Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

29 septembre 2023 5 29 /09 /septembre /2023 19:48
L'ANSE DE LA PARÉE AUX SABLES D'OLONNE APRÈS LA TEMPÊTE

L'ANSE DE LA PARÉE AUX SABLES D'OLONNE APRÈS LA TEMPÊTE

 

 

 

SUITES LOGIQUES DE LA TEMPÊTE XYNTHIA AU NIVEAU DES COLLECTIVITÉS LOCALES LITTORALES

 

LA CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES SE PENCHE SUR LES RISQUES CÔTIERS ET L’ACTION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

 

La Chambre Régionale des Comptes (CRC) des Pays de la Loire a effectué un contrôle sur la gestion de la commune nouvelle des Sables d’Olonne et celle de l’Agglomération pour les exercices 2019 et suivants. Ce contrôle a aussi porté sur le rôle et l’action de la Commune et de l’Agglomération en matière d’érosion et de l’éventuel retrait de côte et du risque de submersion.

Ces rapports de la Chambre Régionale des Comptes ont été portés à la connaissance des élus des deux collectivités lors du Conseil municipal et du Conseil communautaire de cette semaine.

 

 LES DEUX RISQUES : LA SUBMERSION ET RECUL DU TRAIT

La Chambre Régionale des Comptes constate que l’érosion côtière touche peu de bâtiments.

Le rapport de la CRC identifie deux risques auxquels le littoral sablais est exposé : la submersion marine et l’érosion côtière.

 Confortant l’évolution des deux collectivités et leur implication dans le traitement de ces risques, la CRC note que les deux collectivités (Ville et Agglomération) sont passées « d’une logique ponctuelle et localisée, centrée sur le risque de submersion marine, à une démarche globale, continue et intégrant davantage l’aléa de recul du trait de côte ».

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-gestion-du-trait-de-cote-les-sables-dolonne-agglomeration-commune-nouvelle-des

Pour la CRC, au sein de l’Agglomération, seule la commune des Sables dispose d’une façade littorale de 23 kilomètres. Les phénomènes d’érosion sont concentrés au niveau des dunes du nord du territoire, non urbanisées, et au sud, les falaises connaissant un recul modéré mais qui expose certains sites et bâtis. Le centre-ville et le port sont censés être protégés par le remblai, dont l’entretien constitue un enjeu central pour les collectivités.

En revanche, le territoire sablais est fortement exposé au risque de submersion marine, l’arrière du port notamment ayant plusieurs zones basses.

La CRC a constaté que la stratégie mise en œuvre par les collectivités Agglomération et ville des Sables d’Olonne, peut ou doit se définir ainsi :

  • comprendre, en assurant une veille régulière pour le risque de submersion

marine et le recul du trait de côte ;

  • entretenir régulièrement les 9 kms d’ouvrages maritimes pour en assurer la pérennisation ;
  •  anticiper pour localiser et évaluer les risques et les minimiser tant que possible grâce à des travaux adéquats.

La CRC conclut donc que : « Face à ces risques, les efforts financiers fournis par les collectivités (2.23 M€ de 2018 à 2023) vont aller crescendo, contraignant l’agglomération à envisager l’instauration de la taxe GEMAPI dans un contexte de baisse des subventions.

 

 

LA TRADUCTION DE L’ACTION À CONDUIRE INCLUSE DANS LE PLUi (2024 ?)

Depuis 2017 et la création de la communauté d’agglomération et depuis 2019 avec celle de la

commune nouvelle des Sables d’Olonne, ces collectivités ont entrepris la révision de plusieurs documents de planification très importants :

  • le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT),
  • le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD)
  • le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi).

 Ces documents de planification stratégiques, une fois adoptés, intégreront, bien sûr, les risques littoraux en l’état actuel des connaissances et déclineront les orientations stratégiques locales de gestion du trait de côte en conséquence, de manière alignée et cohérente.

La CRC conclut donc que : « Face à ces risques, les efforts financiers fournis par les collectivités (2.23 M€ de 2018 à 2023) vont aller crescendo, contraignant l’agglomération à envisager l’instauration de la taxe GEMAPI dans un contexte de baisse des subventions. »

 

CETTE COMPÉTENCE DES COLLECTIVITÉS AURA UN COÛT

Les rapports de la CRC constituent certes un état des lieux satisfaisants pour les deux collectivités et prend en compte l’évolution structurelle des deux collectivités Ville des Sables d’Olonne et Agglomération et propose deux « recommandations » que l’on peut qualifier de stratégiques:

« Élaborer et formaliser une stratégie locale de gestion intégrée du trait de côte ;

Élaborer un plan d’urbanisme intercommunal, cohérent avec les futures cartographies des risques d’érosion côtière et stratégie locale de gestion du trait de côte. »

 

Cet appendice dans la mission de la Chambre Régionale des Comptes sur les risques côtiers est surprenant. Il est  greffé sur la compétence du contrôle de la Chambre Régionale des Comptes et c'est un rappel aux devoirs et responsabilités des collectivités responsables de la sécurité de leurs citoyens. Il fonde aussi le devoir des élus de prévention : plus jamais XYNTHIA !

Mais pour cela il faudra les élus et les citoyens  prennent conscience que PRÉVENIR VAUT MIEUX QUE GUÉRIR et que PRÉVENIR A AUSSI UN COÛT et nécessite des investissements collectifs.

 

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 22:19
Monsier MARRATIER maire de la Faute sur Mer

Monsier MARRATIER maire de la Faute sur Mer

UN PROCES MENE AVEC METHODE ET LE PRINCIPAL PREVENU ENCORE EN DIFFICULTES.

 

Lentement mais sûrement le procès entre dans le vif du sujet.

Le Président ALMY a terminé le rodage de son équipe qui est en ordre de marche et donne des illustrations de sa parfaite conaissance du dossier (22 classeurs de10 centimètres). Le Président lui-même a afiné sa technique : les questions qu'il pose sont enchaînées parfaitement, vont vers une conclusion que l'on aura lors du prononcé du jugment.

Quatre  témoins cités par les parties civiles victimes ont défilé à la barre.

A travers les auditions de deux personnalités de la Faute sur Mer : Monsieur et Madame ANIL nous avons découvert d'une part, le vécu de la catastrophe et d'autre part, l'existence d'acteurs bénévoles acharnés, réservés, sérieux,  méthodiques d'une tentative de prévention du risque. Ils ont oeuvré comme l'a dit le Président ALMY en lanceur d'alerte. Madame ANIL se positionne comme syndic élu dans le syndicat chargé de la gestion de la digue l'ASA des Marais dont le Président n'était autre que Monsieur BABIN fils de l'adjointe au Maire et plonge dans les dossiers. Monsiur ANIL étudie, fouille les textes interroge.

 

On peut imaginer à travers divers épisodes de 2002 à l'après XYNTHIA toute la hargne, les tracasseries que ce qui é été appelé  le "petit monde fermé qui fait des affaires" a pu leur faire subir.

Le titre "d'emmerdeurs" leur fut donné, mot que  Monsieur ANIL est obligé de prononcer devant le tribunal à son corps défendant.

 

Avec leurs moyens limités Monsieur et Madame ANIL ont diffusé l'ECHO FAUTAIS qui, en septembre 2006, interpelle le maire "quelles mesures allez-vous prendre ?"  Ils ont étudié, tenté de mesurer les risques que cette digue déclarée vulnérable, fait peser sur les habitants de la Faute et particulièrement sur ceux de la cuvette.

Le Président cite l'ECHO FAUTAIS  distribué dans les boîtes à lettres deux fois par an .

Il appelle à la barre Monsieur MARRATIER, maire de la Faute sur Mer ; "Vous n'avez pas été destinataire de l'Echo Fautais ?"

Le maire Monsieur MARRATIER ne répond même pas aux courriers et aux autres interrogations. Le président est agacé des réponses du maire qui n'en sont pas "vous ne répondez pas ! " "mais pourquoi , pourquoi martèle le Président n'avez-vous pas organisé de réunion d'information de la population"

Et le comble est dit quand le Président ALMY reprend les termes de la lettre de Monsieur MARRATIER à la sous-préfète pour casser Madame ANIL"stigmatisant la nomination de Madame ANIL : c'est une mise en cause personnelle comme syndic de l'ASA des Marais" "

"Vous saisissez la sous-préfète et pourquoi ?" ...pourquoi une telle animosité vis-à-vis de ces gens qui ont été des lanceurs d'alerte".

Et le Président de rappeler que des fautais ont témoigné que c'est grâce à Monsieur  et Madame ANIL qu'ils sont en vie.

 

La défense du Maire de LA FAUTE SUR MER est faible. Il ne  cessera de dire qu'il ignorait cette notion de risque " je ne croyais pas qu'un tel événement puisse se réaliser. Je n'ai pas eu conscience de ce risque". De la part de celui qui fut du maire si longtemps mis en garde sur les risques qui pésent sur sa ville par des citoyens, par le Préfet...c'est faible, incompréhensible et grave.

 

La défense a bien tenté une parade aussi vaine qu'inutile voire déplacée en tentant de reporter la charge des erreurs sur les services de la Préfecture qui devraient être dans cette salle !

En fin de journée le Président a demandé d'entendre Christian VASSELIN dont quatre membres de sa famille ont été bloqués dans leur maison. On a pu mesurer l'ampleur des ravages que cette nuit peut faire sur une famille qui pourtant s'en est sortie.

 

 

Partager cet article
Repost0