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30 septembre 2019 1 30 /09 /septembre /2019 21:58
UNE SAINE GESTION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES EST-ELLE CHOSE IMPOSSIBLE ? Suite 2

 

LES ÉLUS DE DEMAIN AURONT-ILS UNE MISSION IMPOSSIBLE : BIEN GÉRER LES COLLECTIVITÉS LOCALES ?

 

suite de

http://www.olonnes.com/2019/09/une-saine-gestion-des-collectivites-territoriales-est-elle-chose-impossible-suite.html

 

Au moment où le pays entre en campagne électorale pour les "municipales 2020", ce dossier est livré à la réflexion des citoyens électeurs sur l’importance de ce choix qu'ils auront à faire pour leurs élus locaux et  sur les conditions d'exercice de leurs fonctions.

 

Poursuivons notre analyse peut-être fastidieuse pour certains mais qui constitue une participation à une réflexion nationale sur la démocratie et particularisent son fonctionnement et dysfonctionnement au niveau local

 

Nous avons montré comment le choix des élus vendéens en matière de traitement des ordures ménagères était un échec total sur le plan technique...examinons les autres aspects de ce dossier...

 

 

 

LES DÉLÉGATIONS DE SERVICES PUBLICS : UN MAL NÉCESSAIRE QUI ÉCARTE LES ÉLUS DE LEURS DEVOIRS

 

Il faut reprendre la chaîne des compétences dans un dossier de délégation de service public

 

 

 

 

LES ÉLUS DE PLUS EN PLUS ÉLOIGNÉS DES DÉCISIONS LES PLUS IMPORTANTES IMPORTANTES POUR LEURS CONCITOYENS

LES ÉLUS DE PLUS EN PLUS ÉLOIGNÉS DES DÉCISIONS LES PLUS IMPORTANTES IMPORTANTES POUR LEURS CONCITOYENS

 

ÉCHEC FINANCIER ET POLITIQUE POUR LE TRAITEMENT DES ORDURES MÉNAGÈRES

On peut bien voir comment les délégations successives (de la commune, aux communautés de communes puis au département et au Syndicat départemental ) privent les élus locaux de leur droit et de leur devoir de surveillance des modalités de réalisation de la mission qui leur est confiée : la bonne gestion du traitement des ordures ménagères.

D'une part, il y a là une matière où il faut que l'élu puisse acquérir des connaissances techniques de base solides pour vérifier l'exécution de la mission de service public délégué, participer aux décisions sur les grands choix techniques, défendre le point de vue citoyen de base comme cela aurait dû se faire pour le TMB. 

D'autre part, il y a aussi l'obligation pour l'élu de s'investir aussi dans le contrôle de gestion d'un organisme qui gère près de 85 millions d'euros.

Il y a bien une structure TRIVALIS avec des techniciens. Mais ceux-ci ont, par définition, tendance à s’affranchir de la tutelle des élus et ceux-ci d'ailleurs ne les consultent que très rarement.

Le résultat : les élus des collectivités vendéennes ne peuvent jouer leur rôle et se transforment peu ou prou en figurants.

Ainsi, ils ont pris la responsabilité du choix de l'édification d'usine TMB dont le coût a flambé puisque le budget prévu au plan départemental pour 5 voire 7 usines TMB a été consommé par deux usines : celle de Château d'Olonne et celle Saint Christophe du Ligneron.

Pour l'instant les frais de fonctionnement de TRIVALIS sont très importants et grèvent la capacité d'auto-financement et celle de la recherche qui favoriserait le tri à la source et l’abaissement de la production des déchets comme cela se produit avec succès dans d'autres secteurs en France et à l'étranger ! Des sources d'économies il y a une mine inexploitée en VENDE, comme ailleurs,  suite aux mauvais choix faits par les élus.

 

ÉCHEC POLITIQUE

TRIVALIS est un syndicat départemental mais depuis 2017 la compétence "ordures ménagères" est transférée aux communautés de communes et agglomérations qui nomment les élus locaux qui siègeront au conseil de TRIVALIS...en réalité ce sont des élus locaux sans pouvoirs.

Pourtant les erreurs de gestion sont payées non par le département mais bien par les impôts des citoyens de toutes les communautés EPCI.

D'ailleurs, quand il a fallu faire le forcing pour imposer aux castelolonnais en 2008 l'installation de l'usine TMB c'est bien Bruno RETAILLEAU du Conseil Général en personne (juste avant la rupture avec Philippe de  VILLIERS ) qui est venu à Château d'Olonne, non pas pour dialoguer, mais imposer le choix du Département. Puis ce fut le Président actuel Yves AUVINET qui est aujourd’hui Président du Conseil Général qui fut longtemps le Président de TRIVALIS et imposa sa loi. Il n'a pas hésité à tenter de faire condamner ceux qui...condamnaient avec raison la qualité du compost sorti des usines TMB soit-disant usines à compost !...une usine qui est incapable de produire ce pour quoi elle a été construite !

Comment, avec une telle organisation, peut-on avoir une équipe d'élus  gestionnaires sérieux issus des collectivités de base ?

C'est une gestion entre "amis" anonyme pour le public des citoyens financeurs ; c'est une situation condamnable car faite dans l’irresponsabilité générale...si la structure des "fonctionnaires" de TRIVALIS (cela n'a rien de péjoratif et n'est pas un jugement de valeur) n'est pas à la hauteur cela tournera à la catastrophe et on ne trouvera pas de responsables coupables de négligences et pourtant...

 

Si vous avez eu le courage de suivre notre raisonnement, fruit de l'expérience vécue, vous devez commencer à comprendre pourquoi désormais il nous faudra choisir aux prochaines municipales, en mars 2020,  des élus responsables, gestionnaires, compétents...pas des amateurs !

 

À SUIVRE...

 

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