Dans ces conditions comment les élus peuvent-ils prendre des décisions en parfaite connaissance de cause ?
En mars 2012, lors du vote du budget de la Communauté de Communes des Olonnes, Jean-Claude ROSSIGNOL avait attiré l’attention des membres du Conseil Communautaire sur le fait que la commission qui préparait ce vote s’était réunie…sans ordre du jour et que les documents ont été remis aux membres de la commission seulement en séance. Comment préparer sérieusement un vote aussi important dans ces conditions?
Ce n’était pas la première fois que ce type de situation se produisait au sein de cette commission.
Le Président Louis GUEDON a fait sentir par des propos volontairement vexatoires et injurieux que cette remarque était mal venue et a « couvert » son adjoint Joel MERCIER malgré le fait qu’il avait été saisi dans le passé de ce dysfonctionnement et avait donné toutes assurances sur le caractère exceptionnel de ce dysfonctionnement. (courrier du Président L GUEDON en dates du 26 mai 2008 et du 18 août 2011).
Les choses peuvent donc continuer de la sorte et le Président de la commission FINANCES ET PERSONNEL, pour la commission de ce jeudi 6 décembre 2012, a fait adresser par mail l’ordre du jour de la commission à 16 h 05 (réception à 16h30) pour la réunion qui se tenait le jour même à 19 heures…et les documents ont été remis en séance ! Cela n'a l'air de choquer personne et c'est ce qui est grave : désintérêt des élus, lassitude, fin mandat, sentiment d'inutilité ou d'impuissance, résignation, allégeance...ce doit être un peu de tout...mais ce n'est pas ce que demande la démocratie et l'électeur qui ferait bien d'assister de temps à autre à un Conseil Communautaire pour se rendre compte de visu.
Le fait de mettre des élus dans des conditions de travail impossibles est d’abord un manque de respect vis-à-vis des élus qui sont conscients de la responsabilité que leur confère leur mandat. Ceux qui veulent travailler leurs dossiers sont ainsi privés de moyens de préparation des votes. C’est aussi et surtout un manque de respect vis-à-vis du débat démocratique qui doit présider à la prise de décisions importantes. C’est enfin un manque de respect vis à vis du personnel de la CCO qui s’investit dans la préparation des dossiers et voit des élus désemparés qui n’ont pu étudier sérieusement ces dossiers.