Cérémonies rituelles à Château d’Olonne ; mais si la ferveur et le recueillement étaient au rendez-vous, la petite centaine de citoyens et la présence de quelques enfants des écoles ont eu du mal à compenser la tristesse ressentie quand on constate que, dans une ville de 14 000 habitants, seule une poignée de citoyens assiste au rendez-vous du souvenir.
Ce n’est pas en pleurnichant sur la trés faible mobilisation, sur la perte des valeurs, sur l’indifférence qui, désormais, entoure ces cérémonies qu’on renversera le courant de la désaffection des castelolonnais comme celle des citoyens d’autres communes pour ces célébrations epu attractives dans leur déroulement.
Faut-il subir cette situation ou proposer autre chose ou abandonner ce rituel et son corollaire qui est l’abandon du devoir de mémoire ?
La désaffection actuelle et incontestable pour ces cérémonies du souvenir mérite donc réflexion et propositions…le 8 mai : qui sait ce que cette date signifie ?…trois générations ont passé et cette date appartient à l’histoire …oui, mais pas à n’importe quelle histoire : l’histoire de la NATION France forgée dans le sang et les larmes.
Dans cette histoire sont gravées des VALEURS qui tombent dans l’oubli et que l’individualisme forcené enterre sans se soucier des conséquences que cela peut avoir sur le lien social. Siffler la Marseillaise est aussi inexcusable qu'insupportable mais c'est aussi un cri d'alarme.
Il appartient aux adultes responsables : politiques, enseignants, parents, grands parents, journalistes... de réhabiliter nos VALEURS, de se réserver du temps pour transmettre le pourquoi et le comment de ces VALEURS et tout simplement d'en parler.
A tout nier, à tout dénigrer, à tout critiquer, à ne pas se donner le temps de la réflexion à partager sur ce sujet...nous sappons les bases de l'édifice dans lequel nous vivons : la FRANCE et l'Europe.
Sans racines, les arbres les plus robustes ne vivent pas longtemps.