ATTENTION AUX MAUVAISES SURPRISES QUE PEUT NOUS RÉSERVER CETTE PRÉSIDENCE
C’est bien dommage mais il faut hélas constater qu’en ce début d’année il n’y a pas que de bonnes nouvelles en préparation.
LES RÈGLES DU DROIT EUROPÉEN L’EMPORTENT SUR CELLES DU DROIT FRANÇAIS
Pour ceux qui ont un doute sur cette réalité il suffit de lire, par exemple, les décisions des conseils de prud’hommes français fondées sur le droit européen qui ainsi bloque l’application du barème des indemnités fixées par la loi française dite loi MACRON !
Pour les incrédules voir par exemple :
https://www.formation-dialogue-social.com/9632/la-cour-dappel-de-paris-ecarte-le-bareme-macron
LE DANGER QUI MENACE LA SOUVERAINETÉ FRANÇAISE : LE POUVOIR LÉGISLATIF ABANDONNÉ À UNE TECHNOCRATIE EUROPÉENNE IRRESPONSABLE
Pour cause d’élections présidentielles et législative, le Président MACRON ne disposera en réalité que de 3 mois pour faire passer en catastrophe une foultitude de textes parfois très complexes (voir nos prochains articles).
Comment et à quel prix le Président MACRON en quête de reconnaissance des français va-t-il tenter de transformer sa Présidence en marche personnelle triomphale en s'attribuant le déblocage des dossiers importants qui restent sans décisions européennes ?
Le programme ambitieux de décisions européennes annoncé par le Président MACRON pour sa présidence peut bouleverser les règles qui régissent nos institutions, nos modes de vie...sans que le Parlement français, les organes consultatifs...n’aient leur mot à dire...ce sera le pouvoir technocratique sans réel contrepouvoir. On connait trop les faiblesses du Parlement européen, la toute puissante Commissions européenne...et les réticences des citoyens des états membres vis à vis des institutions européennes. Va-t-on vers un régime fédéral ou un régime bâtard avec des membres intégrationnistes et des membres associés ?
Les citoyens français, les entreprises, les institutions peuvent craindre le pire et sur certains points peut-être le meilleur. Pour l'instant, la répartition des compétences entre les institutions européennes et celles des 26 états membres n'est pas claire. Cette situation ambiguë et complexe ne pourra pas durer. Un brexit déstabilisateur, cela suffit.