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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 22:23
UN MAUVAIS SOUVENIR

UN MAUVAIS SOUVENIR

 

DANGER SUR LES RETRAITES COMPLÉMENTAIRES

La plupart de nos retraites complémentaires obligatoires pour tous, et supplémentaires facultatives, ont été créées dans les années 1975-1980. Elles devaient pallier les retraites de base, trop faibles.

Certains organismes se sont appuyés sur la valeur du point pour calculer le coût des cotisations et pour servir les rentes.

TANT DE POINTS CUMULÉS MULTIPLIÉS PAR LA VALEUR DU POINT = MONTANT DE LA RETRAITE

Sur ce principe rien à redire.

 

MAIS COMMENT EST CALCULÉE LA VALEUR DU POINT ?

À la création de ces retraites complémentaires et supplémentaires, il y a 40 ans la France n’était pas endettée.

La valeur du point était fixée presque librement. D’autant plus que les premiers retraités, ont commencé à percevoir leur rente seulement au début des années 2000.

Puis, sont venues les différentes crises économiques, puis le crash boursier de 2008. Là, les banques centrales des États s’affolent, notamment celle de la France.

L’État Français appelle à l’aide la Banque Européenne. Celle-ci ne s’est pas dérobée, mais a exigé des garanties financières, très importantes étant donné la dette colossale, qui s’accumule au fil du temps. C'est ainsi que les retraités et futurs retraités sont devenus les otages du système?

Ces garanties sont rassemblées sous le vocable « TAUX DE SOLVABILITÉ» S2, applicables à tous les organismes financiers, les banques, les compagnies d’assurances, les fonds de pension etc...

Pour comprendre, cela revient à dire qu’une personne qui a 25 ans doit pouvoir recevoir sa retraite complémentaire (pension, rente...) jusqu’à la fin de sa vie (en moyenne 79 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes).

Donc, pour ce faire, il faut que les Caisses de retraite calculent le passif (ce que doivent et devront payer les caisses de retraite à tous leurs adhérents cotisants), c’est-à-dire ce que la compagnie d’assurance devra pouvoir payer en rentes, à tout moment, en multipliant le nombre de points par la valeur du point. Ceci sous le contrôle de l’A C P R (l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution).

 

UNE VALEUR DU POINT : LIÉE AU TAUX DE RÉMUNÉRATION DES OBLIGATIONS DE L’ÉTAT FRANÇAIS...DONC RETRAITE, RENTES LIÉES AU TAUX D’INTÉRÊT DONC AVEC DES TAUX NÉGATIF RISQUE DE BAISSE DES RETRAITES

Le problème, est que la règle de la fixation de la valeur du point est à calculer en permanence, en prenant comme critère un taux. Or, ce taux est basé sur le coût d’achat de la dette Française, par les différents organismes financiers.

 

MODE DE CALCUL DES RETRAITES : DANGER !

Depuis deux ans, les obligations sont en territoire négatif. C’est bien pour le particulier qui a besoin de s’endetter mais c’est très mauvais pour les pensions des retraités.

En effet, comme il le fait malheureusement et régulièrement, le mercredi 10 mars, l’État Français a dû emprunter pour un montant de 6,2 milliards d'euros à un taux négatif moins (-) 0,62%,

Ce - 0.62% sert pour calculer le ratio de solvabilité, (voir ci-dessus) et pour fixer la valeur du point la Caisse de retraite doit prendre le plus bas taux de l’année, ne fusse qu’une seule journée !

Si ces mesures de sécurité, sont nécessaires pour des placements courts 1an, 2 ans ils sont insupportables pour des opérations à durée de passif long. On peut cotiser à 20 ans, et prendre sa retraite à 63 ans et percevoir sa rente, jusqu’à 80 ans, voire plus.

 

UN SYSTÉME COMPLEXE POUR LE CALCUL DES RENTES ET DES RETRAITÉS FRANÇAIS PÉNALISÉS PAR L’ENDETTEMENT DE LA FRANCE

Il faut de toute urgence sortir de ce système, de solvabilité 2, tous les risques longs, d’assurance vie, service en rentes de retraites.

Mais, la Banque Européenne traine des pieds, à cause de notre colossale endettement (deux mille trois cent milliards d’euros) et les réserves obligatoires des Caisses de retraites et leurs avoirs sont une sérieuse garantie financière que peuvent offrir les caisses de retraites françaises quand l’État français emprunte.

La France ne peut pas demander d’appui à ses autres partenaires, notamment l’Allemagne, qui sont très peu endettés.

Donc, tant que les taux resteront bas, particulièrement en « territoire négatif », nos retraites supplémentaires, voir complémentaires n’augmenteront pas, voire baisseront !

Actuellement, les caisses de retraite et donc les retraités bénéficient des plus-values générées par des placements faits il y a une dizaine d’années sur des supports intéressants, mais ceux-ci arrivent à échéance. D’une part, les caisses de retraite doivent (obligation légale) maintenant acheter de la dette de l’État et d’autre part, ces achats ne leur rapporteront que des pertes.

De toute évidence le pouvoir d’achat des retraités va avoir une nouvelle cause de considérablement baisser après les précédents prélèvements imposés aux retraités

LES RETRAITÉS VONT AINSI ENCORE PAYER LE LAISSER-ALLER DES DÉFICITS BUDGÉTAIRES DE L’ÉTAT FRANÇAIS DEPUIS 40 ANS.

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