Il était un temps où les fonds secrets alimentaient pour partie les caisses du locataire de l'Elysée...mais un effort de transparence fut promis par l'actuel locataire et à cela s'ajoutait le devoir "d'économies"...pour l'exemple ?
Qu'en est-il de cette promesse?...on en a une petite idée dans le document qui suit : il y a un mieux mais peut mieux faire.
Ainsi la Présidence de la République est capable de serrer ses budgets comme doit le faire, particulièrement dans cette période, tout service de l'Etat et d'accepter d'être controlée.
Exemplarité ? Pouquoi pas ?
Il faut savoir que l'Etat contrairement à ce qu'on peut penser a été moins dépensier (relativement) que les collectivités locales qui, durant les 30 dernières années, ont vu leurs dépenses progressé plus rapidement que celles de l'Etat.
Il faut donc espérer que les responsables des collectivités locales ont entendu le message...de toute façon, nous leur ferons l'honneur de leur rappeler lors de l'engagement de certaines dépenses et lors du vote des budgets que, peut-être, l'exemple vient de haut et qu'il faut savoir tous solidairement se serrer la ceinture et les coudes face aux crises dévastatrices et aussi mieux gérer.
Présidence de la République : le rapport 2011 de la Cour des comptes
Dans son rapport publié le 25 juillet 2011, la Cour des comptes dresse le bilan de la gestion des services de la Présidence de la République pour la
période 2008-2010, une gestion qualifiée de plus rigoureuse
en 2010 que les années précédentes, même si des améliorations restent à apporter
.
Jusqu’en 2007, l’Élysée ne disposait pas de budget propre et ses charges étaient couvertes par des prélèvements sur les crédits d’autres administrations.
Concernant le contrôle de l’exercice 2010, l’évolution des comptes de la Présidence de la République laisse apparaître une diminution des dépenses globales des services : les charges de fonctionnement courant ont diminué en 2010 de 21,6% par rapport à 2008 (suppression des chasses présidentielles et de la garden party du 14 juillet, diminution des locations mobilières et immobilières, ainsi que des déplacements), tandis que les effectifs sont passés de 1 031 agents fin 2008 à 904 fin 2010 (de 82 conseillers du Président à 46 sur la même période).
Enfin les dépenses en communication (études et sondages) ont été ramenées de 3,28 millions d’euros en 2008 à 1,44 millions en 2010, la mise en concurrence des fournisseurs, quasi inexistante jusqu’en 2008, étant devenue la règle.
La Cour estime cependant que des progrès demeurent possibles, s’agissant en particulier des dépenses liées au parc de véhicules, aux contrats de prestation ou encore aux voyages en France et de la transparence des coûts.
Alors que les organismes soumis au contrôle de la Cour font l’objet d’une enquête tous les 4 ou 5 ans, c’est la troisième année consécutive que la Cour effectue son contrôle des services de la Présidence.