LA FRANCE S'EST DÉSARMÉE EN MATIÈRE MILITAIRE MAIS AUSSI EN MATIÈRE SÉCURITAIRE
Le ressenti de l'insécurité est une sensation indéfinissable mais envahissante, stressante, pesante, dévastatrice...c'est la peur au ventre en permanence à votre porte, dans votre quotidien.
Les origines de l’insécurité croissante en France sont multiples : parlons de décivilisation, d’ensauvagement, et sur le plan structurel c’est la chaîne protectrice de l’individu qui est mise en accusation, qui ne peut plus remplir bien sa fonction. Effectivement, les accusés responsables de cette situation qui ne cesse de se dégrader sont le laxisme de la Justice, celui de l’éducation, la déresposabilisation au niveau de la famille, le manque de réactivité du politique divisée sur le sujet, de l’immigration... C’est facile à mettre en accusation les valeurs déchues, ce sera difficile à corriger "La crise contemporaine serait celle de l'école, de la famille, de toutes les institutions chargées de la transmission", analysent Aurélien Aramini et Florian Gulli dans la revue « Philosophique ».
Prendre les causes de cette situation les unes après les autres est un rêve de combats illusoires d’autant plus que nos responsables sont incapables de s’unir pour la bonne cause et que l’opinion aussi n’est pas prête à donner les coups de pied dans la fourmilière des dysfonctionnent sociétaux. Quand le Président de la République comparant les violences au sein de la société à un "processus de décivilisation" et qu’il dit juste avant les violences de juin, juillet 2023 qu’ « Il faut être intraitable sur le fond » et ajoute qu’ « Aucune violence n'est légitime, qu'elle soit verbale ou contre les personnes. »
D’abord, il faut inclure dans les violences les injustices, les inégalités flagrantes mais surtout il faut s’attaquer aux racines du mal...et là, les moyens de l’action ne sont pas mis en place car il faut beaucoup du courage pour remettre à l’honneur les vraies valeurs, dire STOP à la violence dans les médias, remercier ceux qui expriment leur solidarité à ceux qui servent et protègent la veuve et l'opprimé ...alors que le souci N°1 des français est dit-on celui du pouvoir d’achat ! et non celui de la solidarité.
Le résultat est là : 18% des Français placent le niveau de la délinquance parmi leurs deux préoccupations majeures et qu’aucune ébauche de solution ne voit le jour...et ce n’est pas en se traitant entre eux d’antisémite, de fasciste... que nos dirigeants convaincront que tout doit être fait pour que les citoyens croient dans les valeurs qui ont fait leur Pays et respectent ceux dont la mission est de les protéger.
DES FORCES DE L’ORDRE MALMENÉES DANS UN CONTEXTE INADMISSIBLE
Quand des manifestants descendent dans la rue pour crier « policiers assassins » et qu’il n’y a personne y compris au plus haut niveau de l’État pour défendre les centaines de policiers et gendarmes blessées qui, par exemple, depuis le 1er janvier 2023, ont accepté la mission et le risque pour défendre les personnes et les biens du peuple entier.
Le politique a cru que la sécurité était comme on dit, une variable d’adaptation du budget de l’État, que l’on pouvait impunément dégarnir, réformer, diminuer des effectifs des forces du maintien de l’ordre, laisser à la traîne avec des moyens matériels et humains indignes de la Justice rendant le caractère répressif des peines prononcées illusoire et laissant ainsi libre cours à la violence et à toutes les formes d’incivilités.
D’un côté, il faut aussi ajouter à cela les ravages directs et indirects de la drogue cette pieuvre qui plonge ses tentacules jusque dans l'intimité des familles et là aussi fracture une société permissive qui a laissé s’installer les zones de non-droits et a permis à l’argent sale de circuler et même laisser le permis de tuer se répandre. De l’autre côté, c’est un étalage de la richesse qui est à opposer à une pauvreté croissante et le pont de la solidarité entre les deux s’effondre. C'est la triste image d'une société à la dérive.
Donc, nous devons restaurer au plus vite l’essentiel et le primordial en reconnaissant qu’il faut rétablir dans leurs missions et leur dignité les piliers d’une société que sont les magistrats et tous ceux qui servent la Justice et en excluant aussi les quelques-uns qui la desservent et en redonnant aux forces de l’ordre les marques de reconnaissance que la NATION leur doit et les moyens que la Nation doit aussi leur donner. Laisser casser du policier, du gendarme est un crime de lèse nation.