IL FAUT ÉVITER À EMMANUEL MACRON DE COMMETTRE UNE FAUTE, PIRE UNE ERREUR GRAVE
Oser ou faire croire au bon peuple qu’un référendum va changer la face de ce monde et permettre d’influencer les caprices de la climatologie…c’est de la démagogie pure et dure.
Voir aussi :
https://www.olonnes.com/2020/12/rechauffement-climatique-un-referendum-inutile-suite-2.html
Le temps n'est pas aux amusettes sous les lambris de l’Élysée : il y a tant d'autres choses plus urgentes, plus importantes sous le règne exécrable de la COVID-19.
Heureusement, les sages constitutionnalistes, en général, férus des leçons d’histoire, savent que le référendum constitutionnaliste est le meilleur comme le pire. Le pire a déjà eu lieu deux fois sous la 5ième République. Sous de Gaulle et sous Chirac.
Les constitutionnalistes alliés aux autres rédacteurs de textes et penseurs n’ont certes pu établir des barrières contre COVID-19. Mais, par contre, ils ont su élever des murs quasiment infranchissables pour dissuader les apprentis-sorciers qui, pour des petites affaires personnelles, veulent s’accaparer la Constitution française.
Le sujet brule les plumes et les éditorialistes sur ce thème, eux-mêmes, ne respectent même pas la trêve de Noël.
La ficelle est trop grosse et ils travaillent d’arrache-pied pour empêcher le Président de la République de commettre une grosse faute qui serait suicidaire pour une éventuelle tentative pour une deuxième mandat en 2022
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BIS REPETITA NON PLACENT : MONSIEUR LE PRÉSIDENT « EN MARCHE…ARRIÈRE »
Il ne faut pas tactiquement qu’en s’entêtant, le Président de la République réussisse à souder une opposition dissoute dans les magmas des querelles intestines et personnelles d’une gauche qui sombre et d’une droite sans tête unificatrice dans laquelle le peuple centriste majoritaire se reconnaitrait pour chasser le Président actuel.
Il avait déjà reculé en 2018 sur sa première tentative de référendum vers laquelle le journaleux écolo réalisateur, homme d’affaires, opportuniste donneur de leçons et enrichi Nicolas HULOT le poussait.
Conseillé par la peur et par les Gilets Jaunes, le Président avait donc retiré avec sagesse son projet.
En 2020, il s’est laissé engluer par les prétentions irréalistes de 150 français réunis au sein de « sa » Convention Citoyenne pour le Climat CCC. Un truc qui se révèle ingérable et auquel les français à juste titre ne croient pas : des « tirés au sort » qui, auparavant ont été triés et choisis, ne peuvent constituer un « échantillon représentatif de 66 millions de français ». D’ailleurs, à part quelques-uns qui se sont retirés…les 132 restant ne se sont pas aperçus lors des séances de travail et lors de l’écriture des propositions qu’ils étaient manipulés par les conseillers qui leur furent imposés. Le texte débordait de références et de projets d’engagements qui ne pouvaient pas provenir de ces seuls 150 délégués !
Ainsi, la CCC née dans l’ambiguïté se révèle maintenant gênante et le Président MACRON, père de la Convention Citoyenne pour le Climat, ne savait plus quoi dire aux 132 qu’il avait conviés pour un large débat en ce début décembre…et il leur a fait la promesse d’un référendum …qu’il a eue d’ailleurs la sagesse d’assortir d’un SI…
En effet, avec ce SI..., il pourra dire : pas de référendum, c’est pas de ma faute…c’est la faute aux réactionnaires nihilistes du Sénat, voire de l'Assemblée…que la France protège par sa Constitution. Sénat, que je ne peux même pas réformer !
Il avait d’ailleurs préparé le terrain en disant « Je ne veux pas dire que parce que les 150 citoyens ont écrit un truc, c’est la Bible ou le Coran ! ».
Un petit effort et le Président enfermera son projet de référendum dans une armoire à l’Élysée, s’attèlera sérieusement et de manière réaliste à œuvrer avec l’Europe et l’ONU pour que soient prises les mesures concernant le climat décidées conjointement. Cela ne nous empêchera pas de penser que la CCC fut une expérience qui n’aurait jamais dû être réalisée : perte de temps, d’énergie, d’argent…de Gaulle aurait dit « foutaise ! »
Si jamais le Président MACRON poursuivait dans la voie Référendum, humblement nous lui demanderions de prendre en considération ce qu’écrit l’éditorialiste de l’IREF Jean-Philippe DELSOL en conclusion de son article de ce 20 décembre 2020 :
« Si l’une des chambres du Parlement s’y oppose, le référendum n’aura pas lieu. Espérons donc que l’une des deux assemblées parlementaires au moins sache refuser de sacrifier à cette parodie de démocratie que le Président met probablement en scène dans un but purement électoral, risquant ainsi l’avenir de la France pour de petits intérêts qu’il ne réussira peut-être même pas à préserver.