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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 11:24
BAS LES MASQUES !

BAS LES MASQUES !

CRYPTO ÉCOLOGISTES, SOCIALISTES, DÉFENSEURS DE LA NATURE PRÊTS À TOUTE TRAHISON

 

L'occasion nous est malheureusement donnée de crier notre indignation face à l'attitude d'élus ou ex élus, face à des responsables d'Associations qui disent défendre un idéal et/ou l'intérêt général et qui, par opportunisme ou intérêt personnel, retournent leur veste et acceptent des compromissions en envoyant aux oubliettes leurs engagements.

LES MAUVAIS EXEMPLES

Prenons l'APNO, Association dite pour la Protection de la Nature au Pays des Olonnes liée à la LPO Ligue de Protection des Oiseaux.

Cette association mène de très bonnes actions d'informations et de terrain et dispose d'adhérents actifs et généreux. Ils sont trahis.

En effet, nous avons eu la désagréable surprise de voir cette association (ou au moins ses dirigeants) trahir son objet social en volant au secours du maire de Château d'Olonne pour le dossier du dévoiement de la Route Littorale. Ce projet rejeté par la population va massacrer cette partie du littoral (impasse du Fief Saint Jean), polluer, défigurer le secteur de l'Abbaye Saint Jean D'Orbestier, attaquer des zones humides, massacrer les finances locales au profit de ??? .... Cette  Association déshonore jusqu'à son nom et sa raison sociale (défense de la nature) pourquoi ?...pour quelques subventions, avantages et honneurs ? La honte.

 

L'élu écologique Laurent AKRICHE rejoint l'APNO pour défendre le projet de massacre du littoral cité ci-dessus. Laurent AKRICHE n'en n'est pas malheureusement à une trahison près puisqu'il fut un défenseur de la fusion des années durant avant de retourner sa veste...Laurent AKRICHE, un homme, dévoué à sa façon, à la chose publique, candidat récidiviste aux élections, là aussi déçoit encore une fois. D'ailleurs, il est à la peine dans sa position ambiguë au conseil municipal de Château d'Olonne où il brille par sa méconnaissance des dossiers lors de ses interventions et gâche le crédit de sympathie qu'il pouvait attirer parfois.

 

Ajoutons au palmarès un autre élu, Anthony PITALIER, élu castelolonnais  socialiste qui lui aussi a sauté au cou du maire de Château d'Olonne lorsque celui-ci était bien à la peine sur le dossier fusion. Maintenant, on ne l'entend pas sur le projet de dévoiement de la route littorale. Il  trompe ses électeurs socialistes et brille par ses absences répétées  aux conseils municipaux et communautaires. Celui qui trompe ainsi ses électeurs se permettait de donner des leçons aux autres élus. 

 

Abuser des bénévoles, abuser des militants  qui s'engagent pour une juste cause est insupportable. Cela nous contraint à dénoncer un état de fait qui choque nos concitoyens. Ceux qui trahissent ainsi leur engagement participent à l’écœurement des français pour l’engagement dans le bénévolat, pour l’engagement citoyen. Il faut avoir l’honnêteté du devoir de dénoncer cela.

 

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 22:24
LES MARCHÉS PUBLICS CONVOITÉS, ENCADRÉS...CELA N'EMPÊCHE PAS LES DÉRIVES

LES COLLECTIVITÉS LOCALES MOTEURS DE L'INVESTISSEMENT (70 % des investissements publics ) MAIS AUSSI UN CONSOMMATEUR TRÈS DÉPENSIER QUI ATTISE LES ESPOIRS DES VENDEURS

60 milliards d'euros d'investissement par an !

des budgets estimés en cumuls toutes collectivités territoriales confondues à 250 milliards d'euros

Ces sommes colossales dans leurs engagements et dans les processus d'achats et de ventes sont très encadrées pour sauvegarder la bonne utilisation des fonds publics.

 

RAPPEL DE LA TRISTE RÉALITÉ

L'émission d'hier soir d'Elise LUCET, CASH INVESTIGATION, a démonté pour le grand public les mécanismes qui vicient justement la bonne utilisation des fonds publics. Les téléspectateurs ont pu découvrir les voies qui mènent aux trafics d'influence, prises illégales d'intérêts, favoritisme, surfacturations aux collectivités, marchés publics truqués...dont sont victimes souvent consentantes ou complices nombre d'élus particulièrement dans les domaines EAU, DÉCHETS, TRANSPORTS...

Sur ce blog nous avons dénoncé des cas délictuels caractérisés surtout sur la base de dossiers en notre possession et  sur celle des observations de la Cour des Comptes...

 

Et qu'est-ce que cela a changé : RIEN !

 

Le citoyen accepte, courbe l'échine. Il ne cherche pas à s'informer, à aller plus loin, à adhérer à des associations de défense du citoyen et de consommateurs, à soutenir les mouvements anti-corruption...la passivité et la résignation sont le lot commun.

C'est aussi désespérant que démotivant.

 

Vous pouvez voir ou revoir l’émission

https://www.france.tv/france-2/cash-investigation

 

 

 

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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 18:08
...LINKY, PARLONS EN. LE CITOYEN CLIENT DOIT-IL TOUT ACCEPTER ?

...LINKY, PARLONS EN. LE CITOYEN CLIENT DOIT-IL TOUT ACCEPTER ?

LINKY : UN COMPTEUR ÉLECTRICITÉ DONT LA POSE S'IMPOSE ?

UN DIKTAT INTOLÉRABLE

Le citoyen est taillable et corvéable à merci. Il n'a pas le droit de dire OUI ou NON par exemple au changement de son compteur d'électricité.

EDF a décidé de changer vos compteurs. Donc, même si cela vous importune, vous devez accepter ce changement et les conditions dans lesquelles il est fait.

Excusez, il ne faut pas dire EDF mais ENEDIS ex ERDF démembrement d' EDF dont l'image est ternie...et aussi histoire d'embrouiller l'ex usager (ne pas écrire "usagé", même pour les personnes âgées) qui aurait dû devenir et mériter le qualificatif de "client".

 

LA LIBERTÉ DE DIRE NON N'EXISTE PAS AVEC EDF ENEDIS

Pour différentes raisons, nombre de clients, de collectivités ne veulent pas d’installation du nouveau compteur baptisé LINKY. Il y a donc bien un problème.

 

Les motifs de refus sont principalement :

- les problèmes de santé : des personnes peuvent être allergiques aux ondes électromagnétiques qui, pour des hypersensibles, peuvent engendrer malaises, maux de tête...

- pour des problèmes de sécurité : des incendies furent ou auraient été provoqués par ces compteurs,

- problème de confidentialité et de sécurité ce compteur communiquant enregistre et transmet les informations sur votre consommation en suivi permanent même si elles ne sont transmises qu'une fois par jour (sûr ?). Cela est donc un espion installé en permanence chez vous. Qui garantira que les informations collectées resteront confidentielles et pas exploitées à des fins autres que la consommation et facturation d'électricité ?

- problème économique : qui a intérêt à cette dépense fabuleuse ? EDF et sa filiale ENEDIS.

EDF et sa filiale vont gagner de l'argent avec le nouveau compteur pourquoi ne pas faire bénéficier le client d'une baisse sur sa facture ?

La Cour des Comptes est formelle :  "un investissement de près de 5,7 Md€ courants, soit environ 130 € par compteur installé. Il est, in fine, payé par le consommateur. " La Cour des Comptes suggère des solutions pour amortir le coup et coût pour le consommateur...conseil mais pas consigne.

 

Donc le client usager est condamné : 

- à changer son compteur et supporter les risques du nouveau compteur,

- à payer un surcoût,

- à se taire.

 

OBLIGATION  "CE CHANGEMENT DE COMPTEUR EST-IL OBLIGATOIRE?"

La question est ainsi posée sur le courrier adressé aux clients

Réponse (en gras) "OUI" 

"Ce matériel imposé est mis à votre disposition et ne vous appartient pas. L’accès à chaque compteur est inscrit dans les conditions générales de vente du contrat d'électricité et le projet est encadré par la loi."...au moins c'est clair : paye et tais-toi, c'est la devise d'EDF ?

 

Donc :

1)C'est la "loi", mais d'ailleurs laquelle ? Le silence sur cette loi est éloquent. Le fait de ne pas citer le texte est cause de soupçon. Serait-ce un simple décret et non une loi ?

2)Le consommateur va payer un compteur qui ne lui appartiendra jamais.

3)Le consommateur est payeur mais a le seul droit de se taire.

3)La pose du compteur peut se faire en l'absence du client qui aurait dû être prévenu...mais ne l'est pas toujours...qui plus est EDF peut violer son domicile.

 

CONCLUSIONS

Une opération peut-être nécessaire...mais alors pourquoi certains pays refusent LINKY ?

Une obligation mais en cas de refus...la sanction pourrait-être la rupture du contrat de fourniture d'électricité...voilà le beau chantage  que propose le Service Public !

Pourquoi le client subit-il une obligation nouvelle et un SERVICE PUBLIC peut-il imposer au lieu d'utiliser le volontariat ? D'autant plus que ce volontariat couplé avec une baisse des tarifs pourrait bien marcher.

Décidément l'élève EDF mérite un zéro pointé et la révolte de ses clients. EDF pourrait ainsi apprendre à ses dépens qu'un service public est au service du public et qu'à force de se moquer des clients il risque le pire : une réaction de rejet.

Nous ajouterions que les clients n'ont pas à payer la gestion désastreuse d'EDF et de ses filiales et ne veulent pas payer les erreurs d'AREVA, des FLAMANVILLE et autres EPR, de la dette EDF...

 

Une bonne information sur

http://www.lemonde.fr/economie/video/2017/12/03/linky-pourquoi-ce-nouveau-compteur-electrique-pose-question_5223886_3234.html

 

VOUS,, CLIENTS EDF, RENSEIGNEZ-VOUS...N'ACCEPTEZ PAS TOUT ...il existe des associations de consommateurs, interrogez-les.

 

 

 

 

 

 

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 21:46
LES COMPTES DE L'EAU NE SONT PAS CLAIRS

LES COMPTES DE L'EAU NE SONT PAS CLAIRS

AGENCES DE L’EAU 2.5 MILLIARDS DE BUDGET AFFECTÉS A DES MISSIONS INSTITUTIONNELLES DE SERVICE PUBLIC SUR LESQUELS POMPE L’ÉTAT

DÉNONÇONS LE DÉTOURNEMENT

Vu le train de vie de l’ÉTAT qui ne diminue pas et, au contraire, va augmenter en 2018, pour payer ses fins de mois sans augmenter trop la dette, l’État pompe auprès des budgets comme celui des AGENCES DE L’EAU .

Ce pompage clandestin a fait un peu réagir députés et sénateurs lors du vote de la loi de Finances puis comme la majorité est aux ordres et qu’il ne faut pas déplaire au ROY ils ont laissé filer? Ce n’est pas leur argent !

Les curieux ont bien noté que sur leurs factures d’eau (en fin de décompte) il y a deux lignes réservées aux taxes spécifiques qui  s’ajoute donc à la TVA

  • Une ligne pollution domestique AGENCE DE L’EAU
  • Une ligne modernisation des réseaux AGENCE DE L’EAU

Le prélèvement n’est pas négligeable puisque sur une facture de 400 euros il représente environ 50 euros.

 

QUEL BIDULE LES AGENCES DE L’EAU ?

Les Agences de l'eau sont financées en majorité par la redevance figurant sur la facture d'eau payée par le consommateur. Ces agences sont chargées de mettre en œuvre la politique de l'eau sur leur territoire. Elles ont notamment pour objectif de préserver la ressource en eau. Pour cela, elles doivent aider les collectivités locales à moderniser les stations d'épurations, à renouveler le réseau de canalisation ou encore à prévenir les risques d'inondations en créant par exemple des zones sèches. 

 

UNE GESTION QUI N’EST PAS TRANSPARENTE

 

La Cour des Comptes a étrillé les agences de l’eau pour leur gestion et même révélé des conflits d’intérêt.

 

http://www.lemonde.fr/ressources-naturelles/article/2015/02/11/la-cour-des-compte-etrille-la-gestion-des-agences-de-l-eau_4574335_1652731.html

 

Nous avons recherché  en vain un budget consolidé 2017 des 6 Agences de l’Eau.

 

Il faut en conclure que l’eau que nous consommons doit être plus claire que les comptes de l’Agence de l’eau

 

Et pourtant ces comptes font partie de la Loi de Finances. À quoi servent députés et sénateurs, Cour des Comptes, contrôleurs financiers…  ?

 

LES AGENCES DE L’EAU UN DÉTOURNEMENT DES FONDS PUBLICS  ET UNE POMPE À FINANCES POUR UN ÉTAT DÉPENSIER

 

Les taxes, les agences, les établissements publics...trop souvent un moyen de détourner fonds publics, de caser des petits copains dans ces fauteuils dorés et de créer des tentacules invisibles d’un État déjà tentaculaire. Comme toute AGENCE créée par l’État il s’agit accessoirement d’un moyen d’offrir à des élus ou ex élus des reconversions et suppléments d’indemnités.

Signalons aussi la création du poste d’ambassadrice des Pôles pour Ségolène ROYAL…qui paye déplacements, réception de Madame ex Ministre, ex …? Le contribuable.

 

Ce n’est pas le hasard si le nouveau gouvernement a déjà créé 8 taxes supplémentaires…on n'augmente pas  trop les impôts, on crée des taxes ! Avantage : l’utilisation de ces taxes est mal contrôlée. Mais en prime pour le citoyen, c'est injuste…car la taxe est assise sur la consommation. Un ménage avec 2 enfants consomme 4 fois plus qu’un célibataire ! Idem pour le gaz, le gasoil, le fioul domestique…et, bizarrement ce sont toutes ces taxes qui augmentent en 2018. Voilà le pseudo changement?

 

Le principe est condamné lors de chaque période électorale et les élus suivants eux accroissent le nombre d’Agences ou autres sociétés et institutions annexes dont la gestion peu contrôlée permet plus de truandage et détournements que les fonds publics figurant dans le budget de l'État.

 

 

ET VOILÀ CE QUI EST DÉNONCÉ : 25 % DES RECETTES DES AGENCES DE L’EAU VOLÉES PA L’ÉTAT

Il est certain  que lorsque nos hauts fonctionnaires sont habitués à ce genre de pratique ils peuvent croire alors que tout est permis quand on est à certains postes particulièrement au ministère des Finances (BERCY)

Cinq des sept présidents des comités de bassins de l'Agence de l'eau  étaient réunis ce jeudi à Dijon à l'initiative de François SAUVADET pour alerter l'opinion publique sur la hausse des prélèvements de l’État sur la redevance eau.

Selon eux, 25% du budget des agences de l'eau est prélevé par l’État.

 

AGENCES DE L’EAU : DE NOUVEAUX OBJECTIFS AVEC DES MOYENS EN BAISSE

L'Agence de l’eau a été créée pour assumer une mission de service public. Les moyens sont fournis par ce qui est pris sur chaque facture d’eau  mais pourquoi et de quel droit l’État pique « notre argent » …pour payer dépenses somptuaires ou les grosses fautes commises par les gouvernements successifs.

Quand les français sortiront-ils de leur résignation pour reprendre la Bastille, abolir les nouveaux privilèges et châtier les voleurs installés dans le temple?

Il faut dénoncer ces truandages comme le fait timidement Monsieur François SAUVADET

« Si l'on en croit les comités de bassins, les prélèvements de l’État pour 2018 se chiffrent à 25% du budget des agences de l'eau, environ 2 milliards d'euros.

Pour François Sauvadet, président du comité de bassin Seine-Normandie, "c'est un manque à gagner de 160 millions d'euros." L’État justifie cette ponction par un transfert vers l'Agence française de biodiversité, l'Office national de chasse et de la faune sauvage ou encore les Parcs nationaux. "On nous demande de répondre à de nouveaux objectifs en matière de préservation de la ressource comme de prévenir les inondations ou les périodes de sécheresse, tout en baissant les moyens des agences.

Le budget de l'eau ne peut pas être une variable d'ajustement  budgétaire", prévient François SAUVADET  » En clair, nous assistons à un détournement de fonds, de nos fonds affectés à une mission de service public.

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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 12:56
ELLE N'A PAS TOUJOURS CONNU LA LIBERTÉ D 'EXPRESSION

ELLE N'A PAS TOUJOURS CONNU LA LIBERTÉ D 'EXPRESSION

LA LIBERTÉ D’EXPRESSION FRAGILE ET TOUJOURS MENACÉE

En France, ce droit est garanti par l’article 11 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen en 1789 qui prévoit que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».

Il s’agit d’une liberté fondamentale dont l’exercice « est l’une des garanties essentielles du respect des autres droits et libertés et de la souveraineté nationale »

À ce titre, elle ne peut faire l’objet d’un régime d’autorisation préalable (censure), mais fait l’objet d’un encadrement a posteriori contre les abus.

Le principe est la liberté mais comme toute liberté : en abuser, c’est la mettre en péril.

Notons que ceux que la liberté d’expression gêne profitent de tout abus pour limiter voire étouffer la liberté.

Il faut donc des limites à la liberté d’expression pour protéger cette liberté. C’est l’œuvre des magistrats qui ont créé une jurisprudence qui protège efficacement la liberté et condamne les abus dont la diffamation.

Aujourd’hui, certains abus regrettables et condamnables de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux poussent certains à remettre en cause cet espace de liberté. Il y a donc une nouvelle menace qui pèse sur la liberté d’expression.

 

CAS D’ÉCOLE AU PAYS DES OLONNES

Le Journal des Sables de ce jeudi 25 janvier 2018 publie un courrier des lecteurs signé de Didier VASSET, conseiller Municipal des Sables d’Olonne, élu d’opposition de gauche, sur le liste « Vivre les sables ». Le titre de ce courrier est d’apparence anodin « Bonne Année l’Agglo !».

L’auteur de ce billet bien connu pour son humour, pour sa qualité de militant socialiste, et comme défenseur militant et actif des valeurs humanistes.

Ce courrier des lecteurs critique le caractère somptueux des derniers vœux présentés par Yannick MOREAU, Président de la Communauté d’Agglomération LES SABLES D'OLONNE, à 1 500 membres de l’élite du territoire, comme il l'écrit. L’élu, auteur du courrier, a ce droit à la critique.

Comme il peut aussi fustiger le projet de course Golden Globe Race.

Plus étonnant : l’élu socialiste, qui se dit humaniste, défenseur de la culture, de la médiathèque sablaise…s’élève contre un projet structurant justement dédié à la culture, aux sports et autres manifestions locales d’importance. Ce projet à vocation socio-culturelle qui devrait s’implanter sur le site de la Vannerie, attendu par de nombreux habitants n’en est qu’aux premières consultations et personne n’en connait encore les contours. La critique sur ce pré pré projet est donc une critique fondée sur des apriorismes… mais laissons à cet élu la liberté d’exprimer des craintes. C’est l’expression de sa liberté de critiquer.

Mais l’élu va plus loin.

Concernant les dépenses « inconsidérées » de communication de la Communauté d’Agglomération il accuse le Président Yannick MOREAU. Remarquons que ces dépenses ont été votées par les élus et sont la poursuite de ce que le précédent président de la CCO avait initié. Mais cette critique fait partie du libre droit d’expression d’un élu même s’il n’est pas élu de la COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION.

 

L’ÉLU VA TROP LOIN

Mais l’élu va encore plus loin et trop loin. En effet, il ose écrire sur ces dépenses de communication :

« À moins que les dites dépenses ne soient prises en charge dans les comptes de campagne d’un futur candidat olonnais à la mairie des Grands Sables ».

On est dans le domaine de la politique fiction puisqu’il n’y aura pas de "campagne électorale"pour le poste de maire de la commune Nouvelle LES SABLES D’OLONNE en janvier 2019. Ce premier maire sera élu par le collège des ses collègues élus des 3 communes qui fusionneront. Il n’y aura donc pas de frais de campagne puisqu'il y aura peut-être une campagne "interne"entre élus.

Donc, l’élu part d’une hypothèse qu’il sait fausse et dont il se sert pour porter une lourde accusation contre le Président de la Communauté d’Agglomération. Les frais de communication passés et actuels de la Communauté d'Agglomération  seraient un détournement de fonds public au profit de Monsieur Yannick MOREAU !

Cette attaque publique est donc constitutive d’un délit nommé diffamation ainsi défini dans la loi du 29 juillet 1881 : " Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. "

Il n’est pas question de prendre la défense du Président de la Communauté d’Agglomération sur des attaques qui le visent. Ce n’est pas notre objet et c’est l’affaire du Président Yannick MOREAU lui-même et des élus de la Communauté d'Agglomération qui, par ricochet, soit dit en passant seraient complices de leur Président.

Nous estimons simplement que l’élu Didier VASSET va trop loin et que ses supputations sur les dépenses de communication peuvent tromper les lecteurs du Journal, tromper le Journal lui-même. Elles mettent en cause la probité du Président de la Communauté d’Agglomération.

Donc, c’est un abus de la liberté d’expression qui affaiblit cette liberté. C'est étonnant sous la plume d'un homme connu et respectable.

Ce que nous condamnons n’est pas le propos incriminé d’un élu certainement aveuglé par quelques rancunes politiques ou par son dogmatisme mais c’est que son attitude peut porter une grave atteinte à la liberté d’expression dont il a abusé.

De plus, nous estimons que Didier VASSET qui fut cité dans une affaire qui se jugeait récemment aux Sables d’Olonne devrait se montrer plus discret. En effet, dans cette affaire, lors d’une audience publique, il a été fait état des pressions que notre élu a osé exercer sur un ancien ami pour obtenir de celui-ci un passe-droit en faveur d’une salariée, fille d’un autre ami !

 

« Oh ! Liberté que de crimes on commet en ton nom » : Madame Roland aurait crié ces mots, toujours d'actualité, sur l'échafaud en se tournant vers la statue de la Liberté.

 

Comme d’habitude nous ouvrons aux personnes citées ou concernées la possibilité d’user de leur droit de réponse dans les formes définies par la loi et par la jurisprudence.

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 12:03
DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN

DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN

ÉGALITÉ, DÉCLARATION DES DROITS DE  L’HOMME ET DU CITOYEN

 

Art. 1er. -

« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.

Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. » 

 

LIBERTÉ, ÉGALITÉ…

Certes :

1 égale 1

10 égale 10

On disserte sans fin sur :

ÉGALITÉ SALARIALE HOMMES FEMMES

ÉGALITÉ DES CITOYENS DEVANT L’IMPÔT

ÉGALITÉ DES CHANCES…

...pour constater des inégalités.

Certes, il y a au moins une chose qui est sûre :  nous sommes TOUS ÉGAUX FACE À l’INÉGALITÉ qui nous entoure puisque celle-ci est un concept à géométrie variable et que nous devons admettre  l’inégalité comme une chose raisonnable…parfois ou souvent !

Nous aboutissons donc à ce constat terrible et implacable de l’impuissance à gommer les inégalités et d’ailleurs cela est-il possible ?

La deuxième phrase de l’article 1 de la déclaration des droits de l’Homme de 1789 stipule que :

 « les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune »

et comme il n’y a pas de définition ni de limite de la notion d’utilité commune l’INÉGALITÉ est un fait inéluctable s’il y a « utilité publique ». Mais dans quelle situation n’y aurait-il pas « utilité commune » : ne faut-il pas des grands et des petits, des élèves qui ont VINGT et d’autres qui ont ZÉRO ?

 

UNE NOUVELLE ÉTUDE SUR L’INÉGALITÉ ENTRE LES CITOYENS FONCTIONNAIRES ET LES SALARIÉS DU SECTEUR PRIVÉ NOUS ÉCLAIRE

LES INÉGALITÉS Y SONT CONSACRÉES :

Non seulement :

Pour les conditions du départ à la retraite

Pour les pensions et retraites

Pour la sécurité de l’emploi…

Pour le nombre d’heures travaillées…les 35 heures pour le privé et moins, beaucoup moins pour les fonctionnaires territoriaux, pour des agents entreprises « nationales »…

Mais aussi , pour les fonctionnaires et entre eux-mêmes, il n’y a pas ÉGALITÉ…puisque certains travaillent moins que les 35 heures et d’autres travaillent 35 heures et plus ! Et que ceux qui travaillent moins de 35 heures alors qu’ils sont peut-être assujettis aux 35 heures ne sont pas sanctionnés ou que leur « statut » le leur permet …

 

Mais comment les hommes peuvent-ils être égaux puisque génétiquement ils sont tous différents les uns des autres ? Ces différences  consacrent  bien un fondement incontournable des formes d’inégalités.

 

L’ÉGALITÉ PURE N’EXISTE PAS MAIS L’INÉGALITÉ EXISTE JUSTIFIABLE OU PAS

PAR CONTRE LES LUTTES CONTRE LES INÉGALITÉS SONT SOUVENT MORTIFÈRES…donc méfions-nous des mots, des grands mots comme ÉGALITÉ qui transformés en slogan sèment la terreur.

 

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 18:38
L'Aérodrome des Sables Photo " reporter sablais juillet 2017"

L'Aérodrome des Sables Photo " reporter sablais juillet 2017"

APRÈS LA MARCHE ARRIÈRE DU GOUVERNEMENT SUR NOTRE DAME DES LANDES…LES SABLES D’OLONNE ET D’AUTRES AÉRODROMES …NE LAISSONS PLUS FAIRE N’IMPORTE QUOI.

EN EFFET, LA DÉCISION DU GOUVERNEMENT VA LAISSER DES CADAVRES DERRIÈRE ELLE

Notre Dame des Landes illustre bien l’incapacité de la POLITIQUE sur de tels projets et l’irresponsabilité des élus qui se sont repassés la patate chaude cinquante ans durant. D'ailleurs ce sujet pose plus généralement le problème de la capacité de l'État jacobin et des politiciens de mener des projets à vocation économique.

 

ÉNUMÉRONS DONC LES PRINCIPAUX DÉGÂTS DE LA DÉCISION DE NE PLUS CONSTRUIRE L'AÉRODROME NOTRE DAME DES LANDES :

  • La Justice qui a pris plus de 10 décisions qui ne sont pas exécutées. Les magistrats des Tribunaux et Cours d’Appel de NANTES et RENNES ont bonne mine,
  • L’ordre public bafoué : est entérinée une zone de non-droit, un bel exemple de la déficience de l’autorité publique,
  • La démocratie directe : un référendum qui s’est traduit par un OUI à l’Aérodrome avec 51 % de votants et  55% pour le OUI. La décision populaire « souveraine » du peuple balancée aux orties, rayée d’un coup de plume par le pouvoir exécutif du chef de l’État et du Gouvernement,
  • L'autorité de nombreux hommes politiques piétinée comme l'ancien Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT, l'ex Président de la Région Bruno RETAILLEAU et même celle du Président de la République ...C'est une source de déconsidération de l'autorité de l'État et de ses serviteurs qui avaient affirmé leurs convictions,
  • L’argent public : il va falloir trouver une autre solution et dédommager l’entreprise qui a investi dans le projet et les collectivités qui ont acheté les terrains…des premières estimations données le gâchis atteint déjà 1 milliard d’euros ! On jette l‘argent public par la fenêtre ; la France est riche sauf qu’il y a tant de misère cachée, de dette publique et de déficits budgétaires!

Un échec qui laissera des traces.

 

LES AÉRODROMES, SOURCES D’ENNUIS POUR LA COLLECTIVITÉ ET LES COLLECTIVITÉS…ET CELUI DES SABLES D’OLONNE ALORS ?

 

Nous avions suivi dans un passé plus lointain les difficultés du triangle des 3 aérodromes voisins en Bourgogne et Franche Comté (Régions maintenant fusionnées)  : celui de DIJON mal en point, celui de TAVAUX grand, beau mais peu utilisé et celui qui aurait voulu naître à BESANÇON et qui, heureusement, fut abandonné.

 

Il y a celui de Caen Carpiquet qui fait des vagues de temps à autre et qui est en cours d’agrandissement comme celui d’Évreux qui fut base de l’OTAN puis base militaire française et qui est en passe de devenir en plus aussi aérodrome civile.

 

Il y a aussi l'aérodrome Mauléon Bocage en Deux Sèvres construit pour les besoins de la cause du Groupe HEULIEZ qui a disparu malheureusement.

 

Et il y a aussi maintenant l’Aérodrome des Sables d’Olonne qui,depuis des décennies, se cherche à coups de velléités d’élus. Ceci mène le site actuel à un état de décrépitude tel qu’il va falloir décider de faire quelque chose avant que le hangar ne s'écroule comme le restaurant attenant.

 

Comme il y avait un problème avec les hectares délaissés par un projet inepte et scandaleux de VENDÉOPÔLE à Château d'Olonne (situé après la zone des Plesses et à partir de la station d'épuration) il y eut une pré-étude qui a abouti à une proposition de transfert possible de l’Aérodrome actuel sur le site du VENDÉOPÔLE dont on aurait trouvé enfin une utilisation sans une gêne sérieuse pour l’environnement. (voir Castel Actu N°68 et l'excellent article du Reporter Sablais du 17 juillet 2017).

 

Sauf qu’entre-temps, l’Aérodrome des Ajoncs à La ROCHE SUR YON fait sa mutation. Y a-t-il économiquement la place pour deux aérodromes distants de moins de 5 kilomètres ?

 

Mais la presse nous a donc annoncé l’abandon du projet de transfert de l’Aérodrome actuel des Sables d’Olonne sur le site du VENDÉOPÔLE avec des arguments non convaincants et un projet dont le coût serait dissuasif.

 

À SUIVRE...UN PROJET NOUVEAU POUR LES SABLES D'OLONNE ?...

 

 

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6 janvier 2018 6 06 /01 /janvier /2018 12:13
SCANDALE DÉSORMAIS INCONTESTABLE À BERCY MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES

 

NUIT DU 4 AOUT 1789…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_du_4_ao%C3%BBt_1789

les représentants de la NATION tous ordres confondus abolissent les PRIVILÈGES ….

 

JANVIER 2018 …

QU’ATTENDENT LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLISQUER ET LA REPRÉSENTATION NATIONALE POUR ABOLIR LES PRIVILÈGES DE CERTAINS HAUTS FONCTIONNAIRES ET CHÂTIER COUPABLES ET COMPLICES DE CETTE INFAMIE ?

 

Nous avions présenté ce scandale suite à la découverte d’un rapport (référé d’octobre 2017) de la Cour des Comptes

http://www.olonnes.com/2017/12/les-hauts-fonctionnaires-se-sucrent.html

http://www.olonnes.com/2018/01/lendemains-de-voeux-presidentiels.html

Vous devez lire ce document du « Point » pour comprendre que les indignés que nous sommes risquent, peuvent ou doivent devenir des insoumis !

 

« Les gardiens du coffre-fort français fixent eux-mêmes leur propre rémunération. Conséquence : des salaires et des primes – non imposables ! – mirobolants.

 

Tout commence le 25 août 1995 lorsque le Premier ministre de l'époque, Alain Juppé, met brutalement à la porte du ministère de l'Économie et des Finances le libéral Alain Madelin et le remplace par le centriste Jean Arthuis. Deux ans plus tard, ce dernier quitte Bercy à son tour, puis écrit un livre de souvenirs, Dans les coulisses de Bercy. Le cinquième pouvoir (Albin Michel, 1998), comportant quelques anecdotes savoureuses et grinçantes sur les hauts fonctionnaires des Finances, les vrais patrons de ce colossal coffre-fort « aux allures staliniennes ».

Bernard Zimmern, fondateur et président d'honneur de l'Ifrap, qui a écrit également un essai, Changer Bercy pour changer la France (Tatamis, 2014), y rappelle que Jean Arthuis avait dû attendre six mois pour avoir le droit de consulter la liste des 200 plus hauts salaires de son ministère – et encore, elle lui avait été fournie sur du papier chimique non photocopiable. Zimmern parle du livre d'Arthuis comme d'un « témoignage de première main, à la fois fascinant et terrifiant » sur une « chasse gardée très protégée ».

Des primes sans la moindre base légale

Vingt ans après son arrivée à Bercy, l'ancien ministre centriste, dans une interview à L'Opinion, parle encore et toujours de ce château fort très secret qui abrite « une vraie légion romaine, à la fois loyale et experte », mais qui « fonctionne en silo » et dont « la culture d'opacité est solidement ancrée ». Et on finit par comprendre que les occupants permanents de Bercy ont des choses importantes à cacher à leurs ministres et à leurs concitoyens, depuis leur « paquebot mégalo-stalinien, peuplé d'agents au teint hâve, sanglés dans des costards anthracite […], qui parcourent la quarantaine de kilomètres de couloirs, l'air oppressé comme s'ils portaient sur leurs épaules le poids de la dette française » (Zoé à Bercy de Zoé Shepard, Albin Michel, 2015).

« Dans cette énorme caserne, conçue par des architectes communistes […], la première règle est de ne rien laisser filtrer à l'extérieur », raconte Bernard Zimmern, qui a vécu de près « le coup de tonnerre du 10 janvier 2000 » lorsque la Cour des comptes, dans un rapport spécial sur les rémunérations dans la fonction publique, découvre que « le ministère le moins scrupuleux dans l'application des règles des finances publiques est le ministère des Finances », dont les dignitaires s'attribuent des primes injustifiées. Plus grave, alors qu'ils sont chargés d'édicter et de surveiller la régularité des dépenses de l'État, 70 % de leurs primes « n'ont aucune base légale et ce pourcentage atteint 100 % dans le service des impôts (hors cadastre), et une grande partie de ces primes ne sont pas déclarées dans les déclarations d'impôts ».

Un énorme dossier de « corruption passive » selon Zimmern est ainsi révélé par la Cour des comptes grâce à la détermination sans faille de Pierre Joxe, son premier président. Après divers remous médiatiques et quelques décrets légalisant ces « indemnités » litigieuses au lieu de les supprimer, que croyez-vous qu'il arriva ? L'opacité l'emporta. Mais la Cour des comptes veillait : après deux enquêtes successives en 2010 et 2011 qui avaient pointé de nouveau le caractère « irrégulier » de certains avantages salariaux, son énième rapport sur la question vient d'être rendu public juste avant Noël sous la forme d'un référé qui, cette fois, met vraiment les pieds dans le plat.

Lire aussi Hauts fonctionnaires : les salaires de Bercy jugés trop élevés

Les superprivilégiés de la Direction générale des finances publiques

Pour leur enquête, les juges-experts de la rue Cambon ont décortiqué les salaires et revenus de plus de 750 hauts fonctionnaires de Bercy sur la période 2013-2015, et le bilan de leurs travaux est glacial. Il y est question de la « persistance de pratiques indemnitaires irrégulières, notamment de dispositifs de rémunération sans base juridique » et d'indemnités « sans fondement légal », c'est-à-dire illégales en langage ordinaire. Ils ont aussi constaté que 104 des 150 plus hautes rémunérations de Bercy sont perçues par des cadres supérieurs de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), lesquels touchent une moyenne de 202 000 euros par an, contre 175 000 pour ceux du contrôle budgétaire. S'agissant de moyennes, on peut aisément imaginer ce que peuvent être les sommets ! Il faut savoir que cette fameuse DGFIP, qualifiée parfois de « pieuvre », est l'entité la plus importante du ministère des Finances tout en étant la plus opaque, avec 115 000 agents sur les 145 000 qu'emploie Bercy. C'est elle qui gère les 4 200 « centres des finances publiques » disséminés à travers le pays.

On avait déjà eu quelques échos sur les abus de la DGFIP dans différents ouvrages dont les informations se recoupaient. Olivier Babeau, le jeune professeur d'économie de Bordeaux, dans son dernier essai L'Horreur politique. L'État contre la société (Les Belles Lettres, 2017), nous avait appris que Bercy comptait « à lui seul 193 des 219 fonctionnaires les mieux payés de France », et que « les administrateurs des finances y gagnent entre 15 000 et 20 000 euros par mois ». De leur côté, Thomas Bronnec et Laurent Fargues, les auteurs de Bercy au cœur du pouvoir (Denoël, 2011), avaient pointé « des grilles de rémunération à Bercy plus intéressantes que dans d'autres ministères pour l'encadrement supérieur [avec] une fourchette entre 15 000 et 17 000 euros net en moyenne par mois pour les directeurs installés de longue date ».

Rappelons que les ministres émargent à 10 000 euros brut et que le Premier ministre ainsi que le président sont à 15 000. La cause est donc entendue, comme on dit dans les prétoires : le cœur du réacteur de Bercy est contrôlé par des superprivilégiés qui s'attribuent à eux-mêmes les plus beaux salaires de la fonction publique, supérieurs à ceux de tous les ministres et du président lui-même – à quoi certains ajoutent parfois des « indemnités sans fondement légal ». Et on ne sait rien, bien entendu, de la part non imposable de leur rémunération globale et de leurs avantages en nature !

Impunité

Le problème s'est encore aggravé en cette fin d'année avec la découverte par l'ancien député socialiste René Dosière, le « Monsieur Propre » des dépenses publiques, que les salaires des conseillers du gouvernement Philippe avaient augmenté de plus de 20 % par rapport à ceux du gouvernement Valls en 2016.

Lire aussi Conseillers ministériels : pourquoi les rémunérations flambent

Autant la machine gouvernementale obéit à des règles strictes, autant un flou artistique règne sur les conseillers ministériels, pour lesquels il n'existe pas de grille des salaires. Du coup, à Bercy, on se retrouve de nouveau en pleine opacité et on s'en donne à cœur joie : ainsi les jeunes hauts fonctionnaires, énarques ou pas, envoyés au charbon dans les cabinets ministériels peuvent-ils y profiter de ces indemnités de sujétions particulières (ISP) réservées aux fonctionnaires, qui leur permettent parfois de doubler leur rémunération. Selon Michel Revol du Point, qui a réussi à obtenir des informations de première main, ces ISP pour les fonctionnaires de Bercy ont augmenté de 39 % par rapport à 2016, un record, et se montent à 5 484 euros par mois en moyenne, un autre record : s'ajoutant à leur salaire de base, cela leur donne un traitement brut moyen de 12 000 euros par mois, bien plus que celui de leur ministre !

Racket

On a vraiment le sentiment que ces gens vivent dans un autre monde, à de folles altitudes où tout est permis, même le pire, habités qu'ils sont d'un sentiment d'invulnérabilité, quoi que puisse en dire la Cour des comptes depuis une vingtaine d'années. Ces mêmes hauts fonctionnaires de Bercy, en outre, n'ont rien trouvé de mieux que de se réjouir, et de le faire savoir, des dernières rentrées fiscales de l'impôt sur les sociétés en décembre, supérieures d'un milliard d'euros à leurs prévisions. Le matraquage des plus grandes entreprises, contraintes de payer une nouvelle surtaxe pour compenser la taxe Hollande de 3 % sur les dividendes, devenue illégale, a fonctionné à plein. Les 320 plus importantes sociétés françaises ont ainsi payé en décembre, donc par avance, un acompte sur leurs bénéfices de l'année 2017, avec, selon leur taille, l'application d'un taux d'impôt de 38 et 43 %, au lieu du taux normal de 33 %, déjà excessif.

Un racket indigne d'une économie ouverte sur le monde, orchestré par des hauts fonctionnaires et des ministres qui n'ont même pas commencé à préparer ne serait-ce que le début d'une réduction significative des dépenses publiques du mammouth hexagonal. L'image fiscale de la France à l'étranger est, cette fois, atteinte pour longtemps. Comment des investisseurs internationaux pourraient-ils avoir confiance dans nos girouettes de Bercy ? Quant à nos hauts fonctionnaires de la DGFIP, jeunes ou plus âgés, énarques ou pas, inspecteurs des finances ou non, ils seraient bien inspirés d'éviter à l'avenir ces inconvenantes réjouissances sur les « rendements » du matraquage fiscal qu'ils continuent d'imposer à l'économie française, tout en s'attribuant à eux-mêmes des largesses illégales. »

 

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