DERRIÈRE CETTE FAÇADE LES "CONSEILLERS"AVEC LA PUBLICATION DE LEURS TRAVAUX TENTENT D'ALERTER LES FRANÇAIS
L'AVERTISSEMENT DE LA COUR DES COMPTES SERT À QUELQUE CHOSE MAIS C’EST TROP PEU POUR FAIRE CHANGER LA POLITIQUE DU PRÉSIDENT MACRON
Certes, le travail sérieux, laborieux et trop silencieux de la Cour des Comptes est considéré, un peu à juste titre, comme inutile puisque ses recommandations le plus souvent ne sont pas suivies.Comme elle ne sanctionne pas les dérapages qu’elle relève effectivement, on peut donc souvent se demander à quoi ont pu servir ses « observations » et « rapports ».
Le titre de ces éminents serviteurs de l’État qui travaillent au sein de la Cour des Comptes est d’ailleurs celui de « conseiller » et non de juge et sanctionneur : on n'a jamais vu des comptes aller en prison !
Mais ses travaux notamment ses rapports ont le mérite d’être et donc de faire un peu réfléchir. C’est un peu comme une alarme qui, une fois qu’elle a poussé son cri, laisse les voleurs faire leur sale boulot puisque la police ne se dérangera pas.
Mais, au moins avec les rapports des Cour des Comptes, les élus et normalement les citoyens ne peuvent pas dire qu’ils ne savaient pas.
Au fil du temps, la Cour des Comptes tisse sa toile et ses compétences s’élargissent.
La Cour des comptes est ainsi le « juge » ou plutôt le sur-contrôleur des comptes publics mais il n’est pas que cela.
Elle « assiste » aussi le Parlement dans le contrôle de l’action du Gouvernement. Cette mission, figurant dans la Constitution (article 47).
LE RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES : ALERTE AUX DÉPENSES PUBLIQUES : LA France MAL GÉRÉE ET CELA NE VA PAS CHANGER
Ainsi son rapport 2023 qui vient de sortir était attendu après la crise sanitaire pour savoir où va la France, où va son État tentaculaire qui consomme 56 ,6% du PIB. Les dépenses excessives de l’État conduisent à la faillite du pays.
Nous nous sommes donc penchés sur ces rapports pour vous en donner la teneur et alerter les français.
L’édifice État français est très mal géré.
« Les expériences passées (révision générale des politiques publiques - RGPP, modernisation de l’action publique -MAP, action publique 2022 - AP 2022), dont la capacité à identifier et mettre en œuvre des montants conséquents d’économies s’est révélée limitée, montrent que la réussite réside dans une volonté politique forte et une adhésion collective de tous les acteurs de la dépense publique.»
Cette belle conclusion est sans appel :
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- Il faut que l’État dépense mieux et moins,
- L’État ne sait pas faire des économies,
- Sauf s’il y a une réelle volonté politique qui est loin d’être évidente la France fonce droit dans le mur !
LA COUR DES COMPTES INTERPELLE UNE NOUVELLE FOIS LE PRÉSIDENT MACRON : AVEC UN CONSTAT QU’IL FAUT REDRESSER LA BARRE TOUT DE SUITE
« Malgré les critiques qu’elle exprime sur les objectifs et les hypothèses du projet de loi de programmation des finances publiques, la Cour rappelle, comme elle l’a fait à plusieurs reprises, la nécessité que la France dispose d’une telle loi pour respecter ses engagements européens et crédibiliser ses objectifs de finances publiques à moyen terme
La situation actuelle des finances publiques ne permet plus de repousser à nouveau le nécessaire retour à une trajectoire soutenable et durable. »
« UN PROGRAMME DRASTIQUE POUR INFLÉCHIR LE RYTHME DES DÉPENSES SANS ATTENDRE DEMAIN »
« Il sera donc essentiel à l’avenir de faire preuve de sélectivité dans les dépenses comme dans les baisses discrétionnaires de prélèvements obligatoires, d’engager des réformes ambitieuses dans certains secteurs clés pour infléchir durablement le rythme de la dépense, sans repousser les efforts à la fin de la période de programmation, et de faire du renforcement de son efficience une priorité de premier rang. »
OR, LE PROGRAMME 2023/2027 PRÉSENTÉ PAR LE GOUVERNEMENT ET LE PRÉSIDENT MACRON N’EST PAS CRÉDIBLE ET INCOMPATIBLE AVEC UN REDRESSEMENT NÉCESSAIRE ET URGENT
En conséquence, compte tenu de cela et du niveau de la dette et des dépenses publiques, les risques sont identifiés :
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- les sanctions des marchés financiers dont le risque de faillite comme ce fut le cas pour la GRÈCE,
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- le Président Macron et son ministre Bruno LEMAIRE continuent leur politique de fuite en avant puisqu’ils annoncent un plan qui ne fait que « repousser les efforts à la fin de la période de programmation » comme par hasard après 2027, fin de ce quinquennat.
Donc, le Président de la République en s’obstinant dans sa politique dépensière « quoi qu’il en coûte » laissera en 2028 et peut-être avant une France en faillite !