L’ÉCOLOGISME : DANGER POUR LES VILLES QU'IL GÈRE
Dans le cadre des prochaines élections municipales de début 2026 Ouest France sous la plume d’Alexis BOISSELIER tente de « démontrer que l’écologie ça change la ville et que ça change la vie ». Ce propos est attribué à Léonore MONCOND’HUY, maire de POITIERS.
Changer en bien ou en mal ?
Pour conserver leurs villes, les écologistes comptent sur leur bilan. Voyons donc de plus près.
C’est vrai la Maire de Poitiers présente un bilan sécurité 2023/2024 positif mais les habitants poitevins et les chiffres constatent l’inverse. En 8 ans, sur l'ensemble de Poitiers, le nombre de cambriolages de logements est passé de 220 en 2016 à 389 en 2024 !
Nous oserons à peine parler du bilan d’Éric PIOLLE à GRENOBLE, autre maire catastrophe écologique.
C’est pourtant bien l’écologie qui a fait de GRENOBLE qui était une ville des plus agréables de France le modèle de dégradation en quelques années des conditions de vie qui peuvent frapper les habitants ces dernières années.
Cela n’empêche pas Simon PERSICO, directeur de Sciences Po GRENOBLE de dire dans son interview « Il n’y a eu aucun crash de gouvernance. Les villes ont été bien gérées...mais il n’y a pas eu non plus de révolution »...Le maire de Grenoble, Eric PIOLLE, ose même dire et écrire au sujet de l’insécurité et de la malpropreté de sa ville : « Éric Piolle : À vrai dire, je m'en fous un peu. D'abord parce que dans toute ville et tout lieu - j'avais regardé avant de m'engager dans la vie municipale - quand il ne reste plus que des attaques sur la propreté, la sécurité, ça veut dire qu'on a gagné quelques batailles culturelles par ailleurs. Parce que, quelle que soit la couleur politique de l'équipe en place, que ce soit pour les élus en place ou pour les habitants ou le débat public, on peut toujours se dire que la ville n'est pas assez propre et que la ville n'est pas assez sûr !»
Or, curieux hasard, dans la même page d’Ouest France nous trouvons un article « Quatre blessés par balle pendant le week-end à GRENOBLE »« Ces tentatives d’homicides ont « des liens avec le trafic de stupéfiants » a indiqué une source policière à l’AFP »
Nous pensons que les grenoblois doivent être surpris sur ce que Ouest-France laisse passer comme information sur la sécurité dans leur ville !
Autre ville aux mains d’un écologiste : Bordeaux. Citons la presse : « Les crimes et les délits sont en augmentation. Entre 2016 et 2019, les données du ministère de l'Intérieur montrent une hausse de 25,05% » et « Alors que l'insécurité ne cesse de progresser à Bordeaux, le maire écologiste de la ville, Pierre Hurmic, qui a toujours refusé d'armer ses municipaux, demande à Bruno Retailleau une compagnie de CRS à demeure. En attendant, le quotidien des Bordelais se dégrade un peu plus chaque jour, à cause des trafiquants, des drogués et des délinquants ».
L’ÉCOLOGISME TUE L’ÉCOLOGIE ET LA SÉCURITÉ DANS NOS VILLES
Elle est incroyable la capacité des politiciens écologistes de travestir la vérité.
Les intentions écologiques qui devraient être de sauver la planète peuvent être bonnes mais trompeuses, les réalisations sont catastrophiques. C’est à l’image depuis des décennies des congrès des partis écologiques...ils changent d’appellation comme d’autres partis mais leurs dirigeants sont toujours en guerre les uns contre les autres (voir l’atroce et immoral dossier du dirigeant Yannick JADOT ).
Par exemple EELV c’est l’international de l’écologie qui n’a pas hésité à tuer la filière française nucléaire ...pour faire plaisir aux grands frères écolo allemands. Il est vrai que morale et politique ne font pas bon ménage.
« Actu Bordeaux »: « Symbole de l'insécurité à Bordeaux, la maudite rue Élie Gintrac devient une affaire politique
Les pouvoirs publics ont intensifié leurs actions rue Élie Gintrac, envahie par les dealers, tandis que la droite s'empare du sujet devenu un symbole de l'insécurité à Bordeaux. »
Donc si nous comprenons bien pour les politiciens écologiques, la sécurité ne fait pas partie de la gouvernance d’un maire...alors que c’est une de ses principales compétences définie dans le Code Général des Collectivités territoriales CGCT.
Après ces critiques ce qu’on regrette le plus c’est l’attitude complice des politiciens même de droite qui, pour grapillionner quelques voix, se rapprochent des politiciens écologistes quitte à porter de mauvais coups à la France comme ce fut le cas avec la filière nucléaire, l'aéronautique, l'éducation...
Autre reproche, à la presse cette fois : l’article cité d'Ouest-France est particulièrement décevant : il voudrait nous faire croire avec cette fausse information que les politiciens écologistes sont des élus (maires) bons gestionnaires. Déontologiquement la liberté d’expression du journaliste a des limites dont celles de rapporter des faits vérifiés.
Rappelons que l'écologie est l’œuvre de tous...elle n'appartient pas à quelques apprentis politiciens qui dévoient les efforts pour sauver notre terre, à quel prix ?
L'écologie doit être défendue face à la petite meute d'ambitieux en quête non pas d'atteindre l'objectif louable de la sauvegarde de la planète mais d'atteindre des postes, des fonctions, des honneurs pour lesquels ils ne sont pas préparés. Quand dans une collectivité "écologique" la sécurité des concitoyens n'est plus assurée, plus une priorité, il y a danger !
Nous espérons que, lors de cette campagne électorale pour les prochaines « municipales », un vrai débat puisse avoir lieu sur la gouvernance des villes passées sous régime écologique.