Piscine de Saint
Jean de Monts
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COMPLEXE AQUATIQUE, PISCINE OU PATAUGEOIRE POLITIQUE pour le Pays des Olonnes
Pourquoi avoir avancé des arguments qui n'en sont pas ?
Voilà le seul élément présenté aux élus et qui fut baptisé "projet".
Il est temps de rétablir la vérité sur ce dossier d'autant plus qu'un article dans le bulletin municipal de Château d'Olonne travestit encore totalement cette vérité. L'essentiel du dossier est occulté :
- la rupture avec la Communauté de Communes voisine d'Auzance Vertonne,
- un débat qui n'a pas porté sur le projet, "propositions d'infrastructure" imaginaires et qu'on aurait bien aimé voir
- ...à défaut de comparer des projets (voir document ci-dessus), les élus ont comparé des sites d'implantation !
et que dire selon le Bulletin Municipal d'"un portrait robot de la future piscine qui se dessine" alors qu'aucune base ne permet d'esquisser un visage fantome.
On nous demande pourquoi les élus sont passés d'une idée (on ne peut parler de projet) de "complexe aquatique" à celle de "piscine municipale" ?
1)La première réponse est qu'on n'est pas dans le rationnel mais dans la petite politique locale ;
2)la seconde réponse est que l'analyse des "Arguments" avancés par les tenants de la solution "piscine à Château d'Olonne" sont, comme cela est démontré ci-dessous, dépourvus de toute valeur:
1er argument : "La Ville des Sables d'Olonne a la piscine du Remblai, Olonne sur Mer celle des Chirons donc c'est normal que Château d'Olonne ait sa piscine."
Si on suit ce raisonnement : Les Sables d'Olonne ont deux casinos donc on va construire des Casinos à Olonne et à Château d'Olonne ; idem pour les zones commerciales à quand des grandes surfaces sur la Place du Jet d'eau aux Sables d'Olonne ou à la place de l'Hôpital...? pour qu'il y ait égalité entre les 3 communes...
Il y a 3 bureaux de poste aux Sables d'Olonne pourquoi pas aussi 3 bureaux de poste...idem pour les marchés ARAGO et LES HALLES aux Sables d'Olonne et rien dans les deux autres communes.
C'est de l'anti aménagement du territoire ou simplement de la démagogie : tant mieux pour Château d'Olonne ! qui aura sa piscine, tant pis pour l'intérêt général du Canton.
2ème argument : le choix d'un "complexe aquatique " tranformé en banale "piscine municipale"
Là, nos grands élus n'ont pas donné d'explication : pourquoi avoir indiqué sur les documents "complexe aquatique" alors qu'il s'agissait d'une "piscine" ? On ne voit pas l'intérêt pour le Président de la CCO et les élus "initiés" d'avoir trompé leurs autres collègues élus et la population du Pays des Olonnes. Cette tromperie se poursuit d'ailleurs dans le bulletin municipal de Château d'Olonne où l'on continue à confondre deux choses fort différentes : piscine municipale et complexe aquatique : à croire que les élus responsables n'ont même pas cherché à comprendre la différence entre ces deux concepts.
Un vote, les yeux fermés, à bulletin secret, pour un investissement qui pourra atteindre 10 millions d'euros c'est la disqualification de la notion d'élu responsable, c'est la fin d'un consensus au sein de la Communauté de Communes des Olonnes !Comme si certains grands élus voulaient sa fin!
Vous voulez savoir ce qu'est un complexe aquatique cliquer sur
www.vert-marine.com/chartres-odyssee-piscine-28/ ...ce n'est pas la même chose qu'une piscine.
3 ème argument : le choix du site : le terrain des Plesses à Château d'Olonne.
Le terrain de Château d'Olonne serait immédiatement disponible et il est prês des écoles .
Cela ne tient pas debout pour au moins 3 raisons :
- le terrain de 2,2 hectares ne peut être suffisant pour un complexe aquatique et pour une installation du type de celui qui était proposé en Conseil Communautaire et qui devait être évolutif (...comment cela sera-t-il possible sur un si petit terrain dont une part importante devra être occupée par les parkings, les espaces nécessaires pour l'évolution des cars... et qui, en plus est en pente ce qui générera des coûts supplémentaires
- proche des écoles oui ! mais seulement proche de quelques établissements scolaires de Château d'Olonne...et cet argument signifie bien qu'on va faire une piscine pour "scolaires" et non un piscine ludique ouverte ou complexe aquatique à la clientèle locale et aux touristes... c'est l'inverse de ce qui a été discuté en Assemblée Plénière de la Communauté de Communes des Olonnes le 13 mai 2011 !
- puisqu'on ose penser tourisme sur ce secteur des Plesses : le site des Plesses n'est pas un lieu particulièrement attractif ni un lieu de passage pour les touristes ; donc on en reste à une piscine municipale et non à un complexe aquatique et on trompe citoyens et même élus!
4 ème argument : implanter un complexe aquatique sur la Zone de la Vannerie c'est faire un cadeau aux entrepreneurs de la région !
Cet argument nous a stupéfait pour sa bêtise. Comment un élu peut-il avancer un tel argument ?
En effet,
d'une part, si les collectivités créent des infrastructures ce n'est pas pour "faire des cadeaux" à ceux qui, entrepreneurs, prennent le risque d'investir et de venir créer des emplois au Pays des Olonnes mais c'est pour permettre d'imaginer un avenir au Pays,
d'autre part, où a-t-on vu que la création d'une piscine apporte un réel "plus" en matière de clientèle aux commerces locaux ? Une piscine n'est pas un cadeau pour les enseignes locales ! C'est un investissement collectif structurant.
5 ème argument : la future piscine de Château d'Olonne (un bassin et une pataugeoire) correspond au budget de 8 à 10 millions d'euros...comme celle de Saint Jean de Monts (photo ci-dessus)
Nous avons été visiter à Saint Jean de Monts la dite piscine... en bord d'Océan. Effectivement son coût correspond au budget annoncé par la Communuaté de Communes des Olonnes (CCO).
Mais fait-on un projet à partir d'un budget ? NON
Un projet se bâtit à partir d'un besoin et d'une étude prospective et non d'un budget.
Faire l'inverse : c'est refaire l'erreur qui se répéte au Pays des Olonnes : salles de sports , les Atlantes, la Salle Gargamoelle, la piste de la Rudelière...sous-dimensionnées, ne répondant pas aux normes...des gaspillages qui s'ajoutent aux gaspillages passés et les leçons du passé ne servent à rien ! Un investissement sous-dimensionné finit toujours par coûter plus cher qu'un investissement plus important mais adapté aux besoins immédiats et aux besoins à venir.
Il est question d'un budget d'environ 9 millions d'euros : il aurait été honnête et intéressant de poursuivre le raisonnement tenu lors de l'Assemblée Plénière de la CCO qui s'est déroulée en présence des représentants de la Communauté de Communes Auzance Vertonne le 13 mai 2011 : bâtir un projet évolutif...première tranche 9 millions, deuxième tranche...
Signalons que le "complexe"de Saint Jean de Monts, cité de 8000 habitants, qui est pris comme modèle par le Président de la CCO et qui correspond au budget CCO, voit, certains jours une telle affluence qu'il est obligé de refuser du monde ! (capacité d'accueil légérement inférieure à 500 clients) qu'en sera-t-il du complexe devenu piscine de Château d'Olonne ?
6 ème argument : "On a déjà l'Océan comme piscine "
Là aussi on admirera la profondeur non de la piscine mais du raisonnement !
On pourrait pousser le raisonnement plus loin...puisqu'on a l'Océan on n'a plus besoin de piscine et de complexe aquatique. Fermons le dossier et virons ces millions d'euros sur des opérations plus prioritaires socialement et économiquement : maisons de retraites, maisons de quartier avec accueil des adolescents, réserves foncières pour créer des logements à prix attractifs pour les jeunes ménages, accueil d'entreprises...
Ceci étant dit et il fallait le dire et l'écrire... accessoirement, on peut ajouter que nous avons vu les "campings" et "résidences touristiques" se doter de piscines ludiques ...alors que l'Océan n'est pas loin...il doit bien y avoir une raison ! les promoteurs de campings et autres résidences de tourisme ne s'amusent pas à investir dans une piscine ludique si cela ne correspondait pas à un besoin.Voyez par exemple l'ensemble aquatique ludique des "PIRONS" dont le Journal des Sables vante les mérites (voir ci-dessous), celui de BEL AIR magnifique, plus loin celui de la GARANGEOIRE...
Cet été maussade bannit cet "argument" et d'ailleurs, la presse s'est largement fait l'écho de l'intérêt des bassins ludiques qui accueillent résidents et touristes (La Roche sur Yon, Noirmoutier...) qui oublient ainsi "agréablement" le temps exécrable que nous avons eu et pallie ainsi en partie aux inconvénients des caprices météréologiques.
"Camping BEL AIR" vantant son complexe aquatique
L'Océan, c'est deux mois par an...quand il fait beau ...et les complexes aquatiques, c'est 12 mois sur 12, 365 jours sur 365 ! Une étude économique aurait été la bienvenue...d'ailleurs, pourquoi n'a-t-elle pas été faite puisque la commission ad hoc de la CCO a visité le complexe de Cholet et aurait eu aisément des données fiables pour cette étude?
Nos élus qui ont leur piscine personnelle ou qui se désintéressent des plaisirs aquatiques, du développement du tourisme et des sports l'ont oublié volontairement pour les petits besoins de la basse politique locale.
Enfin, nous passerons sous silence le septième argument, car il n'honore pas ceux qui l'ont avancé et ceux qui l'ont admis: La commune d'Olonne-sur- Mer et son maire ont été "gâtés" (textuel) dans le passé...ils n'ont pas besoin sur leur territoire d'un investissment supplémentaire.
On voit bien que le raisonnement et les justifications des élus pour une "piscine à Château d'Olonne" n'ont aucune valeur. Le Président de la Communauté de Communes a fait "voter"cela à la hussarde ; alors que le dossier était envoyé au Conseil Régional depuis des mois ! Oui, on s'est moqué des élus de base, ils ont été trompés comme l'ont été les citoyens du Pays des Olonnes et ceux de tout le canton !
Mais nous omettons l'essentiel : l'intérêt qu'aurait représenté pour le CANTON un équipement structurant de type "complexe aquatique" qui aurait été un plus pour le tourisme et un lieu de vie incomparable pour les résidents ...365 jours sur 365 !
Dans ce dossier, il faut oser le dire, même si nous regrettons d'en arriver à de tels propos :
- soit les élus font preuve d'une faillite intellectuelle collective en méconnaissant tous les éléments qui auraient du dicter leur choix,
- soit les mêmes élus ont été malhonnêtes intellectuellement : ils ont fait passer un choix politique aberrant qui va à l'encontre de l'intérêt général.