RÉFLEXIONS ESTIVALES suite
UNE LETTRE OUVERTE AUX FRANÇAIS
Extrait de « Démocratie en péril » GHISLAINE BOURLAND
ghislainebourland.over-blog.com
Ebook : 6.99 € Livre Broché : 18.90 € Editeur http://7ecrit.com/
Le regard d’une citoyenne engagée
"Suis-je seule à croire en un autre modèle de gouvernance ?
La politique ne se pratique pas pour soi mais pour les autres...
... Je suis une incorrigible citoyenne honnête qui refuse de taire ses pensées, de choyer les baronnies locales.
Électron libre de la politique, je n’ai jamais accepté d’être un béni-oui-oui de la caste des notables.
Candidate, je n’ai jamais, jamais, voulu promettre la lune.
Je suis incapable de me ranger derrière l’avis d’un potentiel électeur dans le but d’acheter son suffrage.
Une femme ou un homme politique ne devrait en aucun cas s’engager à satisfaire l’infaisable.
Lorsqu’il s’y abaisse, il noircit davantage une image d’ensemble déjà bien sombre de la classe politique.
Pour l’heure, ma contribution est ce livre "démocratie en péril" en forme de « coup de gueule ».
Il se veut tout autant inquiet qu’optimiste."
NOUS N'AVONS PAS LE DROIT DE BAISSER LES BRAS
"Je ne sais de quoi sera fait l’avenir mais j’ai une certitude : nous n’avons pas le droit de baisser les bras.
Il revient à chaque citoyen de dénoncer les femmes et les hommes politiques qui faillissent à la tâche et de licencier dans le cadre des rendez-vous électoraux ceux qui n’ont pas été à la hauteur de la mission confiée.
Nous devons avoir pleinement conscience de la responsabilité qui nous incombe tous autant que nous sommes.
Tout autant que les femmes et les hommes politiques, nous portons l’avenir du pays entre nos mains.
Pour une militante écœurée par les méthodes et la médiocrité des élus qui de plus en plus émergent à tous les niveaux de la chose publique : « Etre honnête et fidèle en politique, c’est une tare… Il est préférable d’être : traître, faux-cul, lèche-bottes… Et là, on vous déroule le tapis rouge … ».
Ces propos récents, crûment énoncés par une dame d’une soixantaine de printemps, habituellement plus posée, lance un appel désespéré à tous ceux qui refusent la banalité, la fatalité.
Jusqu’à quand allons-nous laisser faire ?
Qu’attendons-nous pour réagir ?
Nous atteignons l’apogée du mépris militant, du mépris citoyen.
Le système démocratique français est malade. Nous pouvons nous en détourner totalement, l’achever ou le sauver
. A nous de faire le bon choix, de savoir ce que nous voulons.
Plus que jamais, en ces temps incertains, il est nécessaire de doter le pays à tous les niveaux du millefeuille institutionnel de personnes sincères dans leur démarche, courageuses et innovantes.
Des personnes qui s’impliquent pour les autres et non pour elles
.
La prochaine fois, avant d’insérer dans l’enveloppe brune votre bulletin de vote, avant de bouder les urnes, réfléchissez par deux fois aux conséquences de votre geste : faites preuve de clairvoyance civique !
Si cette lecture vous a touché, ne serait-ce qu’une seconde, levez-vous et écrivez le reste de l’histoire !"