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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 16:51

  Assemblée nationale facadenord

 

 

 

Nos craintes étaient fondées

voir rue 89 le nouvel Observateur 

   

Les cumulards de la majorité  parlementaire s'étaient donné jusqu’au 1er octobre pour démissionner.

C’est encore difficile à croire, mais il faut bien se rendre à l’évidence : pendant deux ans, les militants du PS, les électeurs socialistes et les médias ont été victimes d’une hallucination collective.

Ils s’étaient persuadés que le PS s’était engagé à interdire le cumul des mandats à ses parlementaires, sans attendre qu’une loi impose la même règle aux autres partis.

Ils s’étaient même mis en tête que ces députés et sénateurs socialistes devaient démissionner de leurs mandats locaux avant le 1er octobre.

 

Ce lundi, lors de son point presse, David Assouline, le porte-parole du PS, a donc pu expliquer tranquillement :

« Bien entendu, nous réitérons l’appel à l’ensemble des parlementaires qui ont pris cet engagement [...]. Ce n’est pas une question de jour, de date ou d’heure [...]. »

 

Comme le sénateur Christian Bourquin, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, qui a expliqué lors d’une conférence de presse vendredi :
« Ce que pense Martine Aubry, je m’en fous totalement ! »


Cumul des mandats : c’est officiel, le PS a enterré sa promesse.

Certes le problème de la fin des cumuls n'est pas simple et dire plus de cumul est plus facile à proclamer qu'à réaliser. 3 raisons militent en faveur d'une réforme raisonnable qui n'altère pas le principe du non cumul mais l'aménage :

1) Un député ou un sénateur doit rester au contact de ses concitoyens, il doit rester un élu local mais pas nécessairement maire.

 2) La reconversion d'un député battu en simple citoyen en fait un potentiel demandeur d'emploi...on peut simplement se demander s'il ne peut retourner à la "vie civile" le député en question devait peut-être avoir des moyens limités pour une reconversion comme tout salarié et ce retour à la "vie civile" devrait être aménagé.

  3) Il ne faut laisser le champ encore plus libre aux favorisés en cette matière que sont les fonctionnaires et assimilés et qui sont déjà surreprésentés . Il faut un Parlement représentatif des catégories socio-professionnelles françaises. En choisissant de se présenter aux élections ceux-ci sont assurés qu'en fin de mandat, battus aux élections, ils retrouvent leur poste dans la fonction publique !  Il n'en n'est pas de même d'un salarié du privé, d'un membre d'une profession libérale...

 

Non, le problème n'est pas aussi simple que pouvaient le laisser apparaître les promesses électorales... mais le principe du non cumul et du renouvellement limité des mandats électoraux ne doit pas être abandonné...les mêmes ne peuvent truster des années durant des postes d'élus car nous verrons dans le prochain article l'aspect pernicieux du cumul tel qu'il se pratique actuellement.

 

 

 

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commentaires

A
<br /> Et sans compter sur les conflits d'intérêt ! Si vous voyez ce que je veux dire. En effet, la confusion est étroite au niveau local. On le voit à Chateau d'Olonne. Pour autant un député-maire ou<br /> un sénateur-maire ne me choque pas, à la seule condition est que ces élus ne soient membres d'aucune autre organisation territoriale (SYVOM, CC, Conseil géné&ux et régionaux) De même on doit<br /> leur imoser de démissioner de fonctions privées qui pourraient interférer avec l'exerccie du mandat national. <br />
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