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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 15:00
MIEUX VAUT UNE PETITE BASSINE BIEN ACQUISE CHEZ SOI QU'UNE MÉGA-BASSINE MAL GÉRÉE CHEZ LES AUTRES

MIEUX VAUT UNE PETITE BASSINE BIEN ACQUISE CHEZ SOI QU'UNE MÉGA-BASSINE MAL GÉRÉE CHEZ LES AUTRES

 

 

 

 

 

IMBÉCILE BÉCASSINE TREMPE TON ... DANS LES MEGA-BASSINES TU ME DIRAS...

 

RISQUE D’ATTEINTE ET DE REMISE EN CAUSE DE LA LIBERTÉ DE MANIFESTER

 

Nous espérions qu’en Deux-Sèvres, la journée de l’eau, le 22 mars 2023, fêtée abusivement ce week-end des 25 et 26 mars, ne sera pas une nouvelle fois des journées de la casse et du sang  !

Là aussi, nous voyons les méfaits de l’abus et du détournement des libertés fondamentales comme celle de manifester pour défendre une opinion. Cette liberté est un privilège de nos démocraties. Mais elle est fragile. Il appartient à l’État de la garantir et de la protéger.

Nous savons tous qu’il est tentant pour un Pouvoir de laisser une manifestation dégénérer pour tuer une cause qui peut être juste et défendable par les voies légales...

Un jour, il faudra tirer sereinement les conclusions des débordements de violence lors de l’épisode des Gilets Jaunes ! Y a-t-il eu des provocations ? Y a-t-il eu des dysfonctionnements dans la politique du maintien de l’ordre ?...

Comme il faudra bien analyser les dysfonctionnements de l’État dans la gestion du projet " Aéroport de Notre Dame des Landes".

Si manifester légalement devient la liberté de casser, d’instaurer la violence au lieu du dialogue, c’est le principe de la liberté qui peut ainsi être remis en cause.

Les professionnels organisateurs de la violence commettent une double faute :

  • Une menace sur une liberté fondamentale,
  • Une contre-performance pour la défense d’une cause qui pourrait être juste.

Le printemps revient et le droit de manifester aisément ses opinions et de manifester tout court réapparait mais le dialogue reste toujours un art difficile.

Ainsi la guerre pour ou contre les méga-bassines dans l’ouest de la France a repris pour fêter la journée de l’eau.

 

EAU : REVENIR AUX FONDAMENTAUX

- L’EAU EST UN BIEN COMMUN À PRÉSERVER

- LA CULTURE AGRO-CHIMIQUE N’EST PAS UNE BONNE CHOSE POUR LA SANTÉ, POUR LA NATURE, POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE. Elle n’est pas maîtrisée surtout ses effets nocifs laissent des traces indélébiles pour des décennies.

- LES LOBBYS N’ONT PAS LEUR PLACE DANS LA PARTICIPATION AUX RECHERCHES DE LA VÉRITÉ SUR LA PRÉSERVATION DU MILIEU NATUREL PUISQU’ILS AGISSENT POUR DÉFENDRE DES INTÉRÊTS PERSONNELS ET NON L’INTÉRÊT GÉNÉRAL

 

POURQUOI LES MÉGA-BASSINES NE SONT PAS LA SOLUTION ?

D’abord parce que l’eau est un bien commun indispensable que la nature nous donne et que son usage à titre privatif sans contrepartie donnée à la collectivité ne peut donc être admis. Ce système méga-bassines  génère abusivement des privilèges parfois insupportables.

Ensuite, parce que l’agriculture polluante doit abandonner ses pratiques néfastes,

Parce que la France doit retrouver son modèle agricole de production de qualité et que, si cela a un coût, il faudra un effort national et européen pour revenir à des pratiques agricoles acceptables et contrôlées sérieusement et en toute impartialité,

Mais pour cela, il faut une meilleure connaissance scientifique et objective des problèmes pour juger par exemple de l’intérêt des bassines. Les «experts » ne sont même pas d’accord sur un élément essentiel concernant l’irrigation : le pourcentage d’eau stockée dans une bassine qui s’évapore et donc, cette eau stockée n’est même pas utilisée pour l’irrigation !!! Sur ce point, suivant les études et annonces des données oscillent entre 5% et 50 % ! Sur le suivi de l’évolution de la nappe phréatique, idem... on est dans le vague depuis des années avec des études contradictoires . Ce n’est pas sérieux...mais à propos : à qui profite le crime ?

Sur le plan des contrôles, pour la première fois, nous voyons écrit qu’il faut « découpler » Chambre d’Agriculture (aux mains de la FNSEA) et les contrôles du respect des règles légales. Le contrôleur ne peut être dépendant du contrôlé...car, en toute impunité, il y a des « truands » qui disposent depuis des années de forages interdits pour maintenant remplir leurs bassines, il y en a d’autres qui puisent l’eau des rivières alors qu’il y a interdiction, il y en a qui irriguent en toute impunité à des heures interdites...  et à côté de ceux-là il y a d’autres exploitants, d’autres professions qui souffrent des mesures restrictives mais respectent les interdictions,

 

LA FRANCE NE MANQUE PAS D’EAU MAIS IL LUI MANQUE UN BON MODE DE GESTION DE CETTE RICHESSE

Il faut savoir que la France ne manque pas d’eau : la partie « utilisée » est infime par rapport à la ressource. Cela est une donnée sûre (Études CNRS). Il faudrait cependant une mise à jour sérieuse de ces études.

Il y a donc bien un problème de l’eau au niveau de l’agriculture, comme il y a un problème de l’utilisation des pesticides. Tout cela est maîtrisable si la puissance publique exerce, en toute impartialité, son devoir qui est de faire appliquer la loi : les lobbys camouflés au sein de la FNSEA et les autres encore plus camouflés doivent être chassés : l’eau est un bien commun il ne peut bénéficier à certains privilégiés...sinon la colère de certains trouvera sa justification !

Nous verrons bien comment le Tribunal des Sables d’Olonne va sanctionner les fraudeurs qui ont été « verbalisés » ! Le débat est ouvert.

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