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13 avril 2020 1 13 /04 /avril /2020 15:19
LA DÉPENDANCE : LE PROBLÈME SOCIAL LE PLUS URGENT À TRAITER

LA DÉPENDANCE : LE PROBLÈME SOCIAL LE PLUS URGENT À TRAITER

GOUVERNANTS, CITOYENS NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES DES VICTIMES QUE FAIT CORONAVIRUS PARMI LES PERSONNES ÂGÉES

 

EXAMEN DE CONSCIENCE OU AUTOCRITIQUE

Citoyens, nous avons collectivement lâchement "abandonné" des membres de notre famille, des proches qui sont confinés chez eux, dans les EHPAD ou dans d'autres établissements.

Quand nous disons "abandonné" c'est parfois pour de justes raisons d'éloignement, de moyens...mais nous disons aussi politiquement. Nous avons laissé nos gouvernants nous endormir sur la prise en compte du cinquième risque qui découle du vieillissement de la population et d'autres facteurs comme le mode de vie.

Pourtant, les cris d'alarme n'ont pas manqué, l'alerte avait été donné avec les problèmes récurrents des canicules, avec ceux du personnel soignant des établissements des personnes âgées. Pourtant toute notre admiration va à ce personnel soignant et méritant.

Mais les victimes et leur entourage ne pouvaient pas descendre dans la rue pour, au moins, se faire entendre ! C'est tout juste si on parlait d'eux au moment des élections : un "ancien" en maison de retraite ou dans d'autres établissements, cela peut voter !

Donc, nous nous sommes laissés entraîner dans une impossible réforme des retraites, dans d'inutiles réformes des impôts (revenu, taxe d'habitation...), dans une réforme du droit social qui ne fut qu'accentuation de la complexité de notre législation et dans d'autres réformettes...et pendant ce temps un million de familles attendait des solutions au problème humain crucial, vital d'un proche ou d'un des leurs. Nous attendions vainement que soient rendues dignes les conditions de vie de nos anciens et ne disions presque rien sur ce drame social.

Avant de s'occuper de secouer des problèmes d'éthique diviseurs, ouvrant des portes sur des vides abyssaux sur notre civilisation nos gouvernants ont oublié l'essentiel : nos anciens dans l'oubli. Et nous, citoyens, n'avons pas eu le courage de le leur rappeler.

 

ON VIT EN DIRECT LE DRAME DES RAVAGES QUE FAIT  CORONAVIRUS DANS LES "ÉTABLISSEMENTS DE RETRAITE" UNE FIN DE VIE DANS DES CONDITIONS "INHUMAINES"

Quand on voit comment certains animaux entourent d'attention leurs parents qui sont dans la souffrance qui parfois se cachent pour mourir et quand on voit ce qui se passe aujourd'hui pour des hommes, des femmes et leurs familles, nous devons avoir honte de notre lâcheté collective.

C'est vrai que le Président de la République n'aime pas les personnes âgées qui ont pourtant redressé la France, n'ont pas compté leur temps, leurs efforts...

Mais, rappelons que le Président est le Président de tous les français même celui des retraités et des handicapés.

Au grand drame que nous révèle le nombre de décès des personnes âgées "à risques", il faut ajouter celui de ceux qui s'en vont seuls et celui de leur famille...voilà où nous a menés l'incurie de ceux qui nous gouvernent.

Ils étaient conscients du problème : chiffres à l'appui, coût financier, besoins de formation du personnel, adaptation de sites...

Ils ont fait un choix que nous dénonçons : les anciens n’étaient pas prioritaires. Ils ont priorisé les choix politiques au détriment des choix humains.

 

Et nous, citoyens, dans notre confort, nous n'avons pas eu l'idée et le courage de dire, de crier à l'adresse de nos dirigeants :

"Depuis 30 ans, depuis 40 ans, vous, gouvernants, vous nous bercez avec des promesses, maintenant qu'attendez vous pour prioriser le dossier des personnes âgées, des EHPAD et de leur personnel , des dépendances liées au vieillissement, du maintien à domicile et des aidants... en 2040, ces dépendants seront 2 millions !"

Le dossier est prêt.

Aura-t-il fallu CORONAVIRUS, ses statistiques macabres et ses drames pour vous rappeler vos promesses, et rappeler aux citoyens leur devoir collectif de solidarité ?

Le Président SARKOZY a abandonné le dossier suite à la crise de 2008. La crise qui suivra, peut-être, la fin des méfaits de CORONAVIRUS ne doit pas être une excuse pour ne pas commencer la prise en compte immédiate et dans son intégralité du problème humain qui passe avant le problème économique : celui du quatrième et cinquième âge et le droit à une fin de vie dans la dignité.

 

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