BANDEROLES, RASSEMBLEMENT DES OPPOSANTS AU PROJET DEVANT L'HÔTEL DE VILLE DE CHÂTEAU D'OLONNE LE18 AOÛT 2009
LA LOGIQUE INFERNALE QUI MÈNE INEXORABLEMENT LES GRANDS PROJETS MUNICIPAUX À L'ÉCHEC
suite de
Au moment où le pays entre en campagne électorale pour les "municipales 2020" ce dossier est livré à la réflexion des citoyens électeurs sur l’importance de ce choix qu'ils auront à faire pour leurs élus locaux et sur les conditions d'exercice de leurs fonctions.
Pour illustrer notre propos nous poursuivons l'analyse du dossier TRIVALIS TRIVALONNE usine TMB (traitement des ordures ménagères résiduelles : 300 à 400 kilos par habitant par an) puisqu'il est revenu incidemment à l'ordre du jour dans notre commune suite à la motion votée en Conseil communautaire des Sables d'Olonne Agglomération.
Ce dossier avait été révélé au public en 2009 quand le Conseil Municipal de Château d'Olonne a dû se prononcer sur l'édification de l'usine TMB sur le territoire de la commune, à la limite de la commune voisine de Sainte-Foy : conseil municipal tendu, manifestation à l'extérieur, banderoles sur les murs de la mairie...
L'ÉCHEC TECHNIQUE DE L'USINE TMB ET DE LA FILIÈRE TMB
Depuis longtemps la VENDÉE avait un sérieux problème de traitement des déchets : elle devait "exporter "ses déchets pour les faire traiter dans les départements voisins.
Elle avait choisi initialement de construire des incinérateurs dont on découvrait les graves méfaits de ce type d'installation sur l'environnement et la santé publique.
D'où une crise qui s'acheva par un rejet de la population et le retrait du projet d'incinérateurs par TRIVALIS Syndicat Départemental (www.trivalis.fr) et par le Département.
Les autorités départementales responsables du traitement des déchets étaient alors en panne de solution !
Est sortie du chapeau la solution miracle : l’usine de traitement mécano biologique TMB proposée aux élus par un groupe industriel désuni des géants VEOLIA, VINCI, SUEZ qui a laissé le champ libre au groupe espagnol ACS et à sa filiale URBASER. Celle-ci a bien su manipuler les élus vendéens avec son produit TMB...qui n'a jamais pu atteindre les objectifs prévus (que d'articles mensongers a-t-on pu lire sur ce sujet !) et le jugement de l'Autorité Gouvernementale ADEME nuancé en 2008 est maintenant et depuis 2014 sans pitié :
"Avec les règles actuelles, qui devraient être renforcées, de trop nombreux TMB ne parviennent pas déjà à remplir leurs objectifs en termes de qualité et de rendement en compost. Aussi, l’ADEME appelle-t-elle les collectivités à la prudence."
Donc on construit une usine à compost i ne produira que peu de compost et quel compost ?
L'autorité gouvernementale ADEME a donc mis en garde les élus et supprimé ses aides à cette filière.
En effet, le compost jugé initialement de qualité suffisante au niveau des normes comporte de graves défauts ainsi que l'usine qui le produit :
- polluant : pollutions olfactives, pollutions sonores, risque de pollution des eaux car l'usine est construite sur les sources du cours d'eau TANCHET, alors que les élus et l'industriel assuraient que toutes les dispositions étaient prises pour que les riverains n'aient à subir aucune gêne en 2019 ceux-ci souffrent et le disent,
- pollution des sols avec l'épandage de compost en Vendée...les agriculteurs d'autres départements ont refusé cet épandage car
- il comporte des dangers : présence de métaux lourds, résidus de médicaments, particules de pièces de plastique...
- l'accumulation de ces résidus non traités dans le sol tue les sols,
- l'accumulation de produits toxiques constitue un danger pour les populations consommant les produits issus des terres qui ont bénéficié de ces poisons !
Les promesses de production de compost même quantitativement ne sont pas tenues et loin s'en faut ! L'industriel a-t-il été mis en demeure par la CCO puis l'Agglomération et TRIVALIS de prendre en charge les conséquences de sa déficience ? À notre connaissance NON !
Le Conseil Départemental et TRIVALIS cachent soigneusement ces vérités aux citoyens et aux élus de base qui n'ont aucune connaissance en la matière et ne peuvent donc juger la situation d'échec total que les maires et adjoints ne peuvent et ne doivent pas ignorer. C'est une affaire entre grandes personnes ! Sauf que c'est la collectivité qui paye, vous et nous !
Les Associations de défense des consommateurs et et de l'environnement sont soigneusement tenues à l'écart et même exclues des commissions de suivi. C'est un aveu : il faut cacher la vérité aux citoyens.
Tous les risques, désagréments générés par cette usine ... que certains (élus ou citoyens) découvrent sont consignés dans le dossier d'enquête publique de 2009 (voir prochain article)...les élus ne peuvent jouer l'ignorance.
La prise de parole du seul élu adjoint au maire de Sainte-Foy qui a réagi, Noël VERDON, lors du dernier Conseil Commanditaire, ne fut pas à la hauteur du désastre dont il faudra bien parler, le maire de Sainte-Foy vice-président de la Communauté d'Agglomération était absent pour ce conseil communautaire !
Concluons ce chapitre en disant que TECHNIQUEMENT l'USINE TMB EST UN DÉSASTRE PEUT-ÊTRE UN SCANDALE.
Pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur le dossier TMB, nous recommandons ce lien :
https://www.cercle-recyclage.asso.fr/images/stories/pdf2/dossier-tmb.pdf
À SUIVRE... LES AUTRES ÉCHECS DE CE PROJET
UNE SAINE GESTION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES EST-ELLE CHOSE IMPOSSIBLE ?
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