DEUX DOSSIERS MAIS D’IMPORTANCE TRÈS DIFFÉRENTE : LES RETRAITES ET LA GUERRE !
Dans nos précédentes parutions, nous avons insisté lourdement sur cette réforme des régimes de retraite sur laquelle s’essoufflent Président de la République arbitre et joueur impénitent, le Parlement qui s’écroule et s'égare dans un marathon à faire au pas de course sur des textes illisibles et des procédures tordues, le peuple souverain qui manifeste son désaccord sur une histoire de "64 ans" sans s’avouer le vrai motif d’une colère peut être justifiée.
Soyons lucides : la réforme des retraites n’est ni une réforme importante ni une réforme urgente.
Par contre, la guerre à nos portes est une question importante dont le Parlement a omis l’existence. Elle a pourtant été évoquée par le Président pour un constat alarmant : La France n’a presque plus d’armée et plus d’armement performant et opérationnel, plus de pétrole et de gaz...
Il est quand même extraordinaire que, depuis un an, il n’y ait pas eu aucun débat au Parlement alors que le Chef de l’État est bien le chef des Armées mais son pouvoir comme celui du gouvernement en la matière sont contrôlés par le Parlement.
En effet, Le Parlement contrôle le Gouvernement par des moyens d’information et d’investigation et par la mise en jeu de sa responsabilité. Cette mission a été réaffirmée par la révision constitutionnelle de juillet 2008 (art. 24), qui l’a placée au même niveau que l’élaboration de la loi.
UN GRAND DÉBAT SUR LA POSITION DE LA FRANCE ET LA MENACE RUSSE EST PLUS JUSTIFIÉ QU’UN PSEUDO DÉBAT SUR LES RETRAITES
La menace de la guerre est plus importante qu’une menace inexistante sur les retraites.
Aujourd’hui, le peuple français est informé et mal informé sur les retraites et, par contre, il est totalement désinformé sur l’engagement français en UKRAINE ! qui est quand même est un drame aux portes de la France. Si on prête attention aux propos du Président russe POUTINE, son pays est en guerre contre la France...la France est donc en guerre !
S’il y a, sur cette guerre, une faute pas innocente de désinformation, de la part du Président de la République et de son gouvernement, il y a aussi une faute des médias complaisants et subventionnés.
Le peuple souverain a le droit de savoir et le Président de la République et le Gouvernement ont le devoir d’informer le peuple souverain.