LA BÉRÉZINA : 1812, UNE VICTOIRE POUR NAPOLÉON QUI ANNONCE LA FIN DE L'EMPIRE ET UNE RETRAITE DÉSASTREUSE !
46 % DES RECETTES PRÉLEVÉES : LA FRANCE IMBATTABLES SELON L'OCDE (ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE)
Nous partirons de ce 46 % et du déshonneur que procure à la France ce titre de champion alors que le pays se débat sur le prélèvement particulièrement important que constituent les cotisations pour les retraites et leur devenir. Les citoyens voudraient savoir et comprendre des projets qui pour le moins manquent de clarté et pourtant font débat, grèves...
Encore une fois revenons aux promesses de campagne du Président MACRON. Il s'est montré discret sur les prélèvements obligatoires.
Seulement une allusion indirecte "nous améliorerons le pouvoir d'achat de tous les travailleurs
Sans que cela ne revienne plus cher aux employeurs, nous réduirons les cotisations payées par les salariés, par les indépendants et par les fonctionnaires près de 500 euros nets par an pour un salaire de 2 200 euros nets par mois."
Pour l'instant, pour toutes ces catégories socio-professionnelles, on est loin du compte et même la situation a failli empirer par des projets d’augmentations de prélèvements par exemple pour les indépendants ! Projets, comme d'habitude, souvent retirés avant d'avoir vu le jour...merci aux gilets jaunes ! La peur est certainement le commencement de la Sagesse.
Seconde promesse (page 30 du programme du Président : "sélectionner les baisses des prélèvements" ...les français attendent cette sélection !
En attendant, la France reste avec son taux de 46 % de prélèvements obligatoires championne du monde et c'est insoutenable pour l'économie du pays et pour sa cohésion sociale...cette information nous fit revenir à "nos chères" retraites.
Il faudra bien un jour que les citoyens reconnaissent que le système de redistribution à la française a vécu et qu'il n'est plus un modèle.
LA FRANCE BLOQUÉE, MAIS LES FRANÇAIS NE SONT PAS TOUS SI MALHEUREUX ! ET IL Y A POURTANT TANT DE MALHEUREUX !
N'exagérons pas la France n'est pas si si pauvre que cela, les français ne sont pas majoritairement si malheureux que cela.
La FRANCE est simplement mal gérée, inégalitaire...
Il n'y a pas de blocage que dans les transports...il y a blocage dans les esprits, blocage chez nos gouvernants, blocage au niveau de tous les responsables politiques (responsables ?), blocage au niveau des dirigeants des syndicats comme l'exprime sans ambiguïté et de manière gravement irresponsable le leader CGT Philippe MARTINEZ "nous tiendrons jusqu'au retrait" de la réforme des retraites. Propos publics aussi démagogiques qu'irresponsables et même débiles...à moins qu'il ne dise cela en public à l'adresse de ses troupes fort amincies et le contraire quand il rencontre les membres du gouvernement et le patronat.
Il serait plus sage de dire : nous tiendrons jusqu'à ce que, par négociations, nous arrivions à un projet de réforme équitable.
DE QUEL DROIT LE PRÉSIDENT ET LE GOUVERNEMENT VONT-ILS DÉCIDER DU SORT DE NOS RETRAITES ?
Mais, pourquoi donc est-ce que c'est le gouvernement qui décide du sort de nos retraites?
Les 42, 43, ...régimes et caisses de retraite ...même les ministres concernés ne savent plus le nombre et par qui sont-elles gérées par qui ? Ce n'est pas l'État qui gère les retraites.
LES RETRAITES NE FONT PAS PARTIE DES FONCTIONS RÉGALIENNES DÉVOLUES À L'ÉTAT
L'État est en faillite, endetté jusqu'au cou, incapable de se bien gérer et incapable de se réformer...où sont les belles promesses du président MACRON ?
Ce sont les français, par leurs représentants employeurs et salariés, qui doivent décider pour éviter le risque imminent de la main mise de l'État sur les régimes de retraite.
Mais de quel droit, pour se sauver de l'impasse financière dans laquelle le Chef de l'État a mis la FRANCE dans la poursuite des errements de ses prédécesseurs, pour se sauver de l'impasse dans laquelle ses projets de réforme se trouvent, l'État se substituerait au peuple pour décider et irait jusqu'à le spolier.
"La grève du 5 décembre souligne d'abord la gestion calamiteuse des entreprises publiques par l'Etat. Elles cumulent en effet l'effondrement de la qualité des services publics rendus à la population, la sous-rentabilité et le surendettement, la sanctuarisation du corporatisme au détriment de l’intérêt général " écrit Nicolas BAVEREZ dans le Point !
Quand un employé de la RATP "entreprise d'état" part à 56 ans à la retraite avec une pension mensuelle moyenne de 3705 euros...l'employé et l'employeur oublient tous les retraités qui vivent avec une pension de 1 000 euros, voire moins !
Que l'État s'occupe de ses oignons et il a fort à faire : réduire son train de vie d'abord et que les gouvernants donnent l'exemple...ce n'est vraiment pas le cas aujourd’hui...L'ÉLYSÉE VIT SUR UN GRAND PIED sous les ors des palais de la République alors qu'il n'a que des petites, trop petites chaussures cachant ses chaussettes percées !
Avec cela "en marche" difficilement et le Président n'hésite pas à afficher des propos méprisants à l'égard des retraités. Ce n'est pas ainsi que s'arrange l'ambiance de la cohésion sociale intergénérationnelle.
Attention, les gilets jaunes peuvent ressortir ! et là qui pourra maîtriser ?...même les troupes chargées du maintien de l'ordre pourront aussi enfiler leurs gilets jaunes...la fraternité, cela existe.