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16 mars 2024 6 16 /03 /mars /2024 19:09
PRÉSENTATION DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

PRÉSENTATION DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

 

 

LA COUR DES COMPTES JUGE LES FINANCES PUBLIQUES FRANÇAISES ET NOUS INTERPELLE : ATTENTION DANGER !

 

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-rapport-public-annuel-2024

Quand approche le printemps, la Cour des Comptes célèbre maintenant l’événement à sa manière en publiant son RAPPORT PUBLIC ANNUEL RPA.

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/68842

Les médias se précipitent sur ce « monument» (725 pages) en espérant y trouver des éléments révélateurs des dysfonctionnements de l’État et de ses centaines de démembrements. En effet, tout un chacun critique cet État tentaculaire surtout quand il en subit les conséquences désagréables : gaspillages, hausses injustifiées ou insuffisamment justifiées des dépenses publiques, procédures complexifiées, normes...

 

UN BUDGET 2024 ENCORE EN FORT DÉFICIT ET EN PLUS INSINCÈRE : UN SOMBRE TABLEAU

Le problème est que comme ce qu’écrit la Cour des Comptes n’est pas contestable et se révèle parfois scandaleux le « Tribunal des comptes publics » dit Cour des Comptes commence par nous dire ce que nous savions déjà...les finances publiques sont mal gérées. L’habitude de l'État MACRON quoiqu'il en coûte de dépenser toujours plus qu’il ne gagne génère des dettes de l'État qui cumulées mettent en péril la crédibilité même du Pays.

C’est là où on voit la quasi inutilité de la Cour des Comptes impuissante à faire respecter l’orthodoxie comptable et budgétaire, le respect des traités et engagements de l’État. Il constate et dénonce...mais derrière et après, rien ne se passe. Même au Parlement il n’y a pas de moyen coercitif pour dénoncer une situation dangereuse et y remédier. Rappelons-nous les grandes crises financières.

En effet, la France s’est engagée par la loi de programmation des finances publiques 2023-2027 à résorber son déficit budgétaire à l’horizon 2027, donc à faire des économies et à diminuer cette dette dont le niveau a dépassé la côte d’alerte  et plombe l'avenir.

Le déficit public du budget 2023 s’est encore légèrement creusé et devrait atteindre 4,9 % du produit intérieur brut (PIB), dans un contexte marqué, à la différence des deux années précédentes, par un faible dynamisme des recettes fiscales.

La situation d’ensemble des finances publiques (à fin février 2024) est donc anormalement mauvaise et condamnable et la Cour des Comptes nous dit que le budget 2024 n’arrangera pas la situation.

Donc, pour 2023, plus de dépenses que prévu et moins de recettes que prévu...et pour 2024 ce n’est pas mieux : plus de dépenses publiques votées et encore moins de recettes. C’est la marche vers la faillite ! (sauf s’il y a recours à des hausses massives des impôts...perspective fort désagréable).

Tout laisse à croire que ce qui a été voté dans la loi de programmation 2023/2027, loi de redressement des finances publiques, devient pour la Cour des Comptes en ce début 2024 obsolète et mensonger.

Tel que c’est parti, en ce début 2024, le redressement des finances publiques en France pour 2027 n’est pas possible.

En clair, le Président de la République et son et ses futurs Gouvernements laissent filer la dérive budgétaire et ils s’en lavent les mains...Emmanuel MACRON en 2027 ne sera plus là et laissera la France et ses finances publiques dans une situation dégradée et dégradante pour la France.

CE QUE DÉNONCE LA COUR DES COMPTES SERA-T-IL ENFIN ENTENDU PAR LE PRÉSIDENT MACRON ? OSERA-T-IL PRENDRE LES MESURES QUI S'IMPOSENT ?

 

 

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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 17:22
AlAIN MINC ET JACQUES ATTALI : DEUX DÉÇUS DU MACRONISME DONT ILS AVAIENT ASSURÉ LA PROMOTIONAlAIN MINC ET JACQUES ATTALI : DEUX DÉÇUS DU MACRONISME DONT ILS AVAIENT ASSURÉ LA PROMOTION

AlAIN MINC ET JACQUES ATTALI : DEUX DÉÇUS DU MACRONISME DONT ILS AVAIENT ASSURÉ LA PROMOTION

 

 

« FAUT-IL AUGMENTER LES IMPÔTS ? »

 

Nous recommandons cette émission (lien ci-dessous) qui nous a permis de retrouver deux génies aux super QI. Alain MINC et Jacques ATTALI furent « conseillers » de nos Présidents. Ils viennent  de débattre sur le thème « Faut-il augmenter les impôts ?»

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-du-7-10/le-debat-du-7-10-du-lundi-11-mars-2024-5907921

 

UNE MISE AU POINT HORS SUJET MAIS INTÉRESSANTE...MADAME BORNE N’A PAS VOTÉ SON BUDGET 2024 !

D’abord ,en prologue de cette émission, il y a eu cet «  échange» qui débute sur le rappel d’une incongruité de première grandeur … Jacques ATTALI nous dit qu’en décembre 2023 «on a voté un budget ...ce budget a été voté par un gouvernement »... Lapsus significatif : la Première Ministre, en l’occurrence Élisabeth BORNE, n'a pas voté le budget 2024 (il fut voté par du 49/3 !).

En effet, constitutionnellement et normalement rappelons qu’il appartient au gouvernement de mettre en œuvre le budget qu’il a préparé et proposé au vote du Parlement.

Mais, le Président MACRON, dans la foulée, « licencie » sa Première Ministre et il n’y aura pas de gouvernement pendant un mois...la France a bien supporté ce vide et elle a, en prime, un budget pour 2024 : situation qualifiée de « surréaliste » par Jacques ATTALI.

Ce sera au nouveau gouvernement ATTAL d’exécuter le budget voté par Monsieur 49/3

Où va-t-on donc sous le règne macronien de l'« absurdie » ou tout est mélangé, improvisé...?

 

UNE SITUATION FINANCIÈRE TRÈS INQUIÉTANTE QUI NE SE RÉSOUDRA QU’AVEC LE RECOURS À DES HAUSSES D’IMPÔTS

Passons aux choses plus sérieuses que nous retenons de cet échange MINC-ATTALI que nous résumons avec gravité et résignation ainsi.

La dette rend la situation hyper chaude « Il y a le feu » ont répété les intervenants. On l’a compris quand on voit l’empressement mis par le Ministre des Finances Bruno LE MAIRE pour détricoter le  budget qui vient d'être « voté » !

C’est d’abord la modification par décret du budget en introduisant 10 milliards d’économies !...Mais conscient que cette ponction sera insuffisante pour rassurer le monde financier le Ministre ajoute pour crédibiliser sa gestion une annonce de 20 Milliards d’économies de plus pour le futur budget 2025 !

La réalité, avec l’éclairage MINC ATTALI, nous voyons que le Président MACRON n’a pas voulu faire ce qu’il avait promis pour son premier mandat réduire les dépenses publiques, réformer l’État. Maintenant,en 2024, la France est politiquement irréformable.

Pourtant il faudra y passer et ce sera en catastrophe lors de cette fin de mandature «tout sera fait dans la précipitation » nous prédisent nos analystes Jacques ATTALI et Alain MINC.

 

OUI, IL FAUDRA AUGMENTER LES IMPÔTS !

Nos compères MINC-ATTALI le voient ainsi :

  1. Augmenter la TVA ...impôt injuste par excellence comme le fit en son temps Angela MERKEL : + 3%,
  2. Augmenter, pour certain,s l'impôt sur les revenus pour compenser un peu l’injustice de l’augmentation de la TVA,
  3. Il n’y aura pas de réformes de l’État : impossible à réaliser en cette fin de mandat,
  4. Mais sans réforme de l'État il ne sera pas possible de faire les milliards d'économies nécessaires pour redresser la France et éteindre l'incendie nommé. Voilà ce qui va se passer avant 2027 selon nos futurologues.

Si cela se passe ainsi,  ce sera l’échec total des deux mandats présidentiels d’Emmanuel MACRON.

Le seul espoir est que l’homme providentiel que la France attend réussisse à émerger et à faire ce qui a été réalisé au prix d’efforts incommensurables en GRÈCE et au PORTUGAL...ce sera donc dans la douleur !...

Merci, Monsieur MACRON, pourtant (mal) réélu en 2022 par le peuple souverain! Vous avez bien trompé les français...quand on pense qu' Alain MINC et Jacques ATTALI ont « fait » le candidat MACRON et ils l’ont créé et  porté au pouvoir. Quel échec collectif de la bien-pensance parisienne de nos deux auteurs conseillers promoteurs de la candidature MACRON et eux aussi déçus du macronisme.

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8 décembre 2023 5 08 /12 /décembre /2023 20:20
PARENTS,  ENFANTS, ÉDUCATEURS...TOUS EN DANGER !

PARENTS, ENFANTS, ÉDUCATEURS...TOUS EN DANGER !

 

 

 

 

 

L’ARGENT MIRACLE ET LES RÉFORMES À TOUT VA ONT CONDUIT À UN GRAVE ÉCHEC NATIONAL INCONTESTABLE

 

Les tests du PISA Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves sont organisés tous les trois ans par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Depuis les années 1990, ils imposent une norme mondiale d’évaluation des systèmes éducatifs.

Le nouveau ministre de l’Éducation Gabriel ATTAL semble vouloir entendu la terrible la leçon du classement PISA de L’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement Économique) qui vient d’être présenté.  La France conforte son déclassement et doit affronter la reconstruction de son école.

Le Mammouth de l’ancien Ministre de l’Éducation Claude ALLÈGRE poursuit sa descente en Enfer programmée pour avoir cru que l’argent fait tout le meilleur...mais aussi  comme le pire : pour avoir souffert d’une inflation de réformettes déstabilisantes,  une inflation de ministres, une inflation de pressions syndicales mixées avec des idéologies destructrices, une centralisation qui stérilise la force créatrice que représente le potentiel humain exceptionnel ...

Si vous n’avez pas mémorisé toutes les réformes qu’ont subi les systèmes éducatifs français vous pouvez parcourir le document tel que celui qui est lisible avec le lien

https://www.cap-concours.fr/donnees/enseignement/systeme-educatif/grands-principes-acteurs-reformes-organisation/grandes-reformes-et-reajustements-du-systeme-educatif-dossier-mis-a-jour-ficpra08008

Nous ne reprendrons donc pas les objectifs tels que 100 % de reçus an bac, la méthode globale, le non redoublement... un tout déstabilisant pour tout le corps des éducateurs, des parents d’élèves et de nos enfants. 

 

CE N'EST PAS LE BUDGET QUI EST EN CAUSE MAIS LE SYSTÈME QUI N’EST PLUS RÉFORMABLE

Ce mélange détonnant a réussi ce résultat scabreux : l’État a transformé ses 1.100 000 salariés majoritairement passionnés par leurs métiers d’enseignants éducateurs en parents pauvres serviteurs démoralisés du Service Public Éducation Nationale.

Nous ne pensons pas que les commentaires officiels fait sur les tests PISA soient de nature à rassurer le corps enseignant qui maintenant en plus d’être déstabilisé par son « employeur » est maintenant soumis à la pression atroce de l’insécurité qui est rentrée à l’école, dans les lycées  et dans tous les établissements scolaires et professionnels .

De 1985 à 2022, le budget de l’État est passé de 97 milliards à 180 milliards, soit une hausse de +85 % en euros constants la dépense moyenne est passée par élève de 5.200 à 9.860 euros, soit une hausse de +90 %. C’est énorme et du gâchis avec des enseignants sous payés !

Et le système éducatif s’enfonce...donc ce n’est pas une question de moyens financier et humain mais c’est le système qui est à bout de souffle et qu’il fait remettre dans le droit chemin..

Il n’est plus réformable.

 Il est à reprendre de fond en comble. Il faut d’abord un moratoire sur toutes les réformes en cogitation.

Il faut reprendre les applications qui redonnent à l’enseignant initiatives, autonomie droit à l’autorité et au respect, droit de noter, de réprimander, de récompenser...

Il faut donc enterrer l’uniformisation, le nivellement par le bas et cela ne pourra se faire qu’en redonnant le pouvoir à ceux qui enseignent, aux expérimentations locales...

Il faut donc collectivement repenser notre système éducatif et être prêts à le défendre.

 

 

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25 novembre 2023 6 25 /11 /novembre /2023 18:31
BERCY, MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE : LA FRANCE N'EST PLUS CRÉDIBLE

BERCY, MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE : LA FRANCE N'EST PLUS CRÉDIBLE

 

 

 

BUDGET DE L'ÉTAT : L’ÉQUILIBRE C’EST LA RÈGLE, LE DÉFICIT C’EST L’EXCEPTION

 

LA FRANCE SOUS LA MENACE DE SANCTIONS EUROPÉENNES

Ce que les français ne savent pas assez c’est que leurs collectivités locales n’ont pas le droit de présenter des comptes annuels en déficit.

Quelle vertueuse précaution que l'État sait faire respecter !

Mais, en vertu du principe" faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais" l'État français de manière éhontée cultive pour lui le déficit budgétaire pour s'éviter de chercher à faire des économies.

Certes, c'est la fuite en avant car il est plus difficile de décréter des économies quand on a pris la très mauvaise et pernicieuse habitude de dépenser plus qu'on ne gagne.

De toute façon, un jour ou l’autre, il faudra payer cette mauvaise conduite et on a vu ce que cela peut coûter à un pays comme la GRÈCE.

Notre écrivain Bruno LE MAIRE, Ministre des Finances à ses heures perdues, mais fidèle et  désintéressé avec l’argent des autres sauf pour ses ambitions personnelles, exécuteur des basses œuvres de son Président continue la fuite en avant de la culture d'une France noyée sous sa dette et ses dépenses somptuaires génératrices de déficits publics chroniques et de dettes.

 L'explication de cette politique est inscrite dans les documents du budget de l'État 2024...voyez et oyez, braves gens naïfs, on va continuer demain à raser gratis et s'il faut faire des économies pour répondre à nos engagements internationaux ce sera pour plus tard après 2027 !

 

DONC, DEMAIN, CE SERONT CEUX QUI AURONT EU LE COURAGE OU L’INCONSCIENCE DE VOULOIR LE REDRESSEMENT DE LA FRANCE QUI DEVRONT FAIRE PAYER AUX JEUNES LES  FOLIES DE  2022 À 2027

La France est donc comme un ménage qui dépense plus qu’il ne gagne...comment va-t-il faire quand son banquier lui signifiera en fin de mois que ses comptes sont bloqués. Il devra s’engager sur un plan d’économies, sur des cautions, des crédits à étaler et éventuellement procéder à la vente de biens personnels auxquels il tient.

C’est ce que faisait découvrir à ses étudiants en économie le praxiste Professeur André PIATTIER qui a été quand même le conseiller de Raymond BARRE et Antoine PINAY !

Mais alors après le "quoi qu"il en coûte et autres distribution de chèques"ce sera tout le peuple français qui va trinquer et il trouvera cela honteux ...c'est pas grave...nous les profiteurs d’aujourd’hui au pouvoir l’équipe Macronienne on sera dans nos retraites dorées à donner des leçons, faire des conférences...et à profiter en primes d’avantages non négligeables que la République nous donnera.

Une mauvaise nouvelle que les médias occultent bien : la Commission Européenne vient d’épingler la France pour une croissance des dépenses publiques plus forte que ce que nos dirigeants avaient promis.

Qu’importe ! le budget avec le 49 3 sera adopté et avec lui une nouvelle promesse du gouvernement français qui sera une promesse pour la trajectoire 2024 2027 qui sera encore considérée comme un engagement qui n’engage personne ! Bercy relativise cet Avis et avertissement de la Commission Européenne  et n’envisage pas de prendre des mesures d’économies supplémentaires pour 2024 !

Rappelons que la trajectoire pluriannuelle des finances publiques jusqu'en 2027 et les moyens qui permettront de l'atteindre, dans un contexte de sortie de crise économique et sanitaire liée au Covid est l’engagement de la France pour un retour du déficit public sous la barre des 3% du PIB qui est prévu d'ici 2027 (contre 4,9% en 2023). Les hypothèses prises pour atteindre cet objectif ne sont pas crédibles même la Banque de France, l’Insee et la Cour des Comptes les ont mises en cause !

Maintenant vous pouvez comprendre pourquoi la voix de la France ne compte plus dans le concert des Nations sérieuses et que nous devons tous craindre qu’une crise financière même de faible ampleur balaye la France qui sera chassée des nations en qui le monde peut faire crédit.

 

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24 novembre 2023 5 24 /11 /novembre /2023 21:58
UN CONSEIL COMMUNAUTAIRE STUDIEUX

UN CONSEIL COMMUNAUTAIRE STUDIEUX

 

 

 

COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION LES SABLES D'OLONNE, QUESTIONS FINANCIÈRES : BUDGET 2024, TAXES...

 

LES TAUX D'IMPOSITION SERONT INCHANGÉS POUR 2024

Le Conseil Communautaire de ce 23 novembre 2023 débutait sur les questions financières impôts, budget 2024, taxe ordures ménagères...

Conformément et suite au Débat d’Orientation Budgétaire DOB de septembre dernier, il est proposé le maintien des taux de la Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties et non Bâties, de la Taxe d’Habitation et de la Cotisation Foncière des Entreprises à leurs niveaux actuels de 2023 pour l’année 2024.

La gestion sage de l’Agglomération ne porte pas les élus d’opposition à intervenir. Ainsi, ils semblent ne pas vouloir se poser des questions...

Nous vous donnerons ultérieurement les chiffres importants concernant le budget 2024 de l’Agglomération Les Sables d’Olonne.

Certes, il n’y a pas vraiment débat sur les chiffres puisque déjà cela a été globalement présenté lors du Conseil Communautaire qui,en septembre, a épluché les chiffres et surtout les orientations et projets  lors du maintenant rituel Débat d’orientation budgétaire...

Puisqu’il n’y a pas d’augmentation des impôts locaux ...le débat est vite clos.

 

LA TAXE D’ENLÈVEMENT DES ORDURES MÉNAGÈRES : PETITE HAUSSE PRÉVISIONNELLE ET PRÉCAUTIONNELLE

L’exception de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères : TEOM sujet sensible, la redevance incitative se profile à l‘horizon.

C’est un sujet par contre presque secondaire en montant par rapport à celui du budget de la Communauté d’Agglomération qui dépasse largement les 100 millions d’euros.

Mais, c’est un thème qui demeure très sensible d’abord puisque le Président de l’Agglomération et son adjoint qui a en charge ce dossier proposent une petite hausse de la fameuse TEOM au niveau de l’Agglomération qui a hérité de cette comptéence.

C’est aussi un sujet très sensible qui impacte notre environnement : la question qui se pose est de savoir comment diminuer l’impact de la production croissante de déchets qui a été forte ces dernières décennies et qui a pour conséquence, au niveau de la population qui est confrontée maintenant non seulement au problème du ramassage des ordures ménagères mais aussi mais à celui du tri voire des tris et ce n'est pas fini

Chaque année en France, un habitant produit 354 kg d'ordures ménagères hors déchets verts.

Peut-on continuer à enfouir dans le sol des centaines milliers de tonnes de déchets putréfiables, recyclables qui vont polluer le sol et éventuellment aussi les eaux souterraines pour des dizaines voire des centaines d’années ?

Pour justifier cette hausse de la TEOM, le  Président Yannick MOREAU rappelle que cela fait 13 ans qu’il n’y a pas de hausse de cette taxe. Il aurait pu ajouter que le coût du ramassage des ordures ménagères et leur traitement ne cessent d’augmenter et ce n’est pas fini !

On pourrait cependant se poser aussi la question de savoir pourquoi les taxes doivent-elles toujours augmenter et jamais baisser ?

Simplement le Président de l’Agglomération utilise le principe de précaution (gouverner, c’est prévoir !)  car il faudra rajouter bientôt l’obligation pour les collectivités de passer à une taxe dite « redevance incitative » c’est-à-dire à une taxe liée au moins partiellement au poids de déchets que les ménages mettront dans leurs poubelles...principe du pollueur payeur plus facile à dire qu’à mettre  en application. On reviendra sur ce sujet parce que pour le secteur des Sables d'Olonne les campings, les résidences secondaires, les restaurants sont des sources importantes et fluctuantes de déchets et la charge et les contraintes qui pourraient peser sur ces commerces doivent être prises en compte par les collectivités.

En 2023, le taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères en vigueur est de 11,3%, taux qui n’a plus varié depuis 2010. Les actions envisagées pour la mise en place du tri à la source des biodéchets auront un
impact récurrent en section de fonctionnement et nécessiteront une recette pérenne d’1 M€ pour continuer d’assurer l’équilibre, soit 1 point de TEOM. Considérant que la TEOM moyenne en 2022 était de 197 € par foyer sur l’Agglomération, cette augmentation représentera en moyenne 17,5 € par foyer.

Attendons-nous dans les deux années qui viennent à devoir changer de comportements pour la gestion familiale des déchets et préparons-nous à changer nos habitudes en priant que le dicton « je trie, donc je gagne » fasse que nous puissions voir cette taxe baisser ? Des Agglomérations de l’est de la France ont gagné ce pari ! Pourquoi pas les Sables d'Olonne et le Syndicat Déparetemental qui gère "nos " déchets ne pourraient-ils pas faire des miracles ?

 

À SUIVRE...

 

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22 novembre 2023 3 22 /11 /novembre /2023 18:46
LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI 23  NOVEMBRE 2023

 

 

 

 

 

INFORMATIONS SUR LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE DES "SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION"

 

L'Association citoyenne CACO se doit de faire mieux et plus connaître ce que peut réaliser cette importante collectivité "Agglomération" dotée de larges compétences (urbanisme, logement, ordures ménagères, économie locale, développement durable, transports publics...)

Elle rassemble les anciennes Communautés de Communes des Olonnes CCO et celle de l'Auzance et de la Vertonne CCAV soit, avec la commune de Saint-Mathurin qui a rejoint ce regroupement, une entité avec un territoire cohérent qui compte une population de 54 000 habitants.

 

Pour en savoir plus sur l'Agglomération : https://www.lsoagglo.fr/

 

Conseil Communautaire de ce jeudi sera particulièrement important avec un ordre du jour chargé car il va permettre de faire le point sur le budget 2024 et par conséquent les projets en cours..(ordre du jour complet ci-dessous)

 

Rappelons que les séances des Conseils Municipaux et Communautaires sont publiques

 

LE PROCHAIN CONSEIL COMMUNAUTAIRE AURA LIEU :

 

LE JEUDI 23 NOVEMBRE 2023

À 19  HEURES

MAIRIE ANNEXE DE LA JARRIE

QUARTIER D'OLONNE-SUR-MER

LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI 23  NOVEMBRE 2023
LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI 23  NOVEMBRE 2023
LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI 23  NOVEMBRE 2023

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16 octobre 2023 1 16 /10 /octobre /2023 18:01
L'ASSEMBLÉE NATIONALE ENTAME LE DÉBAT SUR LE BUDGET 2024

L'ASSEMBLÉE NATIONALE ENTAME LE DÉBAT SUR LE BUDGET 2024

 

 

 

 

 

BUDGET 2024 : LE DÉFICIT RECORD, LA DETTE RECORD...LES FRANÇAIS N’ONT PAS ÉLU EMMANUEL MACRON POUR QU’IL METTE LA France EN FAILLITE.

Emmanuel MACRON, dans sa campagne électorale de son premier mandat (2017/2022) avait les mots justes et maintenant en 2023, il a les actes tout faux.

En effet, Il écrivait aux français en 2017 :

« Nous savons tous que l’État est lourdement endetté ;

Il n’y a pas de politique qui vaille sans responsabilité budgétaire. C’est pour cela qu’il faut RÉDUIRE NOS DÉFICITS (en caractères gras). La France s’y est engagée mais c’est surtout un devoir à l’égard des générations futures. La première exigence c’est de respecter cet engagement envers les Français. Nous effectuerons donc 60 milliards d’économies, en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de réduction des dépenses. »

Il est donc rappelé aux citoyens qui vont encore voter et aux autres que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ...mais surtout pas ceux qui les font ! Alors comment faire confiance à notre démocratie et à ses dirigeants que le bon peuple a élu.

Autres élections, autres promesses...mai 2017...pour inciter les français à voter pour une majorité présidentielle « En marche !» la Président Emmanuel MACRON a aussi écrit :

« Je veux auprès de vous prendre des engagements clairs sur les chantiers essentiels pour l’avenir de notre pays.

Car présider, ce n’est pas s’occuper de tout.»...OUI, le Président a écrit cela !

Chacun appréciera la valeur de ses promesses et l’explication de la profondeur des désillusions citoyennes.

 

EMMANUEL MACRON EN 2014 ÉTAIT MINISTRE DES FINANCES. COMMENT PEUT-IL ACCEPTER LE BUDGET 2024 ?

Contrairement à sa promesse citée ci-dessus Emmanuel MACRON s’occupe de tout mais il ne va jamais au bout de l’ouvrage qu’il a initié. Il ne parait pas vouloir  endosser la responsabilité de ce budget alors qu’il s’occupe de tout !

Ancien Ministre des Finances, il ne peut ignorer les sanctions qui tombent sur un Pays dont les Finances Publiques dévissent.

Le budget 2024 que le Parlement commence à étudier n’est pas tenable : la Cour des Comptes par la voix de son Président Pierre MOSCOVICI a porté ce jugement sur ce budget :

"Le problème derrière ça, si les prévisionnistes ont raison, alors nous aurons un déficit très élevé et cela pose des problèmes de crédibilité à la France, d'augmentation de sa dette et donc nous disons qu'il faut une gestion rigoureuse, sérieuse.»...un avertissement !

Est-ce parce que le Président MACRON sait qu’un budget n’est qu’une prévision qui n’engage personne qu’il peut agir ainsi à la légère et de manière irresponsable.

- sauf que le budget de la France 2024 est regardé par l’Europe et par la finance du monde entier,

- sauf que le même Président MACRON a écrit et pris l’engagement qu’il faut « réduire nos déficits » car c’est une obligation à laquelle la France a souscrite ! et au contraire le déficit du budget 2024 est affiché sans pudeur avec un déficit record,

- sauf que le Président MACRON ne dispose pas d’une majorité pour voter « son » budget 2024 et que « son gouvernement » ne cache pas que la loi de finances 2024 sera adoptée au forceps par l’usage de l’article 49 3...sans vote et là aussi sans crédibilité démocratique.

De toutes façons, à la face du monde, ce budget 2024 sera le reflet d’une image d’une France à la dérive, d’une France ingérée et ingérable donc d’une France affaiblie qui, avec la politique du Président MACRON, a perdu toute crédibilité...la décadence !

L’Europe soit sanctionne la France et cela au vu du monde entier soit elle ferme les yeux et c’est la crédibilité de l’Europe et de l’euro qui est mise en cause...donc aussi celle de la France. La France humiliée...merci Président MACRON !

 

 

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8 octobre 2023 7 08 /10 /octobre /2023 18:16
LE POUVOIR D'ACHAT EN SOUFFRANCE ET LA PAUVRETÉ GAGNE DU TERRAIN

LE POUVOIR D'ACHAT EN SOUFFRANCE ET LA PAUVRETÉ GAGNE DU TERRAIN

 

 

 

 

 

LE GOUVERNEMENT PANIQUE

En 2022,  il nous a été annoncé qu’au 2ᵉ trimestre 2023, le revenu disponible brut (RDB) des ménages avait augmenté de 1,6 % et le pouvoir d'achat du Revenu Disponible Brut de 0,2 % par rapport au trimestre précédent !

En 2023, contrairement aux prévisions gouvernementales et contrairement à ce qui se passe chez certains de nos voisins, l’inflation est en hausse et reste forte.

En effet, sur 1 an, l’inflation  est même légèrement plus forte pour le 2e mois consécutif, à +6,5 % par rapport à septembre 2022,  contre +6.2% pour  août et + 5.7%pour juillet. En clair, les prix sont supérieurs à ceux d’il y a 1 an, et plus encore à ceux de 2021 !

Ce « cadeau » empoisonné de la conjoncture pour la rentrée 2023 n’arrange pas le gouvernement plongé dans les affres de la présentation des budgets 2024 qui, nous le rappelons une nouvelle fois, sont des tentatives de résoudre une équation impossible et indéterminée.

 

LA VENTE À PERTE, PUIS LES MARGES RÉDUITES ET QUOI ENCORE ?

L’État n’arrive déjà pas à gérer ses propres compétences régaliennes comme l’Éducation, la Santé, la Sécurité, la Justice... le voilà qui court en tous sens pour tenter de capter des compétences nouvelles au nom de la lutte pour le pouvoir d’achat et contre l'inflation.

Ainsi en Économie sous prétexte d’une inflation qu’il ne maîtrise pas il veut imposer sa loi sur les prix alors que chacun sait que cela n’a jamais marché.

Le pire a été l’annonce faite qu’il faudra que la grande distribution vende à perte les carburants ...ce fut un fiasco !

Le monde du commerce, celui du consommateur avisé et celui des juristes fut stupéfait de l’annonce faite par Élisabeth Borne en personne qui avait avancé dans un entretien avec des journalistes que les distributeurs pourraient vendre de l'essence "à perte" pendant quelques mois. Or, le principe légal est qu’il est interdit de vendre à perte en France depuis la loi du 2 juillet 1963.

Le gouvernement s’est donc avancé imprudemment en proposant voire en tentant d’imposer la vente à perte des carburants interdite par la loi et discriminatoire puisque les petits distributeurs seraient condamnés à disparaitre...sauf si l’État ne venait à l’aide.

Ainsi le Gouvernement dans cette hypothèse d’un côté se lance dans la planification écologique pour faire baisser la consommation d’énergie fossile et de l’autre il subventionne les distributeurs de cette énergie !

Une histoire de fous ! Cela fait une nouvelle fois perdre toute crédibilité au Gouvernement du Président MACRON.

La Première Ministre qui avait fait cette annonce a dû encore faire marche arrière !

Le Gouvernement ressorts une autre recette : réduction des marges pour la grande distribution.

C’est facile à dire difficile mais impossible à gérer donc impossible à réaliser.

En effet, si les « marges brutes » de la grande distribution restent élevées (de 35 à 50% selon les associations de consommateurs), « les marges nettes » sont souvent inférieures à 2%, et peuvent même devenir négatives dans certains rayons de la grande distribution.

De plus, la notion même  de marge est une chose insaisissable, incontrôlable !

 

LA LUTTE CONTRE L’INFLATION DANS L’IMPASSE POUR 2024

Pour le Gouvernement le pouvoir d'achat augmenterait de 1,3 % en 2024 mais déjà ceci est contredit par la Banque de France qui affiche une hausse de seulement 0,9 % .

Il existe de nombreux moyens techniques de lutter contre l’inflation et surtout pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs mais ces moyens sont d'une part controversés et d'autre part, peu fiables et surtout ils n’ont d’effets positifs éventuels qu’à moyen terme !

Les grands projets devenus propositions gouvernementales sont donc bassement démagogiques puisqu’ils ont pour objectif "politique" de faire payer les riches donc de les appauvrir.

L'État doit demeurer dans ses compétences régaliennes tellement délaissées comme la Sécurité sous toutes ses formes qui sont pour l'instant délaissées. Hôpital, armée, justice ...sont des services publics à l'abandon. Quand l'État s'aventure, hors de sa sphère de compétences, il est mauvais partout: mauvais comme apprenti sorcier rap exemple dans la compétence de l'économe  et mauvais aussi dans sa gestion de ses compétences propres.

Ainsi cette politique improvisée comme on l'a vu ci-dessus sur le pouvoir d'achat n’a jamais enrichi les pauvres toujours plus nombreux en cette France de 2023 même si elle réussit à appauvrir les riches...ce qui n'est pas forcément un bien !

 

De plus, cette démarche hasardeuse de la Première Ministre tombe mal au moment du grand rendez-vous social du 16 octobre qui ne pourra éviter de parler de la préoccupation Numéro 1 des ménages qui est le pouvoir d’achat. 

 

 

 

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