EAU POTABLE, LA VENDÉE ABORDE LA SAISON EN BONNE POSITION "POTABLE" MAIS SANS PLUS
Les "retenues" ou barrages sont en Vendée la principale "source" de l'eau potable (à 94 %).
Il faut donc garantir un équilibre production/consommation qui n'est pas évident avec l'afflux de consommateurs durant la saison qui par définition n'est pas n'est pas une période favorable sur le plan pluviométrique.
Le Préfet de la Vendée lance donc comme chaque année un appel aux citoyens pour un consommation raisonnable.
Au vu de la situation, le préfet de la Vendée a donc décidé de placer "en vigilance pour l'eau potable" l'ensemble du département à compter du jeudi 12 juin 2025.
"A travers cette mesure, le préfet appelle chaque utilisateur, particulier, collectivité et entreprise, à agir afin de maîtriser sa consommation"
DES PREMIÈRES RESTRICTIONS : L'AUTO-LIMITATION POUR LES PRÉLÈVEMENTS D'EAU DANS LES COURS D'EAU
Elles ne concernent que le placement en vigilance eaux superficielles et appelle à une auto-limitation des prélèvements réalisés directement dans les cours d’eau.
SITUATION CRITIQUE POUR L'AVENIR EN VENDÉE MAIS LA VENDÉE DOIT CONTINUER À INVESTIR POUR FAIRE FACE À UNE DEMANDE GLOBALEMENT CROISSANTE
La Vendée est un département attractif.
Si elle veut répondre à la demande en eau potable il lui faut diversifier ses "sources" d'approvisionnement. Elle ne peut plus faire confiance exclusivement aux eaux de pluie ruisselante.
Il y a les carrières dont l'exploitation va ou doit cesser et il y a aussi de l' opération expérimentale dite " JOURDAIN" qui permet de recycler les "eaux usées".
Une partie des eaux, en sortie de station d’épuration des Sables d’Olonne, est d’abord récupérée pour subir un traitement complémentaire au sein d’une unité d’affinage. Les eaux affinées sont ensuite acheminées sur 27 km via une canalisation en direction du barrage du Jaunay où elles circuleront au sein d’une zone végétalisée. Les eaux sont alors mélangées à celles de la rivière et transitent lentement dans la retenue du Jaunay. Elles terminent leur circuit par l’usine de production d’eau potable du Jaunay qui rendra l’eau consommable pour les usagers.
Cette pratique existe déjà dans certaines villes et elle pourra être étendue surtout si l'expérience JOURDAIN s'avère positive et financièrement acceptable.
Il faudra que la Vendée sorte de sa dépendance de ses retenues et devra poursuive sa recherche d'autres ressources étant donné que l'utilisation de la désalinisation de l'eau de mer aujourdhui n'est pas viable économiquement.
Le Syndicat gestionnaire départemental "Vendée eau"qui a réussi, jusqu'à ce jour, à atteindre une production suffisante mais parfois très limite, d'eau potable devra faire front à deux contraintes le réchauffement climatique et les pollueurs qui renchérissent le coût du m3 traité pour dépolluer.
Face à cette situation le prix du m3 demeurera élevé....ce qui incitera peut-être le consommateur (y compris et surtout celui du monde agricole) à économiser et aussi à stocker l'eau de pluie.