Nous ne nous résoudrons pas à admettre que des décisions qui mettent en danger la santé publique ne soient pas rééxaminées.
Le 29 octobre 2010, lors du débat à la Communauté de Communes des Olonnes sur la modification des statuts de TRIVALIS syndicat mixte départemental et grand maître de l'organiation du traitement des déchets en Vendée, l'occasion nous a été donnée de rappeler publiquement que le procédé TMB est :
- dangereux,
- inutile,
- onéreux,
Voici le texte de notre intervention devant les élus de le communuaté de Communes ds Olonnes /
"Nous avons déjà exposé notre position quant à TRIVALIS :
- sur l’institution : nous ré exprimons notre regret d’avoir à subir une gestion qui est technocratique et non démocratique : toute proposition qui n’adhère pas ce que les quelques « dirigeants » de TRIVALIS ont décidé n’est même pas étudiée. Mais qui connaît TRIVALIS syndicat mixte départemental dont le budget est quand même supérieur à 55 millions d’euros et qui ne cesse de croître à la vitesse V avec le financement des citoyens? Je note d’ailleurs que symboliquement que les citoyens vendéens sont appelés USAGERS vendéens : ce qui exprime bien les droits des citoyens face aux options TRIVALIS.
- justement sur la plan des grandes options : ceci est plus grave. Le plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés est mis en œuvre avec un outil appelé usines « TRI MECANO BIOLOGIQUE ». Nous avons demandé et redemandé en vain à ce que ce choix qui engage notre avenir pour des dizaines d’années soit revu et soit explicité clairement et impartialement aux vendéens.
Les Pays qui s’étaient lancé dans cette voie l’abandonnent. Ce qui n’est pas bon à l’étranger serait-il bon pour les vendéens !
- Il est très important que soit connu le fait qu’existent d’autres voies pour le traitement des déchets et la diminution de leur production : explorons-les d’urgence et cessons d’investir dans une filière condamnée. Citons la redevance incitative, les centres de compostage locaux, les composteurs individuels, les actions auprès des producteurs d’emballage, les recycleries …tous ces moyens permettent de faire décroître de manière très significative la production de déchets et le coût de leur traitement. Priorité doit être donnée à ces alternatives et non à la création de grosses usines (25 millions d’euros l’unité en moyenne) qui conduiront à répandre un compost nuisible à la qualité de nos terres agricoles, aux produits cultivés et donc à la santé et même le comble finir par enfouir ce compost produit à grand frais.
Que TRIVALIS ne s’arque boute pas sur des décisions contestables, que soit étudiés les avantages et inconvénients de la filière TMB au vu du GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT et les expériences des Pays qui abandonnent cette filière. N’oublions pas que le ministère de l’Environnement via l’ADEME a fait aussi marche arrière sur le TMB et ne subventionne plus cette filière.
- Enfin, pour nous, castelolonnais, qui aurons très prochainement le malheureux privilège d’avoir une usine TMB sur notre commune, nous ne pouvons, en plus, que condamner les modalités d’implantation de cette usine sur le site des sources du TANCHET...en zone qui aurait du rester terre agricole et protégée. Quand on se dit protecteur de notre environnement : on doit joindre la parole aux actes sinon c’est « faîtes ce que je dis et ne faîtes pas ce que je fais ».
- La responsabilité de cette erreur pèsera lourd sur ceux qui ont accepté cette erreur et sur ses conséquences malgré nos avertissements.
Tant qu’il n’y aura pas de changement fondamental dans les modes de gestion et dans celui des choix de TRIVALIS nous marquerons notre différence et rappellerons à tous sans relâche les dangers d’options techniques imposées et dangereuses pour la santé publique. Il est de notre devoir de protéger la santé des générations futures menacées par les conséquences d’une erreur sur laquelle il faudra revenir d’urgence."
Les élus présents à ce Conseil Communautaire du 29 octobre 2010 nous ont écoutés...mais nous ont-ils compris et le doute, au moins, s'est-il installé dans leur esprit sur les conséquences des décisions qu'ils ont prises ?