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18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 17:58
L'EAU COULE ENCORE MAIS IL LUI FAUDRA UNE POLITIQUE

L'EAU COULE ENCORE MAIS IL LUI FAUDRA UNE POLITIQUE

 

 

 

 

 

LA France NE MANQUE PAS D’EAU MAIS L’ÉVOLUTION DES TECHNIQUES PEUT METTRE EN DANGER CE BIEN VITAL NOMMÉ « EAU »

Sur ce sujet comme sur celui gravissime des pollutions liées à l’utilisation massive des pesticides et du traitement des déchets ménagers depuis des années nous vous informons sur les combats menés contre l’inertie des responsables et contre l’irresponsabilité de certains consommateurs.

Contrairement à ce qui est trop souvent écrit la France est un pays qui ne manque pas d’eau mais c’est simplement la collecte et l’utilisation qui en est faite qui sont en cause.

Des saisons sèches, des années de sécheresse...il y en a eu et il y en aura encore.

Comme la viticulture, aujourd’hui encore, il y a de bonnes années et de moins bonnes

Alors que nos aïeux agriculteurs savaient s’adapter car ils n’avaient ni l’intention ni les moyens techniques de dompter la nature ni ceux pour la forcer.

Ils devaient se contenter, par exemple, de la polyculture, de l’utilisation des engrais naturels, de la mise en jachère...ils respectaient les sols.

Mais l’homme a voulu s’affranchir des caprices du temps (on dirait maintenant météo) et de ceux de la nature.

Pour produire toujours plus, il est prêt à tout essayer sans avoir de certitudes sur les conséquences de l’emploi des techniques nouvelles.

L’eau, elle, subissait les effets des techniques nouvelles mises en œuvre par des apprentis-sorciers et continuait inlassablement son cycle peut-être mis à mal par les interventions humaines hasardeuses...

Ainsi aux pollutions naturelles sont venues s’ajouter les pollutions nouvelles et autres phénomènes nouveaux dont l’homme ne maîtrise pas toutes les données.

La peur de manquer d’eau potable s’installe donc et comme l’État et les collectivités locales se doivent d’assumer l’approvisionnement de tous les habitants en eau potable...obligation de résulta...donc réglementation!

Donc face au risque de manquer...les préfets rationnent, restreignent l’utilisation de l’eau notamment pour les prélèvements pour les besoins de l’agriculture.

 

ON DÉCOUVRE QUE C’EST L’AGRICULTURE QUI EST LA PLUS GROSSE CONSOMMATRICE D’EAU

Le CNRS à la fin du siècle dernier a étudié ce phénomène a mis en évidence le fait maintenant incontesté que le plus gros consommateur d’eau avec le développement de de la technique de l’irrigation est l’agriculture.

L’agriculture moderne est aussi le plus gros pollueur de l’eau prélevée.

 

LE TRIBUNAL JUDICIAIRE DES SABLES D’OLONNE SAISI D’UNE AFFAIRE D’INFRACTION AUX RÈGLES CONCERNANT LES prélèvements D’EAU POUR L’IRRIGATION

Cette affaire illustre bien la problématique de l’eau.

C’est un bien qui est la propriété de tous utilisé plus par certains que d’autres. Utilisé abusivement ?

C’est un produit qui existe en quantité suffisante en France sauf si le monde agricole se met à en consommer trop.

L’eau devient alors une « source » de conflits arbitrés par la puissance publique.

Nous devrons attendre mi-avril pour avoir connaissance du jugement du Tribunal Judiciaire des Sables d’Olonne.

Après l’affaire des « bassines » c’est tout le problème de la préservation de l’accès de tous à un bien commun qui est posé.

C’est aussi tout le problème de l’agriculture moderne productiviste qui est aussi posé...on sait qu’elle est génératrice de pollution et qu’elle est aussi une richesse de la France et de son autonomie relative en matière d’alimentation.

Comme on sait aussi la part grandissante des lobbys « agro-chimiques» dans les décisions concernant par exemple l’utilisation de fertilisants et autres pesticides.

L'eau va redevenir un enjeu et il faudra bien cette fois que  soient cadrés les droits et devoirs des consommateurs en toute transparence...ce ne sera pas chose aisée tant les intérets des uns et des autres peuvent être divergents.

 

A SUIVRE ...

 

LA COUR DES COMPTES PLONGE DANS LA GESTION CATASTROPHIQUE DE L'EAU

 

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