LE RAPPORT DU SECOURS CATHOLIQUE SUR LA PAUVRETÉ EN France (2019) NOUS INTERPELLE TOUS
La période que nous vivons va malheureusement augmenter la « misère » en France. Toutes les familles touchées par les mesures de fermetures, chômage partiel…voient et vont voir leurs ressources diminuer
Aussi nous allons tenter un examen sommaire du rapport du Secours Catholique qui fait un bilan annuel de la pauvreté à partir de ses observations sur le terrain (1.400 000 personnes ont rendu une visite aux accueils Secours Catholiques) :
Une personne est considérée comme pauvre si ses revenus mensuels sont inférieurs à 1 063 euros par mois. Ce montant équivaut à 60% du revenu mensuel médian des Français. Mais, la pauvreté c’est « avoir faim ».
Extraits de l’Éditorial de ce rapport :
« Avec la crise sanitaire, la France a ouvert les yeux sur une réalité qui passe d’ordinaire sous les radars : des familles, des personnes seules, des jeunes ont besoin de l’aide alimentaire pour ne pas avoir faim.
À en croire le ministre de la Santé et des Solidarités, en cette fin 2020, 8 millions de personnes ont à subir cette humiliation.
12% de la population.
Huit fois plus que dans les années 1980 »
Ne disons plus que notre pays est riche et juste. Il faut agir et réagir.
Ce drame silencieux de la pauvreté et de la misère, les bénévoles du Secours Catholique le côtoient au quotidien.
« L’aide pour pouvoir se nourrir demeure, après la demande d’écoute, la deuxième raison pour laquelle 1,4 million de personnes se tournent vers nous chaque année. »
La cause est simple : c’est l’insuffisance des revenus
Or, ceux-ci vont encore diminuer en 2020 avec la crise sanitaire, les suppressions de postes, l’emploi précaire et le chômage partiel… »
LA PAUVRETÉ
Extrayons de ce rapport les chiffres principaux repères, indicateurs de la pauvreté.
Le revenu moyen des personnes accueillies par le Secours Catholique est de 537€ (un ménage : 733 €)
Pour un ménage, le montant médian des dépenses pré-engagées en début de mois s’élève à 604 € par mois. Ce, sont avant tout, le logement (440 €) les dépenses énergie et eau (103 €). Les APL sont donc une aide indispensable pour survivre.
Il faut donc ajouter à ces dépenses incompressibles les dépenses de santé, de transports, d’hygiène…
Mais, retenons que 4 ménages sur 10 qui se présentent aux accueils du Secours Catholique sont dans l’incapacité de couvrir leurs dépenses alimentaires quotidiennes, avec ce qu’il leur reste pour vivre... ou plutôt pour survivre.
DES SOLUTIONS : PLUS DE MOYENS HUMAINS, PLUS DE SOUTIEN FINANCIER
En France, en 2020, il est impossible de passer sous silence à côté de ce très grave problème humain.
Il faut une impulsion comme celle qu’a pu donner l’Abbé Pierre le fondateur des ex « chiffonniers d’Emmaüs s » devenus Emaus « emmaus-france.org »
Le Président de la République a déclaré la guerre à Covid-19, il doit donc être possible de déclarer la guerre à la pauvreté, ou au moins plus concrètement de décréter une mobilisation contre l’injuste et cruelle pauvreté.
La misère ne se compte pas en chiffres. Car, elle est reste souvent cachée. Il faut mettre en œuvre effectivement un plan souple, des structures spontanées fondées sur le bénévolat pour éradiquer ce qui n’est franchement pas tolérable : la pauvreté et la misère sociale.
Elles sont le reflet occulté d’une crise profonde de la société : en France, il y a de la richesse et il y a l’extrême pauvreté. Il y a des dépenses somptuaires et pas forcément nécessaires…
Les Associations comme le Secours Catholique manquent de bras et, bien sûr, de moyens.
Mais positivons face à ce drame : il y a aussi une armée de bénévoles (ils sont pas moins de 66 000 pour le seul Secours Catholique). Ils ne seront pourtant jamais assez nombreux face à cette pauvreté qui nous entoure. Rejoignez les bénévoles des organismes, apportez votre contribution.
Il y a aussi l’« armée» » des volontaires mobilisables qui vont faire leur Service Civique Universel qui pourraient (ou devraient) intervenir. Une occasion unique de SERVIR ET DE S’ENRICHIR LE CŒUR.
N’hésitez pas à parler de cet appel, à diffuser l’information : faisons barrage à la PAUVRETÉ ! Mobilisons les bonnes volontés. Il ne faut pas attendre.
OUI, IL Y A BIEN UNE MACHINE À METTRE EN ROUTE, D’URGENCE, POUR ÉCRASER OU AU MOINS ATTÉNUER LA PAUVRETÉ CROISSANTE QUI VA SÉVIR DANS LA PÉRIODE POST COVID.