UNE LEÇON DE BON SENS ET UN APPEL AU BON SENS
C'est toujours avec attention et plaisir que nous prenons connaissance de l'éditorial que fait, dans le bulletin de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat de la VENDEE, son Président.
En voici donc la dernière parution :
"Au moment où le Parlement débat du projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite loi Macron, il convient de s’interroger sur les conditions réelles de développement de l’activité économique.
Alors que plus de 95 % des entreprises ont moins de 10 salariés, il ne faudrait pas, qu’une fois encore, la majorité des dispositions soit destinée au 5 % restant.
Il ne faudrait pas que « la montagne accouche d’une souris » ! C’est d’un véritable choc dont notre économie a besoin, pour plus de simplification, d’amélioration de notre environnement, de baisse des charges et, surtout, de confiance !
LA REPRISE N'EST PAS AU RENDEZ-VOUS !
Alors que la reprise est évoquée, la plupart des entreprises du secteur des métiers ne la perçoivent pas !
Les inquiétudes demeurent et la défiance reste grande quant à la sphère publique.
Bien sûr, Gouvernement et Parlement se sont emparés de quelques-unes des attentes de notre secteur et envisagent des mesures de nature à contribuer à la relance.
Mais qu’en sera-t-il dans les faits ?
Ne va-t-on pas poser des règles administratives qui viendront vider les textes de leur substance ou rendre toujours plus difficile la vie quotidienne des chefs d’entreprise ?
MOT D'ORDRE "LAISSEZ-NOUS TRAVAILLER "
Dans les réunions que j’anime sur les territoires, au cours des nombreuses visites d’entreprises que j’effectue, je sens une exaspération très forte d’artisans qui disent : « laissez-nous travailler » !
Ce message doit être relayé et entendu.
Il est l’expression d’une des valeurs fortes de l’artisanat et d’une attente des professionnels de notre secteur.
Au-delà des incantations et de la nécessité d’encadrer l’activité, j’espère de toutes mes forces que la reconnaissance de la valeur du travail, au sens économique, social et humain, sera au cœur des préoccupations de nos dirigeants."
Il faudrait bien qu'hommes politiques, penseurs parisiens, parlementaires, technocrates de tous bords pensent avant de pondre une nouvelle législation...que va devenir " le laissez-nous travailler " avec ce nouveau texte que nous allons sortir.