LE PRÉSIDENT MACRON NE RESPECTE MÊME PLUS LE DROIT DE VOTE ET SON DEVOIR D'ARBITRE SUPRÊME
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https://www.olonnes.com/2024/07/des-elections-improvisees-contestables-et-peu-democratiques.html
La Constitution donne ce pouvoir exceptionnel au Président de la République qui « peut, après consultation du Premier ministre et des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale ».
Mais, depuis juin 2022, le Président MACRON était face à une Assemblée Nationale avec laquelle il a dû pratiquer la « cohabitation » et faire passer les budgets de la France à coups de 49/3.
Deux ans ont ainsi passé et il n’y avait donc pas péril en la demeure pour une dissolution qui aurait pu se faire effectivement depuis deux ans à l’initiative du Président et qui aurait dû pouvoir se faire dans la sérénité à la rentrée en septembre prochain.
Celui-ci a donc choisi, le soir des résultats des Européennes, le 9 juin dernier, de décider brutalement cette dissolution sachant que l’article 12 de la Constitution stipule que « Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution »
PAS DE RÉELLE CAMPAGNE ÉLECTORALE : DES CANDIDATURES ET DES PROGRAMMES IMPROVISÉES : LE DROIT DE VOTE, DROIT FONDAMENTAL, EST DÉVOYÉ PAR LES PROCÉDURES BRUTALES DU PRÉSIDENT MACRON
Rappelons que le droit de vote est le droit reconnu aux citoyens d’exprimer leur volonté à l’occasion de scrutins. Les citoyens élisent ainsi leurs représentants.
Les citoyens ont le droit d'exprimer leur volonté à l’occasion de scrutins : c’est le droit de vote.
Les citoyens ainsi exercent leur droit constitutionnel de participation aux affaires de la Nation. Ainsi, ils sont associés aux mesures qui les concernent. Le droit de vote est un droit fondamental.
En France, il est établi dès la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 incorporée dans la Constitution de 1958 et liée à la notion de Nation et de peuple souverains.
Pour ce vote : les français ne peuvent donc pas exercer, en toute connaissance, leur droit de vote.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE INTERVIENT LOURDEMENT DANS LA CAMPAGNE
Le Président MACRON sort de son devoir de réserve que lui confère la Constitution (article 5) : « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État ».
L’arbitre MACRON est descendu de son siège au-dessus de la mêlée pour intervenir sur le terrain marécageux des magouilles de bas étage que justement les français condamnent et exècrent.
Si ceux-ci, le 7 juillet, ne donnent pas une majorité de gouvernement quelle qu’elle soit, ce vote sera inutile !
- Avec une chambre ingouvernable, donc une France ingouvernable
- Avec un Président décrédibilisé et compromis qui a perdu toute autorité suite à cette déclaration mal venue : « Se désister aujourd'hui pour des élus de gauche face au Rassemblement national ne signifie pas gouverner demain avec LFI ». De quel droit, sur quel fondement juridique écarte-t-il du pouvoir des candidats potentiels élus du peuple ?
- Avec un Président qui, par ses abus de pouvoirs, montre clairement au peuple qui va voter qu’il ne tiendra pas compte du résultat de son vote et donc de la volonté du peuple et conduit ainsi celui-ci irrémédiablement à une crise institutionnelle ...ce qui est un comble pour celui qui est le garant du respect de la Constitution et du bon fonctionnement de l’État.!
DIMANCHE 7 JUILLET 2024 : MALGRÉ TOUT, VOTEZ POUR TENTER DE DONNER AU PAYS UNE MAJORITÉ AVEC DES ÉLUS REPRÉSENTATIFS DE LA NATION