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KAMEL DAOUD ET BOUALEM SANSAL DEUX INTELLECTUELS FRANCO-ALGÉRIENS ONT OSÉ PARLER DE LA GUERRE CIVILE 1992/2022 EN ALGÉRIE
Le prix GONCOURT 2024 a été attribué pour son roman HOURIS à Kamel DAOUD. Cet écrivain qui a 54 ans et avait déjà reçu le GONCOURT du premier roman en 2014.
Cet écrivain journaliste franco-algérien est né en Algérie en 1950 n’a donc pas vraiment connu ce qui est nommé à tort en France la guerre d’Algérie, guerre d’indépendance qui s’est achevée en 1962.
L’Algérie est donc indépendante depuis 62 ans. L’écrivain est attaché à sa terre et malgré les menaces de mort qui lui sont adressées il reste fidèle à l’Algérie et écrit jusqu’en 2016 dans le Quotidien d’Oran. Il se lie d’amitié avec son ainé l'écrivain Boualem SANSAL.
Mais les dirigeants algériens occultent une nouvelle période très sombre de l’histoire du pays (1992/2002) avec la montée de l’islamisme combattu par le pouvoir en place. L’Algérie connait des épisodes très sanglantes (environ 100 000 morts, des milliers de disparus...).
Les deux intellectuels qui ont opté respectivement en 2020 et 2024 pour la nationalité française et sont notoirement ennemis de l’islamisme. Le gouvernement algérien leur fait le reproche de parler et écrire sur une guerre civile qui s’est déroulée dans leur pays. Boualem SANSAL risque la prison à vie.
LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, LA LIBERTÉ DE PENSÉE ET D’ÉCRIRE : UN BIEN PRÉCIEUX
Ce dossier nous concerne tous au moins à deux titres :
- Au titre de la liberté d’expression au sens large : au vu des derniers événements concernant l’arrestation de Boualem SANSAL à Alger pour acte subversif, atteinte à l'intégrité du territoire national, atteinte à la sureté de l’État et risque la prison à vie,
- Au titre des réactions en France : nous constatons que même la gauche classique celle de Jaurès, Blum, Mitterrand ...n’a pas condamné l’attitude du Gouvernement algérien ni demandé la libération du citoyen français Boualem SANSAL. Quant aux élus LFI...c’est le silence et la honte avec même des tentatives d’explications justifiant la décision du gouvernement algérien/
Maintenant sur l’exercice des droits de l’homme vous savez ce que nous réservent Jean-Luc MÉLENCHON, LFI, Sandrine ROUSSEAU...