LA JUGE DU PROCÈS SARKOZY ET LES RELATIONS FRANCO-LIBYENNES
Dans son mémoire rendu public baptisé jugement par certains mais qui n’est que la « MOTIVATION PÉNALE – COPIE DE TRAVAIL » et qui cependant s’achève par le verdict dont la Juge Nathalie GAVARINO, Présidente de la Chambre Correctionnelle du tribunal Judiciaire de Paris, repend des notes des « assistants spécialisés du pôle crimes contre l’humanité et délits de guerre et sur le rapport de la commission d’enquête sur la libération des infirmières et du médecin bulgares détenus en Libye «
En cette période de 2005, le Président SARKOZY est en cours de mandat et la situation en Libye sur le plan international est du genre précaire puisque ÉTATS-UNIS, ONU, ROYAUME UNI, FRANCE, UNION EUROPÉENNE considèrent le Libye comme un État terroriste après les actions qui ont été menées contre un avion de la Pan Am (1988) et contre un avion d’UTA (1989, 142 morts français ).
Dans l' introduction du mémoire de la Juge nous trouvons déjà les acteurs et les principaux inculpés et les seconds couteaux .
Particulièrement, figure un citoyen douteux franco libanais dénommé Ziad TAKIEDDINE (décédé cette année 2025 alors qu’il vivait «retiré » au Liban).
Dans la partie consacrée au marché d’avions Air Bus (2006) et autres projets commerciaux pratiquement tout est effectivement teinté de maffieux puisqu’il faut passer par des intermédiaires mandatés qui ont leurs entrées discrètes auprès du Chef de l’État Libyen directement et qui ont aussi leurs entrées auprès des autorités françaises. Ces intermédiaires ne sont pas fiables et ne peuvent pas l’être.
LE PIÈGE DE CERTAINES FRÉQUENTATIONS
Comment des hommes politiques français sur le devant de la scène peuvent-ils avoir des relations suivies, comment des cadres de haut niveau d’Air Bus peuvent-ils « participer » à des démarches « à la limite » auprès des responsables de la Libye que ce soit auprès du Président KADHAFI ou de son directeur de cabinet ?
Et comment est-on passé de la phase « négociations » commerciales classiques à la présumée phase de financement de la campagne électorale de Nicolas SARKOZY ?
Pour répondre à ces questions la Juge GAVARINO nous démontre que tous les personnages dont les noms sont cités se connaissent et se fréquentent au moins depuis l’affaire des cinq infirmières et du médecin bulgares (1999). C’est ce que veut démontrer la Juge GAVARINO pour fonder que ces fréquentations ne se combinent pas nécessairement bien avec les droits et devoirs des hautes fonctions de l’État français.
Ainsi déjà le Président KADHAFI lui aussi veut « sa part » dans certains marchés avec des entreprises françaises mais aussi dans la « libération » des infirmières pour laquelle il demandait des sommes considérables. La libération obtenue (juillet 2007), cela laisse des traces appelées « zones d’ombre », des suspicions.
La libération des prisonnières condamnées à mort par KADHAFI a été saluée aussi bien par les bulgares que par les français comme un heureux dénouement.
Les « intermédiaires » et autres médiateurs (comme le QATAR) sont là ne serait-ce que pour garantir et camoufler les mouvements de fonds.
Tout cela explique même si on le regrette que parfois, la fin justifie les moyens. Il en était ainsi pour Air Bus en Libye pour éliminer Boeing du potentiel juteux marché aéronautique libyen.
Il faut aussi bien savoir que les « marchés » ne se gagnent pas sans entourloupes que couvrent non seulement les ministres concernés mais aussi les ambassades, les chefs d’entreprises, les chefs d’État ...
La concurrence dans ce domaine international est féroce et il n’y a pas de règles du jeu. Tous les coups sont permis.
Nous ne pouvons pas écarter cette donnée que la Juge n’a pas voulu prendre en considération dans sa réalité concrète et quotidienne du commerce international. Cétait plus simple dans l'objectif d'une condamnation de Nicolas SARKOZY, de se baser sur une complicité maintenue entre le futur Président, ses ministres et des acteurs moins recommandables.
POURQUOI DONC LA JUGE GAVARINO MÉLANGE-T-ELLE CES CONTACTS POUR DES CAUSES HUMAINES ET COMMERCIALES AVEC LE DOSSIER SARKOZY ?
C’est tout le drame du piège qui a conduit Nicolas SARKOZY à la prison.
À SUIVRE...
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