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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 18:26

  SANTE 0082

 

Des mesures sont prêtes, étudiées mais on est encore loin des prises de décisions pour nombre de mesures pour qu’elles deviennent applicables et acceptées. Prenons quelques pistes relevées ces derniers mois pour démontrer qu’en dehors des problèmes de financement il y a des axes de recherches de solution d’amélioration de la condition actuelle qui peuvent déboucher sur de vraies économies sans altérer la qualité des soins.

-          MALADIES GRAVES les prendre en charge autrement : 15 % des assurés bénéficient d’une prise en charge à 100 %. Cela représente 60 % des remboursements. Une réflexion est faite sur certaines pathologies comme le diabète ou l’hypertension…faut-il obliger des malades à respecter des protocoles  pour éviter la dégradation de leur état ? L’expérience montre que c’est possible et « rentable » même si le corporatisme doit en souffrir.

-          AMELIORER LE SUIVI DE CERTAINS MALADES CHRONIQUES Cela nécessite une coordination médecins /infirmiers mais les expériences sont positives

-          Surtout COORDONNER MEDECINS ET INFIRMIERS : les médecins peuvent-ils déléguer une partie de leurs activités aux infirmiers ? Les expériences sont décevantes et pourtant !

-          ON MET EN CAUSE LES GENERALISTES qui alimentent les déficits. Le payement à l’acte pousse au crime par rapport au payement des prestations du généraliste en fonction du nombre de clients.

-          L’HARMONISATION DES PRATIQUES MEDICALES. Problème : aujourd’hui on ne peut imposer à un médecin de respecter des normes tant que celles-ci ne sont pas expérimentées, validées et formalisées. Il faudra pourtant y venir.

-          UNE REPARTITION DES MEDECINS SUR LE TERRITOIRE qui évite que dans les territoires bien desservis il y ait surconsommation alors que dans les territoires pauvres il y ait déficit de soins

-          LA CARTE HOSPITALIERE : sa révision est en route. Il y a des déséquilibres : pour les opérations lourdes qui « rapportent » il y a abondance, voire surabondance alors que pour les soins long et souvent moins rémunérateur du type  rééducation le nombre de lits fait défaut voire se réduit entraînant le maintien en hospitalisation de patients en attente de rééducation.

-          DEVELOPPER LES ALTERNATIVES A L’HOSPITALISATION. Comme cela se pratique dans de nombreux pays il existe des centres au sein de cabinets médicaux où se réalisent les opérations simples à moindre coût sans altération de la qualité et de la sécurité du patient.

-          REVOIR les prix des médicaments non pas à partir de données fournies par les laboratoires fabricants mais par un organisme indépendant.

-          FINANCEMENT ; ADAPTER LA CSG à la demande de soins. Si celle-ci croît la CSG devra croître et le rôle des institutions complémentaires devront aussi s’adapter à cette hausse de la demande de oins.

 

Toutes ces hypothèses plus ou moins expérimentées, plus ou moins réalistes  attestent qu’il existe des solutions alternatives qui permettraient des  économies sans attenter à la qualité des soins…mais qui seraient aussi des remises en cause. Il doit exister de nombreuses autres pistes que les uns et les autres peuvent nous indiquer rendant notre  travail plus professionnel.

 

Le problème est aussi simple que pour la JUSTICE, L’EDUCATION…à défaut d’accepter ces remises en cause les systèmes, les institutions se sclérosent, perdent crédibilité et efficacité. Elles se dégradent. On le sait, cette attitude est suicidaire.

Les réformes deviennent  d’autant plus difficiles à faire qu’elles sont retardées. Auparavant on pouvait se dire (à tort) creusons les déficits, augmentons la dette…maintenant c’est fini la France comme les autres Pays ne peuvent plus vivre à crédit !

 

Il faudra que tous les partenaires, tous les acteurs acceptent  les réformes qui sauveront notre système de Santé mais un système qui n’aura plus la même constitution.

Ne rien faire ..oui cela conduira inéluctablement à la fin su système de SANTE à la française. Alors il vaut mieux accepter de se remettre en cause, de réformer que de s’arque bouter sur le passé, les avantages acquis pour aboutir au déclin.

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