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17 juillet 2024 3 17 /07 /juillet /2024 19:23
UNE POLITIQUE DU LOGEMENT DANS UNE COLLECTIVITÉ COMME LES SABLES D'OLONNE CELA SE PRÉVOIT, SE DÉCIDE ET CELA SE FINANCE

UNE POLITIQUE DU LOGEMENT DANS UNE COLLECTIVITÉ COMME LES SABLES D'OLONNE CELA SE PRÉVOIT, SE DÉCIDE ET CELA SE FINANCE

 

 

 

 

LES SABLES D’OLONNE : UNE GESTION FINANCIÈRE PRUDENTE ET DES PROJETS DE MANDAT QUI SE RÉALISENT

 

UNE CERTAINE SÉRÉNITÉ SUR LE PLAN DE LA GESTION FINANCIÈRE DE LA VILLE

Selon le rapport de la Chambre Régionale des Comptes de 2023 examiné lors du Conseil Municipal du 25 septembre 2023 la situation est rassurante : « La commune des Sables d’Olonne produit des informations financières, budgétaires et comptables de qualité...et jouit d’une bonne situation financière ». La fusion permet maintennat de dégager des moyens d'investir pour une politique sécurisée financièrement du mieux vivre dans la Ville.

 

LES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2025

EN FONCTIONNEMENT

Concernant les recettes la fameuse Taxe d’Habitation pour les Résidences Secondaires THRS pour la ville et l’Agglomération est en dessous de la moyenne des collectivités pour les blocs communaux comparables à ceux des Sables d’Olonne (ville et Agglomération) . Il n’y a donc pas matière à remettre en cause la décision prise en la matière qui d’ailleurs est généralise pour les collectivités concernées.

Il en est de même pour le Foncier Bâti et Non Bâti, dont les taux sont identiques aux exercices précédents.

Pour les autres recettes (jeux casino, droits de mutation, recettes des services...)  la municipalité joue la prudence sur une base prévisionnelle d’inflation de 2 % ou sur le stabilité.

Pour les dépenses, le poste principal est celui des frais de personnel (20,3 millions d’euros) qui est maitrisé et marqué par les effets positifs de la mutualisation entre Ville et Agglomération.

La dette de la Ville sera impactée par la hausse des taux d’intérêts mais le risque lié aux emprunts toxiques (hérités d'une gestion passée hasardeuse qui n'est pas malheureusement propre à cette collectivité) poursuit sa décrue et ne représentera en 2025 que 6% de la dette totale (10 % en 2020). Il est provisionné pour les intérêts à payer en 2025 3 millions d’euros soit 3 % de la dette.

La dette en fin 2025 s’élèverait à 100,2 millions d’euros et la capacité de la ville peut perdurer et rester sous la barre de désendettement de 7 années. La cote d’alerte est de 10 années.

Les recettes prévisionnelles de la Ville attendraient 74,1 millions d’euros en 2024 et 76,2 en 2025 pour des charges de fonctionnement estimées à 60,6 millions d’euros en 2024 et 61,7 millions d’euros en 2025 (soit une hausse raisonnable de 1,8%).

 

EN INVESTISSEMENTS

La Ville prévoit une enveloppe de 55 millions d’euros en légère diminution par rapport à la prévision 2024 qui était de 60 millions d’euros à comparer avec cet exercice 2024 dont l’estimation du « réalisé » serait aussi de 55 millions d’euros.

Les opérations qui sont programmées sont comprises dans le plan pluriannuel dont 15 millions d’investissements récurrents et 5 millions d’euros pour les opportunités d’achats de foncier.

En recettes, il est prévu le recours à l’emprunt pour un montant de 28,5 millions d’euros.

Rappelons que la CAF (Capacité d’AutoFinancement) serait de 14,5 millions d’euros pour 2025.

Comme prévu, l’endettement de la ville est maîtrisé et s’inscrit dans la trajectoire « prédéfinie dans les prospectives financières » : converger vers 7 années de capacité de désendettement.

Avec les recettes diverses dont 9 millions de subvention le budget investissement devrait s’équilibrer à 69 millions d’euros.

La ville des Sables d’Olonne reste en dessous des moyennes des taux des villes appartenant à la même strate pour les recettes fiscales et il en est de même pour la capacité de désendettement.

Il n’y a donc pas matière à suspicion de danger dont il est question quand la municipalité aligne des projets importants qui donc, pour l’instant, demeurent « finançables » sans excédent de recours à l’emprunt ni augmentation de la pression fiscale. La dette municipale ne flambe pas encore. Et ce d'autant plus que la maîtrise des dépenses de fonctionnement permet de dégager des capacités d'autofinancement dont la municipalité s’engage à assumer la pérennité sur cette fin de mandature (jusqu’au budget 2027)!

 

Nous avons donc du mal à comprendre et admettre pourquoi lors des débats budgétaires des doutes alarmistes peuvent être émis sur la gestion de la collectivité.

Les élus peuvent et doivent pouvoir mettre en doute les choix de la municipalité, s'y opposer avec fermeté, critiquer mais une fois ces choix adoptés et les financements fixés les projets doivent être menés à leur terme dans le cadre ainsi fixé.

La municipalité doit respecter ce cadre au niveau de ses engagements en matière d'endettement et en fonction de ses moyens financiers.

Il y a là peut-être matière à donner aux élus et aux citoyens un éclairage sous forme d’une information adaptée, compréhensible et accessible à tous les citoyens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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