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24 octobre 2024 4 24 /10 /octobre /2024 18:16
LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EN DÉCLIN

 

 

LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EN DÉCLIN

 

DÉFENDRE LA JUSTE CAUSE DES HÔPITAUX : L’HÔPITAL EST UN GRAND MALADE OUBLIÉ

 

Nous nous permettons d’attirer votre attention sur cet article d’OUEST-France (voir ci-dessous) ;  l’analyse sur l’Hôpital : un service public qui marche, du personnel qui assume une mission qui n’est pas toujours aisée et qui demande beaucoup et des budgets et une gestion parfois inadaptés. La Santé est devenue sujet prioritaire pour les français. Au palmarès des soucis des français, elle détrône le pouvoir d'achat !

Budget 2025 : il n’y aura pas assez de milliards pour tout le monde. Les années de gabegie vont peser dans la balance encore pour des années. Le poids de la dette et des mauvaises habitudes telles que la notion de « services votés » qui fait que députés et sénateurs ne s’attardent pas sur ce qui a déjà été voté lors d’un budget d’une année antérieure. Par contre, les « mesures nouvelles » attirent l’attention et les discours au Parlement. C’est ainsi que la JUSTICE, LA SANTÉ...ont été abandonnées en chemin. Il faut pour des secteurs des Services Publics des plans de rattrapage qui, en général, ne permettent pas de combler les abandons faits lors des exercices passés. On ne rattrape pas le temps perdu !

Même secouée par la crise sanitaire, la Santé n’intéresse pas les élus au premier chef...une grève à la RATP ou à la SNCF secoue l’opinion...cela dérange et intéresse donc occupe les médias et les élus.

Ainsi, l’État a abandonné son service SANTÉ et la situation ne fait qu’empirer comme s’il n’y avait pas de remède pour le malaise du service public ! Encourageons notre personnel engagé dans le Service Public de la Santé.

En octobre 2024, nous sommes, sur le plan budgétaire, à un moment crucial où il y aura à faire des choix, justifier des priorités dans les budgets et où il faudra du courage pour les élus qui devront trancher entre ce qui répond à des besoins criants : éducation, santé, pouvoir d’achat, logement, défense et sécurité, justice et d'autres  besoins qui sont censés moins rapporter des voix : qui veut des chèques ?

 

QUI DÉFENDRA L'HÔPITAL ?

Le personnel débordé et à son poste passera après l'immigration dans les discussions au Parlement ...il mérite qu'on lui envoie un message de reconnaissance et qu'il bénéfice d'un réel plan de relance. Certes, la Santé coûte cher et il faut prendre cela en considération et être solidaires quand nous payerons les impôts 2025 surtout si la Santé a enfin la part qu'elle mérite !

 

 

Article OUEST France (numérique)

https://www.ouest-france.fr/sante/a-lhopital-les-nuits-sont-toujours-blanches-en-immersion-au-centre-hospitalier-de-la-vendee-69f725bc-8483-11ef-91d9-7f562215fe95?utm_source=sendinblue_of_newsletter-dossierthematique&mgo_eu=d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e&mgo_l=Xf3jCpEbSV-TlZdOenlfIg.4.0&utm_content=DT-85-abo&mgo_h=1b&utm_campaign=of-dossier-thematique-abo-hopitaldenuit&utm_medium=email&vid=918267&mediego_euid=918267

 

 

À L’HÔPITAL, LES NUITS SONT TOUJOURS BLANCHES

 

Le centre hospitalier départemental de la Vendée accueille 600 000 patients par an. 5 000 personnes travaillent sur ses trois sites. Celui de La Roche-sur-Yon, le plus grand, est une véritable ville dans la ville.

La rédaction de Ouest-France a décidé de pousser la porte du centre hospitalier départemental de la Vendée (CHD) lorsque la lumière est éteinte. Avec 600 000 patients accueillis en 2023 sur ses trois sites (La Roche-sur-Yon, Luçon et Montaigu) ses couloirs fourmillent d’une armée de soignants, mais aussi d’un bataillon d’invisibles : techniciens de laboratoire, personnels administratifs, manipulateurs radio, standardistes, agents de sécurité… La nuit, leur travail se poursuit sans sommeil. Baignée dans la pénombre, l’activité reste intense pour les équipes qui sont divisées par deux : 2 000 le jour, 300 la nuit. À travers cette série de cinq articles inédits effectués dans l’établissement de La Roche-sur-Yon, nous vous proposons de plonger dans une ambiance très particulière et de découvrir la partie immergée de l’iceberg d’un hôpital qui ne dort jamais.

LA NUIT L’ANGOISSE À SON PAROXYSME

Quand la nuit tombe sur l’hôpital de La Roche-sur-Yon, que ses couloirs se vident, que le calme retombe après le départ de la myriade de soignants, les patients s’angoissent. Cette montée de stress est particulière. C’est l’une des spécificités que les équipes de nuit doivent gérer dans tous les services. « Le sentiment d’être isolé dans l’obscurité, coupé de l’extérieur et abandonné provoque des montées d’angoisse. L’indice d’anxiété est d’ailleurs beaucoup plus important la nuit », remarque Laurence Halna, coordinatrice territoriale des soins du CHD. La nuit provoque aussi « une augmentation de la douleur beaucoup plus difficile à gérer ». Ces constats amènent la direction à réfléchir aux compétences particulières et spécifiques que les acteurs de la nuit doivent remplir : la qualité humaine doit être égale à la qualité de soin. « Il faut écouter, échanger, rassurer, être au plus près des patients. »

Des effectifs réduits de moitié Un rythme de vie tourmenté

2 000 personnels le jour, 300 la nuit à La Roche-sur-Yon. Logique, puisqu’il y a moins d’activité dans les services, sauf pour les urgences, talon d’Achille de l’hôpital. La diminution des effectifs n’augmente donc pas la quantité de travail mais accroît l’autonomie des équipes qui fonctionnent souvent sans responsable. « C’est l’une des motivations pour travailler la nuit. Les responsabilités sont bien plus importantes », explique Anita Guillon, chargée de mission à la direction des soins en charge des cadres de nuit.

Elles ne sont pas livrées à elles-mêmes pour autant. Un cadre de nuit, véritable chef d’orchestre de l’hôpital, règle les discordes entre patients et soignants et réaccorde le fonctionnement d’un service en cas de problème. « J’assure la plénitude de tous les métiers de l’hôpital. J’interviens pour toutes sortes de difficultés : problème de matériel, manque de médicaments, aide pour les soins… », détaille Philippe Thobie, cadre de nuit. La conséquence la plus redoutée de la diminution des effectifs : l’absentéisme. En cas d’arrêt maladie, certains sont rappelés sur leur temps de repos car « l’hôpital fonctionne déjà à flux tendu et les soignants sont déjà exténués », déplore Anthony Touzeau, secrétaire FO (Force ouvrière), syndicat majoritaire du CHD. « Il manque des effectifs. Dès qu’il y a un petit caillou, c’est toute la chaîne qui déraille. »

 

 

 

 

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