REPOSANT CONSEIL MUNICIPAL À OLONNE SUR MER
Hormis deux sujets, il n'y avait pas matière à débats dans l'ordre du jour proposé ce soir. Les esquisses de débats initiés par les oppositions ont été dans les limites du raisonnable... sur le sujet de la réforme "déréformée" des rythmes scolaires Madame Nicole LANDRIEAU a lu une déclaration que le maire Yannick MOREAU aurait pu signer selon son propre aveu.
Après les conseils municipaux de ce lundi à Château d'Olonne et celui de mardi aux Sables d'Olonne nous avons pu souffler et approfondir nos réflexions sur la vie de la démocratie locale en période préélectorale.
DÉSARROI DES CITOYENS... À L'ADRESSE DE NOS MAIRES
Ce conseil d'Olonne sur Mer nous donne donc l'occasion suite aux réactions que nous avons reçues faire part du désarroi de la population du Pays des Olonnes. Le citoyen qui suit la vie publique ne supporte pas le spectacle donné dans ces deux Hôtels de Ville des Sables d'Olonne et de Château d'Olonne. Il faut dire STOP aux guerres intestines et autres vaines querelles. Il faut que les élus des majorités de ces deux communes disent franchement à leurs maires que cela suffit et que la situation créée est inaudible pour les citoyens et suicidaire pour les élus en place.
Cela n'a pu que nous inciter à joindre ci-dessus les deux photos accolées celle de la table du maire d'Olonne sur Mer avec des élus détendus et souriants et celle de l’opposition plus concentrée mais qui est restée opposante mais mesurée.
DEUX DÉLIBÉRATIONS AYANT FAIT DÉBAT À OLONNE SUR MER
La première concerne l'achat par la Ville de la maison de la gare d'Olonne sur Mer pour la "modique" somme de 365 000 euros.(estimation des domaines).
Certes, il s'agit d'un bâtiment "historique" mais inutilisable pour un particulier. Ce n'est pas l'objet de l'achat qui est critiqué mais le prix qui reste en travers de la gorge de Régis BERNARD (opposition socialiste) que nul ne convaincra du juste prix pour cet achat.
Le Maire Yannick MOREAU rappelle que ce bâtiment public n'aurait jamais dû être cédé par son propriétaire la SNCF et être cédé à un particulier pour ensuite être uis racheté par une collectivité locale. Ce cheminement hasardeux et coûteux ne fut pas une bonne chose. Mais dans ce domaine-là aussi on ne réécrit pas l'Histoire.
Le deuxième débat fut celui du retour en arrière que constitue l'abandon pour les écoles de la semaine de 4 jours et demi dès la rentrée de 2018. Cette réforme n'aura duré au Pays des Olonnes que 3 ans. Certains regrettent cet arrêt brutal et qu'il ne soit pas fait de bilan de cette expérience de trois années.
Madame Nicole LANDRIEAU critique la réforme elle-même ! décidée sans concertation, avec un objectif non défini et pour lequel le décideur, l'État, n'a pas donné les moyens.
C'est très démocratiquement que les parents et les enseignants ont décidé à une forte majorité le retour à la semaine de quatre jours.
Monsieur Eric GARDES de l'opposition de gauche (front de gauche) sur le mode critique en rajoute une couche en dénonçant les lois MACRON et EL KHOMRI au sujet de la délibération qui concene les "dérogations au repos dominical des salariés" autrement dit les ouvertures des magasins et autres service certains dimanches..
Le vote du conseil municipal sur le retour à la semaine de 4 jours pour la prochaine rentrée entérine la votation populaire des enseignants et parents. Pour les écoles retour à la case départ pour la rentrée 2018.
Après ce bref conseil municipal il ne reste au maire plus qu'à souhaiter à tous, comme nous le faisons ci-dessus, d'excellentes fêtes de fin d'année...c'est un peu la trêve !