LES HÔPITAUX MALADES DE LA BUREAUCRATISATION : QUI DÉCIDE ? COMMENT ? IL Y A DES PATIENTS ET DES SOIGNANTS QUI ATTENDENT ET SOUFFRENT
UN DÉSASTRE : LA BUREAUCRATISATION ET LA MÉDECINE, LA RECHERCHE, L’ÉNERGIE, LES TRANSPORTS, L’ÉCOLOGIE, LE MINISTÈRE DES FINANCES, L’ÉCOLOGIE...
BUREAUCRATIE
Un Pays a besoin au moins pour satisfaire aux exigences des fonctions régaliennes que l’État puisse disposer de serviteurs pour lui-même, pour les des Collectivités territoriales et le secteur public hospitalier, avec le risque d’une bureaucratie envahissante. La bureaucratie qui découle de ce besoin fondamental est un mal nécessaire mais dangereux, voire triés dangereux, pervers....
« Bureaucratie » désigne de manière péjorative une influence ou un pouvoir excessif de l'Administration dans les affaires publiques ou dans la politique. Les serviteurs de l’État dits fonctionnaires sont considérés par les français comme des improductifs et l’image de marque de cette catégorie de salariés qui représente 5,7 millions de personnes n’est pas très positive.
Le secteur privé représente 21 millions de salariés.
Pourtant, selon la dernière enquête Harris 63% des Français ont une bonne image générale des fonctionnaires mais seulement 10% déclarent en avoir « une très bonne image » Encore un paradoxe français mais il a au moins un fondement que nous tentons d'expliquer.
Aujourd’hui, la bureaucratie et sa croissance voire son invasion malsaine est remise en cause suite aux réactions post crises sanitaires et crise des retraites et aux recherches de responsabilités dans ces fiascos. La bureaucratie est montrée du doigt par l'opinion mais pas mise en cause.
N'oublions pas que la France avait une médecine exemplaire, enviée. Elle a désormais une médecine à la dérive. Sa bureaucratisation a donc détruit un fleuron du savoir-faire, savoir vivre français.
Pourtant, dès 2003, un rapport d’information de l’Assemblée nationale sur l’organisation interne de l’hôpital, dit rapport « Couanau » mettait en évidence les risques de bureaucratisation de l’hôpital et leurs conséquences sur la gestion non seulement des établissements hospitaliers mais aussi sur tout le système Santé français.
BUREAUCRATISATION EN FRANCE
On passe de la bureaucratie nécessaire à la bureaucratie envahissante et stérile qui gagne tous les secteurs.
Les régimes communistes se sont effondrés sous le poids de la bureaucratisation qu’avait déjà décrit, il y a bien longtemps avec humour, comme un fléau, l’écrivain Georges COURTELINE (1858-1929) :
Cela n’a pas servi de leçon à nos dirigeants et même à l’opinion publique qui ne manque pas chaque fois qu’un problème se pose de demander à l’État de faire toujours plus, de générer lois, règlement...et de la bureaucratie.
Ainsi l’État sort couramment de ses fonctions régaliennes pour faire tout y compris ce qu’il ne sait pas faire...alors, il improvise, il demande des rapports, crée des commissions, des Agences, fait intervenir des Cabinets conseils...
La machine infernale se met en route et à toutes occasions avec ses résultats : lenteur, lourdeur, complexification des procédures...Si le problème trouve une solution...ce qui est mis en place va demeurer et chercher à survivre par tous moyens en générant des besoins, enquêtes, contrôles...
Les décisions bureaucratiques sont alors difficilement compréhensibles, peu conformes au bon sens ou à la démocratie...les procédures exceptionnelles parfois inutiles sont pérennisées.
Par contre ce qui est actif et positif comme la médecine de ville est tellement harcelé par la bureaucratisation que ses effectifs fondent comme neige au soleil ceux qui ont inventé le médecin référent et tout ce qui a suivi n’ont pas pensé qu’ils allaient créer des déserts médicaux. La bureaucratie au nom de statistiques très contestables continue à vouloir tuer le médecin de famille et décourage les vocations chez les jeunes et pire des médecins en place découragés plient bagage. Bravo à ARS et compagnie et aux têtes dites pensantes du Ministère de la Santé.
LES FAISEURS DE BUREAUCRATIE RESPONSABLES IRRESPONSABLES
La bureaucratie envahissante ce n’est pas de la génération spontanée. C’est devenu un système !
Nos dirigeants, issus de l’énarchie et ou du clan oligarchique qui gouverne, comme ils n’ont pas le savoir mais veulent gober toutes les occasions de crises, dysfonctionnements... pour exister et appliquer leur remède miracle cité ci-dessus : un problème doit être résolu par ce qui va générer de la bureaucratie : commission, conseillers, bureaux d’études, Agences...sont mis en place pour résoudre le problème.
D’une part, ainsi le haut fonctionnaire ou chargé de mission, conseiller responsable du dossier veut garder la main mise sur son trésor.
Mais, d'autre part, comme il n’est pas capable de trouver et gérer la solution au problème posé et que surtout il ne veut pas prendre trop de responsabilités, il va créer des usines à gaz avec comités, commissions...qui vont générer de la bureaucratie à tout va !...que de temps, d’énergie et d’argent perdus.
Vous trouvez cela dit gentiment et écrit dans tous les rapports de commissions d’enquête Sénat et Chambre des Députés, analyse de la Cour des Comptes et du Conseil d’État, rapport du Conseil Économique Social et Environnemental...
Reprenons COURTELINE face à la déresponsabilisation des décideurs au plus haut niveau grâce au système de bureaucratisation décrit et même épluché par les grands commis de l'État :
« C'est étrange que certains commettent des délits quand il y a tellement de façons parfaitement légales d'être malhonnête. »
C’est cette procédure et cette maffia qui la gère qu’il faut d’urgence donc remettre en cause mais ce sera chose difficile dans la conjoncture actuelle avec le Président de la République qui lui-même a opté pour ce système.