JOËL MERCIER ET ISABELLE DOAT AURAIENT-ILS MENTI, PAR GRAVE OMISSION, NON SEULEMENT À LA POPULATION CASTELOLONNAISE MAIS AUSSI À LEURS PARTENAIRES : ÉLUS, CONSERVATOIRE DU LITTIORAL, APNO, DÉPARTEMENT, RÉGION… ?
L’AUTORITÉ ENVIRONNEMENTALE (Ae)SE PENCHE SUR LA FERMETURE ET LE DÉVOIEMENT DE LA ROUTE LITTORALE
Sous l’autorité du Ministère de la Transition Écologique et solidaire il a été créée l’Autorité environnementale Ae du Conseil général de l’Environnement et du Développement durable
« l’Ae a mis en place une organisation transparente, régie par un règlement intérieur détaillé et public, structurée de façon à donner les meilleures garanties de qualité et d’impartialité… »
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/lautorite-environnementale
http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/presentation-r169.html
Or, nous apprenons que le Préfet de la Vendée a saisi cette institution (procédure exceptionnelle) qui a rendu son « AVIS » le 3 avril 2019 voir le lien ci-après :
18 pages qu’il faut avoir le courage de lire et d’interpréter et que toutes les parties concernées par le projet doivent bien appréhender avant de décider.
LE DOSSIER PRÉSENTÉ PAR L’ANCIENNE MUNICIPALITÉ OÙ UNE PARTIE ESSENTIELLE NE FIGURAIT PAS
La page de synthèse de l’avis s’achève ainsi sur les manquements du dossier présenté au Préfet de la VENDÉE :
« Les principales recommandations de l’Autorité Environnementale portent sur l’inclusion de la variante supplémentaire, évoquée lors de la visite des rapporteurs, étudiant l’option de l’arrêt de la circulation automobile sur le littoral ou à travers le site, sur l’évaluation paysagère du point de vue des résidents du domaine de l’Estran et sur les impacts cumulés avec le projet de modernisation de l’aérodrome »
Dans cet avis est relevé un grave manquement dans le dossier : « En supprimant l’hypothèse du maintien de la route littorale… »
Et aussi page 10 l’avis est malicieusement clair ; « une cinquième possibilité qui consisterait à supprimer la route du littoral sans aménager de nouvelle voie n’est pas présentée au dossier »
Le tout voiture appartient-il au passé ?...avec toutes ses conséquences pas toujours favorables à l’environnement.
Le littoral réservé aux modes de circulation douce ? Piétons, deux roues…
LA ROUTE LITTORALE, VOIE INUTILE ?
Mais autre hypothèse sur laquelle la municipalité devrait se pencher : si cette route départementale que l’ancienne municipalité voulait supprimer était déclarée voie de transit…cette suppression ou le dévoiement ne serait pas pour demain.
L’Autorité Environnementale considère que cette variante, qui apporte potentiellement les plus grands bénéfices à la protection de l’Environnement, devrait être incluse dans l’analyse.
LE PROJET DE L’ANCIEN MAIRE : COPIE À REVOIR
L’avis relève les méfaits sur le plan environnemental de la partie de la route dévoyée. Jusqu’ici le dossier présentait le dévoiement comme inoffensif !
De plus, nous notons que, comme l’écrit le rapport, « Néanmoins, des impacts sont présents, l’effet positif de la suppression de la route du littoral étant contrarié par la création d’une voie de circulation au sein du site.
« Cette voirie crée un effet de fragmentation des milieux, un risque de collision avec la faune et des pollutions. Même si son emprise est limitée, elle implique la nécessité d’obtenir une dérogation à la réglementation sur les espèces protégées. »
Le dossier identifie bien ces impacts dont la présence renforce la recommandation de l’Ae d’examiner une variante du projet sans circulation automobile. »
Ajoutons qu’en page 17 « l'Autorité environnementale recommande à la commune et à l'agglomération de préciser le risque d'effets cumulés du projet de modernisation de l’aérodrome porté par l'agglomération, avec le présent projet. ».
CONCLUSION :
LE PROJET DE L’ANCIEN MAIRE JOËL MERCIER ET DE SON ADJOINTE ISABELLE DOAT EST COMPLÉTEMENT À REVOIR DÉJÀ SUR LE SEUL POINT DE VUE ENVIRONNEMENTAL.
Cet avis de l’Autorité environnementale certes complexe dans sa formulation et limité par la compétence même de l’Autorité environnementale est très important dans ses conclusions : ce que l’ancienne municipalité a présenté est à revoir et le principe du dévoiement sérieusement remis en cause.
Bien d’autres arguments contre ce projet qui ne peuvent juridiquement pas être abordés par l’Autorité environnementale militent pour une révision complète du projet LITTORAL 3 : OUI À LA RENATURATION, NON AU « DÉVOIEMENT » DE LA ROUTE.
ET L’AÉRODROME ?
Le projet de rallongement de la piste de l’Aérodrome peut lui-même être remis en cause…des frais ont déjà été engagés sur ce projet et, avant d’engager d’autres frais, la collectivité devra prendre en compte cet élément nouveau.
commenter cet article …