Un incident a rendu cet article illisible pour de nombreux lecteurs...nous le reprenons donc ci-dessous avec un léger changement de titre
Avec nos excuses
OU L'ELECTORALISME PASSE AVANT L'INTERET GENERAL
REFLECHISSONS AU DEVENIR DU PAYS
LES RAISONS D’UN MAL ET LA RECHERCHE DE SOLUTIONS
I - LES RAISONS D’UN MAL : EXPLICATION DE TEXTE
Le temps des vacances est, parait-il, propice à la réflexion. En voci une...
LA SOLIDARITE INTERCOMMUNALE N’EXISTE PLUS
Sur ce blog nous saisissons l’actualité locale, parfois nationale et la passons au prisme de notre sensibilité.
Et c’est pour cela que l’on dit : « NOUS AVONS MAL A NOTRE PAYS DES OLONNES ».
Le Pays des Olonnes se caractérise par sa douceur de vivre et il attire nombre de citadins assez aisés pour acquérir appartements ou villas. Ils s’y installent pour jouir d’une paisible retraite. Cette donnée économique et sociologique a des conséquences importantes sur l’évolution du Pays et les conditions de vie.
Sur le plan démographique : 46% de plus de 60 ans aux Sables d’Olonne, 29% à Château d’Olonne et 24% à Olonne sur Mer et une décroissance des actifs.
Sur le plan économique :
- un foncier où le marché et la spéculation rendent le logement des jeunes actifs impossible : les classes de maternelle et du primaire ferment,
- un bassin d’emploi avec un taux de chômage record et une perte d’emplois dans quasiment tous les secteurs,
- des secteurs économiques traditionnels en perte de vitesse : la pêche, le nautisme, le bâtiment…ne croît que l’aide à la personne, conséquence du vieillissement de la population ; le tourisme stagne et cache la réalité car son caractère saisonnier génère des emplois mais des emplois précaires et le tourisme est par définition aléatoire car soumis aux événements météo, économiques politiques…
- des infrastructures améliorées mais désordonnées car il n’y a pas de volonté et donc de moyens mis en place dans l’agglomération d’attirer les entreprises.
Sur le plan de la politique locale : c’est le reflet de l’évolution démographique. L’essentiel est de préserver la tranquillité des électeurs. N’a-t-on pas entendu cette chose incongrue : la venue d’entreprises, ce sont des camions, de la pollution, des salariés qui éventuellement ne seraient pas bien orientés politiquement?…l’élu pense à sa réélection et oublie à l’intérêt général .
Il y a dans l’esprit de nos élus une idée aussi fausse que pernicieuse : au sein de l’agglomération il y a une ville dominatrice (Les Sables d’Olonne) et deux villes dominées (Olonne-sur-Mer et Château d’Olonne) et pour les élus sablais il faut sauvegarder cette situation (orgueil mal placé) et pour les élus des deux autres communes il faut continuer à gagner du terrain pour atteindre voire dépasser les Sables d’Olonne. Pour le Président de la Communauté de Communes, maire des Sables d’Olonne, il faut tirer un trait sur toutes ambitions pour maintenir cet « équilibre » : sauvegarder les intérêts de SA ville et distribuer les bons points aux deux autres communes : je donne la future piscine à Château d’Olonne parce que Olonne a déjà été gâtée …et moi je garde pour les Sables d’Olonne le siège de la Communauté de Communes restauré à grand prix (même s’il y avait des solutions plus pratiques et moins onéreuses).
A cela, s’ajoute un peu de colorant de politique politicienne où, là aussi, l’intérêt général passe au second plan après les intérêts politiques : Olonne-sur-Mer a un électorat plus à gauche que les 2 autres communes.
D’où :
- pour le Château d’Olonne et les Sables d’Olonne : on ne va pas favoriser Olonne-sur-Mer cette commune dite de gauche (est-ce encore vrai aujourd’hui ?) ou la mélanger avec les deux autres plus centristes,
- cette gauche olonnaise qui a perdu « sa » mairie fait tout pour la reprendre (c’est humain et démocratiquement normal) et donc ne veut pas de rapprochement (fusion ?) avec les deux autres communes. D’abord récupérer son bien, sa municipalité, après on verra !
Dans cette bataille de clochers que l’on pourrait qualifier de "débile", l’intérêt général passe au second plan : toute la politique locale consiste pour nombre d'élus des trois communes à faire en sorte que le statu quo soit maintenu tout en veillant, à chaque occasion, à tirer la couverture à soi. Exercice difficile et pernicieux pour l'avenir du Pays. On appelle cela : la "solidarité intercommunale" qui devient , en réalité, le "chacun pour soi "!
A suivre…
II – DES SOLUTIONS, DES PROPOSITIONS OPTIMISTES...