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14 mars 2021 7 14 /03 /mars /2021 21:16
EN FRANCE, PAR AN,  SAISIES PAR LES SERVICES DE RÉPRESSION ENVIRON 90 TONNES DE CANNABIS MAIS ENVIRON 400 TONNES CONSOMMÉES

EN FRANCE, PAR AN, SAISIES PAR LES SERVICES DE RÉPRESSION ENVIRON 90 TONNES DE CANNABIS MAIS ENVIRON 400 TONNES CONSOMMÉES

 

LES DROGUES : TOUS CONCERNÉS, EN FRANCE : 

900 000 CONSOMMATEURS QUOTIDIENS DE CANNABIS

Suite de

https://www.olonnes.com/2021/03/drogues-le-fleau.html

Compte tenu de toutes les implications que peut avoir la drogue le Président de la République et le Gouvernement réagissent.

Dans notre précédente parution, nous avons donné les chiffres affolants concernant les consommateurs et la consommation de drogue en France : 900 000 personnes sont des consommateurs quotidiens de cannabis ! En France, il est consommé entre 350 et 500 tonnes de cannabis par an (source Observatoire français des drogues et Toxicomanies). Environ 3,5 milliards d'euros de "chiffte d'affaires".

Parmi les implications et conséquences de cette situation , il y a bien sûr le problème de santé publique mais surtout, aujourd’hui, la création des zones de non-droit abandonnées aux dealers et où parfois, même la Police ne se risque plus. Il y a aussi la banalisation de la consommation qui a été favorisée par un laxisme passé et pernicieux.

On est face à un problème de société et tous les français sont concernés et ce d’autant plus qu’il y a une véritable stratégie commerciale des trafiquants qui vise à attirer les plus jeunes pour qu’ils tombent dans l’addiction et deviennent leurs clients...qui souvent seront condamnés eux-mêmes à dealer pour financer leurs besoins de drogues. L’engrenage infernal !

 

Il N’Y A PAS DE DROGUES DOUCES : LA DURÉE MOYENNE DE VIE D’UN AMÉRICAIN BAISSE SUITE AUX ABUS D’OPIOÏDES QUASIMENT EN VENTE LIBRE

Quand un homme pub, quand une star ou un chanteur disent qu’il y a goûté, que ce n’est pas grave...c’est faux et inadmissible car de tels propos constituent une incitation au délit, au trafic...

Quand tout va bien on dit que, s’il y a trafic, consommation de drogues c’est parce qu’il y a une classe privilégiée qui s’ennuie.

Quand tout va mal on dit que, c’est une façon de sortir d’un mal-être, d’une situation économique et sociale dégradée.

Belles excuses alors qu’il est prouvé que toutes les drogues sont destructrices. Ce n’est pas parce que certains produits ont un usage médical efficace qu’il faut en banaliser la consommation.

La preuve : ce qui se passe aux États-Unis. La durée moyenne de l’espérance de vie d’un américain pour la première fois baisse. Entre 1999 et 2017, 400.000 décès ont été constatés par surdose d’opioïdes, selon des chiffres des autorités fédérales !

 

LE LAXISME N’A DONC PAS PAYÉ. VA-T-ON ENFIN VERS UNE LUTTE CONTRE CE FLÉAU QUI DÉSTABILISE NOTRE SOCIÉTÉ ?

LE CANNABIS EST HORS LA LOI

La lutte contre la drogue est officiellement une priorité gouvernementale.

Puisque l’État a été capable en mars 2020 de faire accepter aux français un confinement total il doit donc, en faisant encore appel à leur civisme, pouvoir leur demander de mener la guerre à l’invasion de la drogue et donc de protéger leurs enfants d’abord.

Il y a donc toujours eu des excuses au laxisme qui va très loin puisque nous avons entendu des Ministres se vanter d’avoir gouté à la drogue.

Les expériences de dépénalisation, de légalisation, les salles de consommation, la dépénalisation de la consommation en Espagne ...se sont toutes soldées par des échecs.

« Dans le texte introductif de « Toxic », Bernard Kouchner, 78 ans, cofondateur de Médecins sans frontières, ancien ministre français récurrent de la Santé (puis des Affaires étrangères), défend toujours et encore la légalisation et le contrôle du cannabis, la dépénalisation de l’usage des drogues dures et la réduction des risques fondée sur les progrès de la pharmacologie. » (Extrait de la Revue Médicale suisse). Cette voie a conduit à une impasse comme a pu le constater l’actuel Ministre de l’Intérieur Gérald DARMALIN.

Le cannabis est un produit classé stupéfiant et son usage est interdit, conformément à la loi du 31 décembre 1970, dont les dispositions ont été intégrées dans le Code pénal et le Code de la santé publique. En acheter, en consommer, en détenir, en donner, en revendre, en cultiver (chez soi ou à l'extérieur), en transporter ou conduire après en avoir consommé sont autant d'infractions à la loi, passibles de sanctions lourdes devant les tribunaux, quelle que soit la quantité de cannabis incriminée.

Le gouvernement s’est doté d’un arsenal de moyens de lutte contre le trafic et la consommation qui vise surtout le cannabis :

  • mise en place de structures nationales et locales au niveau de la répression,
  • repérage et déstabilisation des points de deal : 103 cellules de renseignement opérationnel sur les stupéfiants, observatoires...
  • possibilité offerte depuis le 3 mars à nos concitoyens de signaler ces points sur moncommissariat.fr et magendarmerie.fr
  • généralisation de l’amende forfaitaire délictuelle (AFD) en matière de stupéfiants. Déployée depuis le 1er septembre 2020, elle est un outil simple et efficace de sanction de l’usage de stupéfiants (amende forfaitaire de 200 €, délit inscrit au casier judiciaire)

 

À CET ASPECT ESSENTIEL DE LA RÉPRESSION IL FAUT AJOUTER LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT QUI NOUS CONCERNENT TOUS

Déjà, il faut généraliser les mesures éducatives. De nombreuses associations, les services de police œuvrent en ce sens. Il faut un soutien à ces activités.

Nous entendons souvent les magistrats condamner des consommateurs qui ont commis crimes, délits à un suivi médical avec obligations de soins. Pour accompagner le plan de lutte du gouvernement il faut que d’une part, la Justice se montre rigoureuse et d’autre part, qu'elle soit dotée de plus de moyens de suivi des peines infligées.

Il faut aussi faciliter une collaboration et une adhésion forte de la population à ce plan de lutte contre les drogues. On ne doit plus pouvoir passer devant des jeunes qui dealent au vu et au su de tout un chacun sans en référer aux autorités. Les parents de jeunes confrontés aux problèmes de la drogue doivent être accompagnés.

 

 

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