que le Président MACRON n’aime pas le paritarisme et les corps intermédiaires (Syndicats, Partis Politiques, Ordres...) nécessaires à la vie démocratique d’un pays qu’il faut le laisser démolir des institutions paritaires comme cela fut fait auparavant pour la formation professionnelle (loi de juillet 1970 promue par l’équipe CHABAN- DELMAS DELORS) démantelée et même détournée abusivement de sa fonction originelle.
Agissant ainsi l’ÉTAT sape le fondement même de notre démocratie et de ses institutions dont il doit protéger au contraire le bon fonctionnement.
OUI, LE PARITARISME EST GRAVEMENT MENACÉ : les caisses de sécurité sociale, d’allocations familiales, de retraites, de retraites complémentaires, l’assurance chômage (l’UNEDIC) mais aussi le 1 % logement et certains pans de la formation professionnelle sont encore, en théorie gérés, paritairement et sont menacés de disparition par un État tentaculaire en faillite.
Pour l'instant il s'agit d'une tentative de vol qui sera incorporée dans les projets de loi de Finances qui risquent fort de ne passer qu'à coups d'usage abusif et antidémocratique du 49 3...il est donc temps d'agir et de réagir.
DÉFENDONS LES INSTITUTIONS PARITAIRES ET LE PARITARISME, SOUTENONS LES INITIATIVES QUI ŒUVRENT POUR CE COMBAT QUE LE GOUVERNEMENT ET LE CHEF DE L’ÉTAT NOUS IMPOSENT DE MENER.
PS : LA RÉSERVE D'AGIRC-ARRCO : SON RÔLE, SES LIMITES
Le pouvoir en veut à cette "réserve" qui est légale et qui est même obligatoire en matière d'assurance car il faut qu'un organisme puisse en toutes circonstances (sauf cas de force majeure) assumer les prestations que l'institution doit à ses membres cotisants.
De plus, cette réserve est plafonnée par l'organe dirigeant. Elle est actuellement inférieure à 1 an de prestations, ce qui est un minimum pour constituer une garantie sérieuse.
Enfin cette somme importante pour l'AGIRC-ARRCO ne dort pas. Il fait l'objet de placements (donc profite à l'économie nationale ) dont les rendements viennent abonder les recettes de l'Association...cela veut dire que si l'État prélève des sommes sur la Réserve, il prive l’institution et ses cotisants d'une recette...la double peine!