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17 octobre 2020 6 17 /10 /octobre /2020 22:24
3 NOMS COMMUNS À NOUS TOUS ET QU'IL FAUT DÉFENDRE

3 NOMS COMMUNS À NOUS TOUS ET QU'IL FAUT DÉFENDRE

 

DANS LE PAYS DES DROITS DE L’HOMME, C’EST POURTANT ARRIVÉ !

 

La "Déclaration des droits de l’homme" incorporée dans notre constitution française est claire et tout homme désirant séjourner, vivre en France, terre d’accueil, doit se soumettre à la loi fondamentale dont nous rappelons les 5 premiers articles

 

Article 1er

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

Article 2

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Article 3

Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Article 4

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

 

CONFLANS-SAINTE-HONORINE : SUR QUEL TERRAIN SE CULTIVE L’HORREUR ?

Avec l’horrible (l’adjectif n’est même pas assez fort) assassinat d’un enseignant, nous vivons un drame qui est un avertissement pour la France.

Conflans-Sainte-Honorine, c’est une ville bien connue pour les vieux parisiens. C’est la capitale de la batellerie avec ses traditions, ses deux fleuves qui confluent dans la commune.

Mais citons les maires célèbres de ces dernières décennies : Michel ROCARD, (1977/1994), Jean-Paul HUCHON (1994/2001) et Philippe ESNOL (2001/2014). Ce qu’on peut déjà dire c’est que vu le nombre de leurs mandats cumulés exercés par ces politiques, ils n’ont pas dû pouvoir assumer eux-mêmes leur rôle de 1er magistrat d’une ville d’aujourd’hui 38 000 habitants. Ils ont laissé filer le pourrissement de leur ville.

En effet, ce que nous pouvons rapporter, c’est que déjà dans les années 80  la réputation de la capitale de la batellerie est plutôt mauvaise…par exemple aller à CONFLANS pour conduire des équipes sportives devant évoluer tôt le matin et tard en fin de journée était considéré par certains parents comme une prise de risque.

Rappelons ce fait rapporté dans Wikipedia : la démission du maire Eugène BERRURIER. Il a démissionné une première fois en 1963 (après la fin de la guerre d’Algérie) pour protester contre la décision du gouvernement d'implanter cent vingt familles musulmanes sur le territoire de la commune. « Le maire de Conflans-Sainte-Honorine proteste contre l'installation en groupe de cent vingt familles musulmanes ». Le maire explique que « c'est une "solution bâclée" du problème nord-africain que l'on tente de lui imposer, alors que depuis longtemps Conflans-Sainte-Honorine s'est occupée de l'hébergement et de la prise en charge des musulmans ».

Ajoutons la démographie galopante : la croissance exponentielle de la population multipliée par 3 entre 1954 et 2020, donc en 65 ans, le niveau d’enseignement est très bas…

Ajoutons aussi que, dans ce secteur, une poignée de policiers basés au commissariat de CONFLANS-SAINTE-HONORINE ne permet certainement pas d’endiguer la vague d’insécurité qui règne dans ce type de commune de la couronne parisienne.

CONFLANS-SAINTE-HONORINE est cité, ville suburbaine, plongée dans un climat insupportable.

Ce n’est pas un cas isolé : nous nous retrouvons dans un contexte bien connu dans certaines villes des Yvelines, de Seine-Saint-Denis, d’une partie du Val de Marne…et dans celui de nombreuses agglomérations.

 

QUE FAIRE ? LE VIVRE ENSEMBLE EST-IL IMPOSSIBLE ? LA LIBERTÉ À LA FRANÇAISE EST-ELLE INCOMPATIBLE AVEC LA PRATIQUE DE LA RELIGION MUSULMANE ?

 

Toutes les tentatives pour rétablir un climat de sécurité dans les villes qui sombrent dans la peur ont quasiment échoué : les plans ville, les efforts de la collectivité à l’initiative de Jean-Louis BORLOO…il n’y a pas une politique d’intégration visant le long terme et s’adaptant aux changements comme celui qui découle des vagues migratoires…

Le port du voile dans les lieux publics, les piscines réservées aux femmes de religion musulmane, les vestiaires dans les clubs sportifs, les drames dans les centres de soins où la collectivité est confrontée aux exigences d’une religion…tout cela surprend, insupporte, choque.

 

NOS DIRIGEANTS NE SONT PAS À LA HAUTEUR…ET LES CITOYENS OUBLIENT LEURS DEVOIRS

 

Le temps du règne des bobos parisiens devrait être définitivement terminé après ce meurtre…que nos penseurs bien-pensants avouent leur erreur : on peut vivre ensemble, accueillir les migrants et toute la misère du monde seulement si tous les composants de la société française sont soumis aux mêmes règles qu’ils acceptent et que les gouvernants font respecter. Ce n'est pas la cas !

Si chaque migrant veut la fraternité et l’égalité avec ce que cela comporte pour l’accueil, le soutien et le respect il doit accepter les règles qui régissent la liberté dans son pays d’accueil.

L’intégration des migrants, cela se gère. Ce n’est pas chose aisée mais cela se gère ! Notre pays a déjà fait cela et c’est tout à son honneur. Mais il y a une condition : que les dirigeants que le peuple s’est donné soient actifs, réalistes et honnêtes. Aujourd’hui, ils montrent leur incapacité à gérer le pays :  santé, sécurité, éducation, justice…s’en vont à vau l’eau !

Quant à taper sur les policiers, les enseignants, les juges…c’est improductif. C’est destructeur car diviseur. Il appartient à nos dirigeants de se donner les moyens pour que les droits des français inscrits (voir ci-dessus) dans leur constitution soient respectés.

Les zones de non droits n’existent pas dans notre législation mais elles existent dans les faits. C’est vraiment la faute grave de nos dirigeants.

S’il faut faire intervenir la force, qu’on donne les moyens à ceux qui ont cette lourde et complexe tâche …ces moyens existent. La France reste riche et a les moyens de renforcer les services publics massacrés par des décennies d’incurie des dirigeants. Les français savent applaudir policiers, gendarmes…qui agissent professionnellement dans les moments cruciaux que vit le pays.

 

L’ÉLITE FRANÇAISE A MALHEUREUSEMENT DÉMISSIONNÉ

 

Car le problème de responsabilité est là. Les français se choisissent leurs dirigeants. Il est de leur devoir de veiller à la bonne exécution du mandat qu’ils donnent en votant à ceux qui seront leurs élus.

Il y a des milliers de français aptes à participer à la gestion du pays au plus haut niveau…mais leur abstention face à l’engagement public pénalise le pays. Ils laissent la place à des professionnels du pouvoir plus ambitieux mais souvent infiniment moins capables.

Depuis des décennies, les citoyens français négligent leurs devoirs de citoyens :

  • Voter,
  • S’engager et faire respecter la voix du peuple : c’est l’engagement citoyen.

Le « je-m’en-foutisme» actuel du citoyen, fruit de l’individualisme forcené, n’est plus de mise...il conduit au drame de CONFLANS-SAINTE-HONORINE.

Cela signifie que, pour comprendre ce drame, il faut considérer d’une part, les faiblesses de la gestion de nos gouvernants depuis des décennies et d’autre part, la démission du citoyen qui oublie son rôle et son devoir d’acteur de la vie publique.

 

GOUVERNANTS ET CITOYENS SONT DONC CORESPONSABLES DU DRAME DE CONFLANS-SAINTE-HONORINE.

Ce soir, nos pensées vont à la famille de cet enseignant Samuel PATY

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