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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 19:39

 

 

 

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La montée à l’Église : un calvaire !  

 

La gestion des chantiers dans une commune comme Château d'Olonn n'est certes pas une cinécure. Le chantier dont il est question ci-dessous en est l'exemple...pourtant l'opposition CAP VRAI n'a eu de cesse de répéter au Maire que l'ouverture de ce chantier était inopportune.

Il en a été ainsi, depuis la décison unilatérale du Maire d'ouvrir inopinément ce chantier, aprés une concertation avec les riverains (9 mars 2011) qui n'est pas ce qu'on peut appeler une concertaion largement ouverte. Les usagers de la rue de l'Eglise ne sont pas les seuls riverains ou parents d'élèves de l'école ce sont tous les castelolonnais qui sont concernés par cette voie.

De plus, consulter quand projet est  ficelé, ce n'est plus de la concerraion mais de l'information unilatérale.

 

Le résultat : un chantier interminable, des reprises, des gênes insupportables...d'oùune situation où l'opposition CAP VRAI a du se faire l'interprète des doléances des castelolonnais en interpellant le 31 janvier le Maire lors du conseil Municipaal par la question écrite ci-dessous :

 

 

LES TRAVAUX A CHÂTEAU d’OLONNE : RUE DE L’EGLISE, PARVIS DE L’EGLISE, RUE DU BOIS

 

Nous constatons une gestion catastrophique de ce chantier :

 

-          Retards accumulés : les travaux ne sont toujours pas finis ! Vous aviez annoncé que ceux-ci, après les retards déjà enregistrés, seraient finis à mi novembre,

-          Les reprises multiples de travaux,

-          Des périodes d’inactivité…

 

Nous posons donc les questions : y a-t-il dans le dossier un planning et des pénalités de retard ?

 

Contrairement au Cahier des Charges, il n’a pas été tenu compte des mesures de sécurité pendant les travaux et particulièrement en matière de signalétique.

 

Ainsi, il en est ainsi des impératifs liés aux cérémonies qui se déroulaient à l’Église ; des situations scabreuses ou rocambolesques ont été créées : véhicule des pompes funèbres repartant en marche arrière bloqué par un engin de chantier, véhicules face à face rue du Bois, arrivée au carrefour Rue du Bois, rue de l’Église avec les deux voies fermées interdisant la montée à l’Église…

 

Nous n’osons imaginer ce qui se serait passé si un grave incident s’était produit au cours d’une cérémonie.

 

Surtout ne nous dites pas que tout le monde a été content du déroulement de ce chantier.

 

Nous vous redemandons de nous communiquer les remarques faites  aux gestionnaires du chantier afin de dégager les responsabilités et de tirer, s’il vous plait, toutes les conclusions de cette gestion.

 

La ou les entreprises responsables de la réalisation du chantier vont être à l’avenir perdantes en vertu du principe que vous avez édicté et qui fait que dans les réponses aux appels d’offres la note dite de « valeur technique » donnée aux entreprises est souvent de 40 % pour l’appréciation de leurs qualités de réalisation et 60% pour le prix proposé.

 

Les entreprises concernées vont être pénalisées puisque suite à ce chantier et à quelques autres : elles vont avoir une « valeur technique » qui devrait être dévaluée et ainsi seront éliminées lors des ouvertures de plis.

 

Il y avait bien derrière les entreprises qui œuvraient sur le chantier un bureau d’études ; son rôle était-il de contrôler la bonne exécution du marché ? Le rapport que nous avions demandé lors du précédent Conseil Municipal a-t-il été fait et quand sera-t-il mis à notre disposition ?

 

Nous attirons votre attention sur deux points supplémentaires qui concernent la conception des travaux liée à la pente de la chaussée :

 

-          La chaussée montante rue de l’Église a une pente qui reste d’empêcher l’accès des personnes à mobilité réduite. Si une rampe d’accès est effectivement créée la pente va être trop forte pour les fauteuils équipés,

-          Comme nous le craignons l’escalier d’accès au parvis est très dangereux par le caractère inégal et inhabituel des marches et par la contexture même du sol glissant particulièrement lorsqu’il est humide. Ceci a déjà engendré, à notre connaissance, au moins une chute grave.

 

Enfin, nous demandons à voir les pièces de dépenses de la commune depuis l’engagement jusqu’à la liquidation et le bilan de l’opération.

 

Le Maire a selon son habitude répondu qu’il ne laisserait à l’opposition le droit de "mettre en cause les capacités de nos agents".

 

Il faudrait d'abord que le Maire réponde aux questions posées et non utiliser un discours dilatoire et erronné :

 

D’une part, l’opposition n’a pas mis en cause, comme l’atteste le texte ci-dessus, le personnel municipal. Ce personnel est en première ligne quand un dossier est mal géré, c'est lui qui est en contact avec la population. Il exécute un ordre. Il n'est ni acteur, ni responsable mais victime de la situation créée par le Maire comme nous l'avons déjà vu dans d'autres dossiers.

 

D’autre part, le seul responsable de la réalisation de travaux dont l’opposition avait demandé le report est LE MAIRE et ses adjoints.

Il ne faut pas, par démagogie, déplacer le problème des responsabilités. Le Maire n’a pas répondu non plus sur la responsabilité de l’entreprise qui a réalisé les travaux : l’étendue de cette responsabilité doit être fixée dans le cahier des charges. Le Maire répond qu'il ya a eu enchaînement de "malchances". C'est lui qui a décidé d'ouvrir ce chantier : il aurait donc dû parler de SA RESPONSABILITE.

Nous préférons les propos de l’Adjoint au Maire Jean-Pierre HEUZE qui éclairent un peu le débat «  ce n’est pas un chantier simple, nous avons fait le choix de ne pas fermer l’Église et nous assumons les retards et les malchances.»

…sauf que le cahier des charges comportait ou aurait dû comporter des clauses qui auraient garanti la circulation et la sécurité pendant les travaux et de plus fermer l'Eglise pour cause de réfection de la Chaussée aurait été certainement bien accueilli par la population  !

Sur l’accès des handicapés à l’Eglise, il a été répondu que la pente pour la montée à l'Eglise ne premettait pas d'envisager techniquement un aménagement spécifique. Dommage que cette possibilité n'ait pas été étudiée.

L'opposition compte poursuivre l'étude de ce dossier pour éviter à l'avenir ce qu'elle a appelé une "gestion catastrophique".

 

 

 

 

 

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