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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 19:46
Elections municipales 2014  Brigitte TESSON, un pari qui n'était pas gagné d'avance et qui a fait basculer le paysage politique du Pays d'Olonne :

Elections municipales 2014 Brigitte TESSON, un pari qui n'était pas gagné d'avance et qui a fait basculer le paysage politique du Pays d'Olonne :

Suite de

http://www.olonnes.com/2015/02/tesson-brigitte-premiere-adjointe-au-maire-des-sables-d-olonne-une-elue-atypique.html

et de

http://www.olonnes.com/2015/02/tesson-brigitte-premiere-adjointe-au-maire-des-sables-d-olonne-une-elue-atypique-suite.html

 

 

III L'ELUE DE TERRAIN

 

- Les conseils municipaux aux Sables d’Olonne sont pour le moins agités, se déroulent dans une ambiance que l’on pourrait qualifier de détestable. Pour quand et comment un retour à la sérénité. Avez-vous un remède à cette poussée de fièvre entre majorité et les deux oppositions alors que sur le fond il n’y a pas entre les élus de divergences importantes ?

"Sur le plan personnel, j’ai essayé la position neutre, je me suis mise volontairement en veilleuse lors des CM pour ne pas exacerber les haines. Pourtant notre démocratie repose bien sur la liberté de se présenter devant le suffrage de nos concitoyens .

Ce, d’autant plus que notre maire ne se représentait pas.

Très clairement, je ne me suis pas présentée CONTRE quelqu’un mais bien POUR un projet.

Certains l’ont pris pour eux et ont du mal à me le pardonner encore aujourd'hui..

Le renouveau d’une équipe municipale, passée une courte période d’apprentissage, est salutaire et amène un souffle dynamique positif.

Quant à l'opposition, elle veut montrer à la population qu'elle existe, c'est son but.

Après avoir échoué devant la justice à démontrer que la majorité était illégitime, l’opposition veut maintenant démontrer qu’elle serait incompétente, jetant le discrédit non seulement sur les élus mais aussi sur les fonctionnaires municipaux..

C’est triste mais je crois que seul le temps peut panser les blessures, pour ma part, j’aspire à travailler sereinement avec toutes les bonnes volontés quele que soit leurs appartenances politiques."

 

- Vous êtes avec l’équipe municipale aux commandes aux Sables d’Olonne pour la réalisation de la fusion le plus rapidement possible. Quels obstacles se présentent actuellement sur la route de la fusion ?

" L'obstacle majeur est la peur de la perte de leurs pouvoirs par certains élus. Où est alors l'intérêt général ?"

- Vous êtes l’instigatrice et le moteur maintenant de la relance d’une vraie vie de quartier. Où en est-on aujourd’hui ? Quelles sont les réactions que vous recueillez de la part de la population ? Adhésion de la population, des associations ?

"Le projet et l'enquête ont reçu un très bon accueil. Les habitants ont répondu à l'enquête en grand nombre, plus d'un millier de réponses. Il en arrive encore.

800 personnes se sont portées volontaires. C'est bien. Il y a une attente.

On veut que ce ne soit pas un gadget. Cela s'inscrit dans la durée. Les quartiers seront les relais pour répondre à la question : qu'est-ce qu'il y a à faire et comment le faire ?

Une réunion plénière va avoir lieu aux Atlantes.

C’est un processus lent car "on contruit avec” et pas “à la place” des habitants..

Par la suite, Il y aura des appels à projets, une sélection des projets, des enveloppes budgétaires par quartier, etc..."

Dans ce cadre, nous proposerons aussi la création de” clubs de réflexion thématique” ou chacun pourra apporter ses compétences ou son expérience."

 

- Qu’est-ce qui vous fait courir et vous donne la force de poursuivre inlassablement une "carrière" d’élue locale ?

"La passion de la chose publique.J'ai trouvé dans l'action publique le pouvoir multiplicateur de ce que je pouvais faire en tant que médecin ."

 

- Vos vœux pour 2015 ?

"La FUSION des 3 communes"

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 19:24
TESSON Brigitte : première adjointe au maire des Sables d'Olonne, une élue atypique... suite

SUITE DE

http://www.olonnes.com/2015/02/tesson-brigitte-premiere-adjointe-au-maire-des-sables-d-olonne-une-elue-atypique.html

 

II - LA FEMME ELUE  ATYPIQUE

- Comment êtes-vous tombée dans le monde politique ? Par goût ? Ouverture aux autres ?

"C'est la fréquentation des clubs libéraux "MADELIN" qui m'ont donné le goût de la Politique. C'était des lieux de recherches et d'échanges d'idées où des personnes engagées politiquement et non engagées ( c’était mon cas à l’époque) pouvaient élaborer des projets en commun.

C'était d'une très grande richesse. Il en ressortait des idées géniales et cela m'a donné le goût du participatif. En passant par le pouvoir donc par la Politique, ces projets pouvaient prendre corps."

 

- Pour vous il y a aussi un véritable cursus politique, premier mandat municipal, CCO, Régional...

"Mon premier mandat d'élu fut au Conseil Municipal des Sables d'Olonne en 2001, puis au mandat suivant j'ai été aussi déléguée à la communauté de communes des Olonnes à partir de 2008 puis, en 2010,  j'ai été élue au Conseil Régional."

 

- Nous avons appris votre exclusion de l’UMP au motif semble-t-il parce que vous n’étiez pas aux ordres. En effet, vous vous êtes présentée aux diverses élections y compris aux sénatoriales contre des candidats ayant reçu l’investiture de votre ancien parti ? Est-ce une faute politique de votre part ?

"Dans la mesure où je ne me considère pas comme une politique, je ne commets pas de faute politique.

Effectivement, "une politique" n'aurait pas réagi comme moi. Une politique professionnelle aurait agi en fonction de son parcours personnel, de ses ambitions. Elle n'aurait pas agi comme je l'ai fait ...pour faire passer mes idées. 

Mais rappelons aussi qu’à l’époque, l’UMP était en recherche de nouveaux statuts et  nombreux sont les militants qui ont fait pire, y compris dans des sphères plus élevées et qui n’ont pas été sanctionnés !

Deux poids, deux mesures !

En fait, revenons à la réalité du terrain politique local avec un petit p, dans cette décision il y a la revanche locale des UMP écartés de la majorité sablaise ou de sa cour, associée à des petites stratégies de pouvoir pour prendre ma place sur la prochaine liste régionale.

Je reste optimiste et je crois qu’il existe un Homme Politique qui se situe au dessus de la mêlée et qui saura ramener de la sérénité pour l’intérêt général avant toute considération personnelle."

 

 - Quid des élections départementales en mars prochain ?

"Je réagirai en fonction de ce qui va se passer. J'aurai des idées pour des projets concrets à proposer tant au département qu'à la région."

 

- Vous avez travaillé avant de vous présenter aux municipales 2014 à une "charte éthique des élus". Pour quelle raisons, vos motivations ?

"C'est une déformation professionnelle.

Au niveau politique, on pourrait s'inspirer du mode de fonctionnement de l'Ordre des Médecins, .j’y ai siégé 6 ans. Il faut des repères et des règles, y compris dans la politique.

Je suis attentive à l'iniquité qui préside, par exemple, dans la distribution de l'argent public qui devrait ne servir que l'intérêt général. Il faut pour déterminer l'attribution de subventions se baser sur des critères objectifs comme les caractéristiques de la population locale : prenons l’exemple des CLIC qui coordonnent l’action du département vers les personnes agées d’un territoire, leur subvention devrait tenir compte du nombre de personnes agées et de leur niveau de dépendance sur ce territoire."

 

-  Vous montrez votre attachement à la SANTE en participant à la vie de l'HOPITAL POLE SANTE dont on dit qu'il est malade ? Quel est son avenir ?

" Je suis élue présidente du directoire du centre hospitalier.

Cet équipement est indispensable surtout avec l'avenir du Bassin.

C'est inévitable, on en aura besoin car notre population augmente.

Mais il n’est qu’un des acteurs de la santé localement.

C’est pourquoi nous avons lancé une réflexion générale avec les Assises de la santé.

Le manque de médecin à venir et le vieillissement de notre population, encore plus marqué sur le littoral est une” catastrophe annoncée”.

Ne comptez pas sur moi pour jouer la” politique de l’autruche”, ni d’ailleurs sur le corps médical très conscient du problème et qui a répondu très positivement à ce travail.

Il n’y a plus que quelques politiques pour nier le problème ! Il faut trouver des solutions.

Je crois à l’intelligence collective, toutes les parties concernées participent au projet...c'est du participatif dans ce domaine aussi."

 

A SUIVRE...

                III -   L'ELUE DE TERRAIN

 

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 11:12
TESSON Brigitte : première adjointe au maire des Sables d'Olonne, une élue atypique

Poursuivons notre galerie de portraits des personnalités au Pays d'Olonne pour mieux connaître ceux et celles qui façonnent le Pays.

 

UNE SABLAISE AU SERVICE DES SABLAIS

 

I - BRIGITTE TESSON : une femme médecin, une passionnée

 

Vous êtes devenue sablaise très jeune.

Vous avez 56 ans, êtes mariée et mère de 5 enfants.

Sablaise : vous êtes arrivée aux Sables d'Olonne lors de votre entrée comme élève  au collège du Lycée bleu et depuis votre port d'attache est Les Sables d'Olonne.

:

Votre cursus scolaire puis universitaire .

 

"J'ai effectivement suivi ma scolarité au Lycée Bleu jusqu'en terminale puis j'ai poursuivi mon cursus à la Faculté de Médecine de NANTES.

Diplôme en poche...je n'ai pas cessé pour cela ma formation de médecin et j'ai suivi des formations longues en spécialités : addictologie, tabacologie, psychothérapie et récemment psychiatrie... 

On ne pense pas souvent à ma carrière de médecin.

J'ai exercé en libéral pendant 15 ans aux Sables d'Olonne puis j'ai été durant 5 ans chef de service en addictologie avec la responsabilité d'un service d'hospitalisation sur deux sites Les Sables et La Roche sur Yon. Je suis, depuis 4 ans, médecin conseiller technique du réseau d'addictologie de la VENDEE et donc, en lien sur cette thématique, avec des professionnels et bénévoles très divers des milieux sanitaire, associatif, libéral mais aussi dans le social, l'éducation ou encore la justice. C'est dans cette fonction que j'ai réalisé l'importance de la transversalité, de la coordination mais surtout de la puissance des collaborations dans la complémentarité."

 

Que vous inspire le « malaise des médecins » qui couve depuis des années ?

"La sélection pour entrer à la Faculté et obtenir le diplôme est très dur. A chaque étape il y a une trés grande exigence de qualification. Et inversement, on note une diminution de reconnaissance vis-à-vis du monde médical et des responsabilités qui reposent sur lui.

C'est un métier qui développe le don de soi et demande une grande disponibilité. Or, les conditions actuelles de désertification médicale entraînent des "burn out" chez les plus motivés et pourtant le médecin est rétrogradé dans la société. On le voit à tous les niveaux, y compris en politique, domaine où des membres du corps médical donnaient, se faisaient élire, prenaient des responsabolités autres que celles découlant de leur  profession. Maintenant  on leur préfère les juristes, des technocrates."

 

Quel homme ou quelle femme admirez-vous le plus ?

"Simone VEIL"

 

Avez-vous le temps de lire : un livre à recommander ?

"J'aime, j'adore lire. Je lis actuellement  LE ROYAUME d'Emmanuel CARRERE"

 

Une passion ?

"Je suis curieuse. Je ne fais rien sans passion.

J'aime aussi peindre.

J'ai une passion pour les relations humaines donc pour la Politique mais la Politique au sens noble avec un grand "P" comme le P de Projet. C'est à l'inverse de la politique avec un petit "p" comme le "p" de pouvoir, en particulier le petit pouvoir de dire dire "NON " avant d'avoir essayé de trouvé des solutions."

 

Que détestez-vous le plus ou que supportez-vous le moins bien ?

"L'injustice, je suis un pur produit de l'éducation nationale, je crois au travail, aux concours et examens anonymes, aux votes à bulletins secrets ; je ne supporte pas les combines entre "amis" et les petites stratégies...ces petites stratégies à fins personnelles qui visent la seule conquête du pouvoir personnel.

J'adore la politique avec un grand "P "et j'exécre la politique avec un petit" p".

Mais si vous me demandez quel défaut je ne supporte pas chez quelqu'un je vous répondrais aucun ; je me branche immédiatement sur le positif de la personne."

 

Y a-t-il une chose que vous aimeriez faire, réaliser qui vous tient à cœur et que vous ne pouvez pas encore réaliser ?

Il y a beaucoup de choses que je voudrais réaliser.

Mais vous savez pour mener à bien 1 projet, il faut en essayer 10 !

J'ai une formation scientifique et l'innovation me tient particulièrement à coeur. : faire de l'INNOVATION une véritable culture locale en créant, par exemple, un club INNOVATION. C'est vrai au niveau national, notre avenir passe par l'innovation."

A SUIVRE...

                La femme élue atypique...

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 15:36
Didier GALLOT au travail dans son bureau

Didier GALLOT au travail dans son bureau

Nous avons découvert l'homme privé...le magistrat qui, en 2014, devient "brutalement" le maire des SABLES D'OLONNE ...pour une brève carrière "politique" ?

 

suite de:

http://www.olonnes.com/2015/01/gallot-didier-le-nouveau-maire-des-sables-d-olonne-la-surprise-de-2014.html

 

 

 

II - L’HOMME PUBLIC...après le magistrat à qui la fusion des 3 communes colle à la peau

 

Êtes-vous tombé dans la vie publique par hasard ?

« Oui, par hasard. »

 

Qu’est-ce qui peut pousser un juge comblé à sauter le pas?

« Pour moi ce n’était pas un objectif, je n’en avais pas envie. Mais comme je sentais que cela se gâtait avec le départ de Louis GUEDON, je me suis engagé. »

 

Comment vous sentez-vous dans ce costume de maire après ces 9 premiers mois ? Une découverte positive ?

« 400 salariés c’est une bonne administration avec des services techniques très développés. On a gardé en interne nombre de services. C’est une bonne décision »

 

Terminons par un point qui préoccupe beaucoup les habitants du Pays d’Olonne : la fusion : on en parle depuis plus de 30 ans. Pour nombre de nos concitoyens du Pays d’Olonne : la fusion est déjà réalisée dans les esprits, dans la vie quotidienne. Alors pourquoi tant de bruit, de difficultés pour écrire dans le droit la commune unique qui existe dans les faits?

 

« Mon objectif est effectivement la réalisation de la fusion. Je pense que des considérations de politique locale, départementale subalternes interviennent là où elles ne le devraient pas. Château d’Olonne ne fait qu’exécuter des considérations bassement politiciennes. »

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 22:17
JONCHERE Miguel : l'homme dans la cité Pays des Olonnes suite et fin

SUITE de

JONCHERE Miguel manager au service d'un groupe

 

http://www.olonnes.com/2014/12/jonchere-miguel-manager-au-service-d-un-groupe-suite.html

 

Vous consacrez un budget important au sponsoring, au soutien du monde associatif. Vous organisez des manifestations importantes dans la galerie de votre centre commercial . Pourquoi ?

 

"Je considère qu’il est important de soutenir le monde associatif. Pour moi, les associations sont le poumon d’une agglomération. Vous vous rendez compte, tous ces gens qui travaillent bénévolement pour partager leur passion, s’occuper de nos jeunes.

Je suis vraiment admiratif et j’ai un réel bonheur quand je peux partager.

C’est pourquoi, d’une manière ou d’une autre, le centre E.LECLERC aide plus de 350 associations.

Plus particulièrement dans le sport, je suis très présent par passion, mais aussi pour cet esprit collectif que j’apprécie et je considère aussi que le rayonnement de nos équipes et sportifs individuels donne une image de jeunesse à l’opposé d’une ville trop souvent citée au rang de ville « seniors ». J’ai souvent milité pour.

Je trouve génial l’idée de la mairie des Sables de mettre en valeur ces sportifs dans la ville pour la fin d’année. Super."

 

Qu’est ce qui vous fait encore courir ?

"Mon métier, toujours mon métier.

J’ai envie d’apporter la dernière perfection qui plaira à nos consommateurs d’aujourd’hui.

Adapter notre commerce à l’ère numérique et au phénomène Internet."

 

Des  déceptions ? 

 

"Je les oublie ; je passe très vite à autre chose. "

 

Des projets ? Toujours des projets...si ce n’est pas un secret

Continuer à investir pour amener aux Sables d’Olonne les nouvelles tendances et besoins de consommation.

 

Allez-vous arrêter pour profiter d’une retraite bien méritée ?

Je suis encore trop jeune pour penser à cela.

 

Si vous n’aviez pas été le créateur du Centre E.LECLERC et le promoteur d’autres enseignes. Qu’auriez vous aimé faire ?

"Allez, je me lâche… j’adore chanter."

 

Un mot pour nos amis du Pays des Olonnes ? Que faut-il pour booster le Pays des Olonnes ? Comment voyez vous le Pays d’Olonne demain ?

 

"Je crois que les gens qui sont nés aux Sables ne s’en rendent pas compte mais ce qui m’a le plus marqué quand je suis arrivé, c’est cette gentillesse, cette décontraction et cette facilité à intégrer les nouveaux arrivants.

Les Olonnais, les Sablais, les Castelolonnais et les Chaumois sont accueillants comme j’ai rarement vu.

Ce n’est pas un hasard si nous voyons autant de personnes venir s’y installer.

Depuis 25 ans, je suis complètement ancré dans ce pays.

Cependant, ces temps-ci je vois trop souvent certains articles qui laissent à penser que l’on voudrait se refermer sur soi-même, alors que nous devons continuer à booster ce Pays des Olonnes, ne pas vouloir le garder pour nous et limiter son développement.

Certes, tout cela en harmonie avec son passé mais avec une ouverture vers l’avenir et la modernité.

Enfin, je suis aussi pour, le plus rapidement possible, la mise en place d’une seule commune qui aurait plus de forces pour nous tous. Je crois que la plupart des citoyens de ce pays le souhaitent mais sont également fiers d’appartenir à telle ou telle ville. Ils ont besoin de garder leurs racines mais cela n’est pas incompatible. L’exemple des Chaumois et de la ville des Sables en est une belle illustration.

L’identité chaumoise est toujours restée et c’est tant mieux. Tiens une idée que je lance : le nom de la ville ; c’est sans retenue : la ville « Les Sables d’Olonne ».

Mais les habitants des Sables d’Olonne s’appelleraient les Olonnois et Olonnoises et chaque ancienne commune garderait son nom d’habitant Les Chaumois, Les Olonnais, Les Sablais, Les Castelolonnais."

JONCHERE Miguel : l'homme dans la cité Pays des Olonnes suite et fin
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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 22:10
Miguel JONCHERE explique sa fidélité au système LECLERC

Miguel JONCHERE explique sa fidélité au système LECLERC

SUITE DE

JONCHERE Miguel aussi entreprenant que discret

 

http://www.olonnes.com/2015/01/jonchere-miguel-aussi-entreprenant-que-discret.html

 

Votre arrivée au Pays des Olonnes. Pourquoi Les Sables…? Quel a été votre itinéraire dans le groupe Leclerc ?

"J’étais directeur du centre E.LECLERC d’Angers.

Je connaissais bien les Sables pour y venir régulièrement en vacances mais je n’imaginais pas y établir un jour ma carrière.

Peu de personne connaisse Edouard LECLERC qui a créé son 1er magasin en 1949, juste après guerre. Là où il fallait tout recréer. Donner du pouvoir d’achat au consommateur n’était pas un vain mot, les produits de 1ère nécessité coutaient chers.

C’est lui qui a créé les premiers supermarchés.

Ils ne faisaient à l’époque que 150 à 250 m².

L’objectif était de faire bénéficier d’un prix attractif, en réduisant les frais de présentation et les frais de logistiques et pour la 1ère fois, de s’associer à plusieurs pour négocier des prix avec les fournisseurs.

La distribution était née.

Ce qui était phénoménal avec Edouard LECLERC, c’était son esprit coopérateur.

Cette idée, il n’a pas voulu en profiter seul et créer une société capitalistique avec ses propres succursales. Il a adopté le système coopératif de propriétaires indépendants.

C’est toujours ce que nous sommes 60 ans plus tard.

Entre autre règle, un adhérent Leclerc n’a pas la possibilité de posséder plus de 2 magasins ; ensuite, il doit parrainer un jeune directeur pour ouvrir son propre magasin ; c’est de cette manière que je me suis retrouvé aux Sables d’Olonne. Il y a 25 ans, c’était la seule ville de 36.000 habitants à l’époque (tiens je dis ville) en Pays de la Loire où il n’y avait pas l’enseigne Leclerc."

 

"Oui, j’admire cette famille."

"Connaissez-vous une autre enseigne ou système qui permette à une personne qui n’a pas particulièrement de fonds d’aller vers les banques pour emprunter sans investissement personnel ??

Ne cherchez pas, il n’y en a pas.

Tout cela parce que ce sont les autres adhérents qui cautionnent les prêts sans aucune contrepartie, si ce n’est de régénérer les forces vives du mouvement par de nouveaux arrivants. J’ai depuis essayé de redonner au groupe ce qu’il m’avait apporté.

Je suis depuis plus de 20 ans dans les instances décisionnaires du mouvement en relation directe avec Michel Edouard LECLERC.

Nous avons eu cette chance extraordinaire d’avoir Michel pour succéder à son père.

Comme vous le savez, c’est une des personnalités préférées des français et ses prises de paroles sont toujours posées et sensées.

 

On oppose toujours le petit commerce et le grande distribution ? Cette opposition est elle inéluctable ? N’y a-t-il pas une place pour les 2 types de distribution, une complémentarité ?

 

"Pour moi, il y effectivement plusieurs formes de commerces mais qu’un seul consommateur.

Il veut tout.

Ce sont les mêmes clients, qui en fonction de leur humeur et de leur plaisir décident d’aller dans l’un ou l’autre des endroits ; se balader dans les rues piétonnes, flâner, être accueillis par de vrais professionnels à toute heure de la journée en fonction de ses horaires de travail, attirer par les étalages professionnels des Halles comme celui des hypermarchés s’ils sont de qualité, faire ses courses rapidement avec sa voiture le plus près possible, sans compter l’arrivée d’internet.

Pour l’équipement de la maison et du textile, il en est de même, il veut du choix."

 

"Opposer petits commerces et grande distribution est pour moi un combat d’arrière garde complétement dépassé."

Une grande surface sait très bien travailler avec les commerçants d’une galerie commerciale et le commerce de centre ville est aussi important que les galeries périphériques.

Ce sont les nouveaux systèmes de vie, entre autre la voiture, ainsi que le développement des zones périphériques qui ont chassé les grandes surfaces des centres villes mais les centres villes ont d’autres atouts : culture, situation (port, mer pour ce qui nous concerne, etc…).

Ce qui est souvent dramatique pour ces centres villes, c’est de ne pas avoir su organiser autour d’eux la circulation et les accès nécessaires pour faciliter l’accès des consommateurs, tout l’inverse de nos systèmes.

Lorsqu’on organise des circulations, des parkings, on doit penser consommateur ; mais il est souvent plus facile de rejeter le non fonctionnement d’un centre ville sur les zones périphériques plutôt qu’à ses propres choix.

Dans des villes touristiques comme nous, nous avons besoin les uns des autres pour pouvoir contenter les chalands.

Le centre ville doit être dynamique et la commune doit faire du commerce un moteur d’activité de sa ville.

Dans beaucoup de villes, cela passe souvent par des préemptions et un remembrement des commerces."

 

 

A SUIVRE

 

Le fondateur, son épouse et leur fils

Le fondateur, son épouse et leur fils

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 12:20
Gilbert GROSS

Gilbert GROSS

GILBERT GROSS une figure au Pays d’Olonne

 

1) L’HOMME

 

Gilbert GROSS est né le 30 juillet 1925 à NANCY

...il avait donc 14 ans lors de la déclaration de guerre en 1939…voir la suite...comment le jeune homme a vécu cette période et une vie à rebondissements.

Marié, père de 3 enfants, grand-père de 7 petits enfants, arrière-grand-père de 4 arrière-petits-enfants : un long chemin avec son épouse qui les mène doucement mais sûrement vers leur 70 ans de mariage.

 

- Vous  faites partie des gens qui ont eu à choisir après 1940. Comment avez-vous vécu ce choix, réistant actif à 17 ans ?

« Effectivement, à 17 ans et demi j’ai décidé de m’engager, de suivre la voie de ceux qui résistaient. Mon appartenance officielle à la Résistance a été reconnue pour la période du 1er juillet 1943 au 13 septembre 1944, date à laquelle je me suis engagé pour 3 ans portés à 5 ans.

J’ai été rayé des cadres d’active en août 1949 et versé dans la réserve que j’ai servie fidèlement…jusqu’au grade de commandant en 1977. »

 

- Vous êtes un homme de cœur et de fidélité comme vous venez de le dire pour votre relation avec l'armée et la résistance. Quels sont vos mots préférés ? L’humaniste décideur nous répond :

« L’homme d’abord » et « j’assume : je suis réaliste, cartésien et je prends les situations telles qu’elles se présentent …j’assume »

 

- Vous avez été un grand voyageur parti de l’Est de la France votre terre natale, quelles sont vos grandes étapes professionnelles Il y a eu la guerre…mais professionnellement ?

« Effectivement j’ai quitté l’Est, l’armée m’a fait connaître le Maroc, la Tunisie, la Bourgogne, le Centre de la France. Après l’épisode militaire, j’ai mené une carrière de cadre administratif, contrôleur de gestion, directeur administratif et financier…jusqu’en 1982…Cela m’a permis de prendre pied en Pays de Loire avec quelques détours par le Maroc encore puis la Cote d’Ivoire avant mon arrimage à Olonne sur Mer où j’ai pu y prendre ma retraite après y avoir commencé à poser mes premières valises dès 1980."

 

- Quel est l’homme que vous admirez le plus?

« De Gaulle : il a ramassé l’épée brisée, s’est levé et a dit nous vaincrons. La flamme de la Résistance ne s’éteindra pas et nous suivions. »

 

- Un hobby, une passion ?

« L’Opéra d’abord WAGNER ,je suis de l’est, puis Mozart et enfin VERDI... je ne suis pas un latin !»

 

- Nous serions incomplet si nous ne parlions pas de votre attachement à la franc-maçonnerie à laquelle vous avez aussi beaucoup donné.

« Effectivement, j’ai été initié en 1972…et j’ai servi diverses loges jusqu’en 2007. J’ai eu l’honneur de me voir confier des responsabilités au niveau national au Grand Orient de France. Je suis un fidèle en amitiés et en pensées».

 

A SUIVRE : L'HOMME PUBLIC

 

 

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