DISSOLUTION ET DES SCRUTINS TRUQUÉS DANS UN PAYS AFFAIBLI AGGRAVENT UN PROFOND MALAISE FRANÇAIS
Association citoyenne totalement indépendante nous avons, sur ce blog, l’avantage de pouvoir d'être sans parti pris ni complaisance le plus objectif possible puisqu’il nous faut fonder nos argumentations sur des faits incontestables sans avoir à porter des jugements abrupts. Certes, cette déontologie a un corollaire, c’est d’alourdir nos parutions, de les complexifier mais c’est la loi du genre !
Lors de nos dernières parutions,
https://www.olonnes.com/2024/07/elections-truquees-et-inutiles.html
nous avons donc clairement évité toute prise de position de basse politique politicienne tout en exprimant comme tant d'autres notre regret de la prise de position du Chef de l'État, Emmanuel MACRON, de décider de dissoudre l’Assemblée Nationale. Ce fut fait de manière abrupte et solitaire, le 9 juin 2024, à chaud, après les résultats des Européennes.
Si l’on en croit le Premier Ministre les conditions dans lesquelles la dissolution fut décidée ne sont pas claires : « cette dissolution, je ne l’ai pas choisie » a-t-il déclaré publiquement. En effet, ce fut fait à l’initiative du Président, certes habilité par la Constitution, mais sans vraiment les « consultations » imposées par ladite Constitution. Un appel téléphonique n’étant pas une « consultation » !
De même, nous mettons en cause cette procédure sur les conséquences graves qu’elle a eues sur l’expression même du droit de vote. Les français se sont faits voler cette élection.
L’expression de la démocratie par le droit de vote a été truquée par cette procédure expéditive qui a mis les français dans l’obligation de faire le choix de leur représentation nationale quasiment sans campagne électorale. Il est sorti de son rôle d'arbitre par cette manœuvre politicienne qui lui a permis de prendre les partis politiques de court et de priver les citoyens d'un moyen de s'exprimer au cours d'une vraie campagne électorale.
Ce n'est pas ainsi que le précipice qui sépare élus et citoyens sera comblé. Au contraire, il ouvre aux déçus un motif supplémentaire de manifester leur mécontentement et aux français d'accentuer leurs divisions.
Le premier tour du 30 juin, les français ont confirmé leur vote aux Européennes du 9 juin qui furent détournées en une sévère condamnation de la politique macronienne. Quant aux scrutins du 30 juin et du 7 juillet, ils brouillent donc complétement la démarche démocratique du droit de vote.
LE MALAISE FRANÇAIS
Comme l’a montré le vote aux Européennes du 9 juin 2024, il y a un grave malaise entre français eux-mêmes, entre les français et le président MACRON, entre les français et leurs élus, entre les français et leurs institutions et d’une manière générale avec l’appareil étatique et une classe moyenne que le pouvoir macronien a encore affaibli.
Ces votes successifs illisible mais massif se contredisent et sont influencés par leurs procédures qui ont fait du vote aux Européennes un vote national anti-MACRON et des votes des 30 juin et 7 juillet 2024 un vote qui enverra à l’Assemblée Nationale 577 députés divisés en divers groupes sans majorité donc une Assemblée Nationale ingérable. Le président MACRON par sa décision brutale et solitaire a perdu son pari de la "clarification" qui aurait pu donner aux français une base solide et un élan pour le redressement du Pays et pire cet échec pèsera très lourd sur le fonctionnement même du pouvoir en France et à l'étranger.
Alors que les français demeurent un peuple « privilégié » même s’ils ne mesurent pas ce privilège, ils sont majoritairement pessimistes : la France est le seul pays de l’Union Européenne dont plus de 50% de la population se déclare pessimisme pour leur devenir.
Aujourd’hui et demain ils se partagent entre deux sentiments : l’angoisse et la colère.
Ils souffrent au quotidien du déclassement de leur pays et de services publics budgétivores et sombrant dans l’inefficacité. Le "modèle" français en sort encore plus affaibli voire en danger.
Des injustices deviennent criantes dans un climat malsain entretenu par des médias complaisants et pire participant à l’entretien de ce pessimisme.
À SUIVRE...
RÉFLEXIONS POST-ÉLECTORALES ....suite