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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 22:56

 

Nous vous avions fait part des réflexions d'un de nos fidèles lecteurs (voir lien:REFLEXIONS ) voici la suite...

 

 

2ème Partie

 

La gouvernance nouvelle au 21 ème siècle au Pays des Olonnes

 

            A l'image de ce qui se passe au niveau national, on commence à trouver des gens aussi bien de droite ou de gauche modérée dans les institutions, dans l'Église même. Les clubs sportifs fusionnent, les amicales font souvent place à des associations loi 1901, les emplois dit de "charité" tenus par des religieux ou religieuses disparaissent progressivement dans les hôpitaux, cliniques mais aussi dans l'enseignement privé. Seul bastion qui résistera à toutes les pressions : la mixité (public privé) du système scolaire. Olonne-sur-Mer restera solidement ancrée à gauche jusqu'en 2008. Les Sables d'Olonne, avec la disparition de toute une frange ouvrière et l'arrivée massive d'une classe moyenne va basculer à droite et y restera. Quant au Château d'Olonne, la prise de pouvoir de la gauche après la guerre (élection de M. Séraphin BUTON), sera de courte durée. Ses successeurs, anciens militaires (Messieurs BELMONT et LE BEL), réaliseront l'alliance avec une certaine droite qui réussira ce qui semble être son objectif à savoir : se maintenir au pouvoir en cultivant à outrance la différence avec ses voisins. L'intercommunalité, débutée dans la douleur avec un SIVOM  connaîtra malgré tout quelques années de répit avec le passage à une Communauté de Communes (CCO) à fiscalité propre, avant de repartir à nouveau vers les travers prévisibles que l'on peut comparer à une usine à gaz où la 1ère règle qui s'impose pour subsister est le compromis et la 2ème règle, directement issue de la 1ère, est l'absence de vision et d'une dynamique de développement économique et social.

 

            Et demain ? Si presque tous les spécialistes s'accordent à dire que nos élus, qu'ils soient de droite ou de gauche, devront passer d'une politique conservatrice à une politique visionnaire et audacieuse, ils ne semblent pas du tout disposés à aller dans cette voie. Passer d'une politique d'équipements au coup par coup à une politique de projets avec une fiscalité qui évolue non plus d'une façon systématique mais appropriée à nos moyens et à nos besoins, le tout avec de moins en moins d'aides de l'Etat, impose d'autres méthodes tournées davantage sur l'avenir. Cela impose également qu'ils soient mieux encadrés par l'autorité de tutelle au niveau de l'urbanisation pour qu'ils puissent résister aux pressions (nous en connaissons hélas aujourd'hui les conséquences dramatiques). Cela impose aussi d'accepter le regroupement de communes dans les zones urbanisées avec une revitalisation des quartiers. Cela impose enfin qu'ils se fassent un peu moins "gardiens du temple" pour ouvrir plus facilement la porte aux représentants de la société civile dont l'avis sur les projets est indispensable si l'on veut éviter les gaspillages hélas fréquents.

 

            La barre peut sembler haute, mais à la hauteur des enjeux de ce 21ème siècle lequel, qu'on le veuille ou non, ne pourra jamais ressembler au précédent. Somme toute, ne conviendrait-il pas pour commencer de limiter le nombre et le renouvellement de mandats de nos élus. Mais qui, dans ce pays, ayant autorité pour le décider, oserait prendre un tel risque ? Et pourtant, à la réflexion, n'est-ce pas là que se situe l'essentiel de nos problèmes ?

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