Les chiffres clé de l'Etat de la France :
Produit intérieur brut PIB : 2.000 milliards d'euro
Dette : 1.700 milliards d'euros soit 85% du PIB
Dépenses des administrations publiques : 1120 milliards d'euro soit 56% du PIB
Intérêts de la dette pour 2012 : 49 milliards
Produit de l'impôt sur le revenu : 49 milliards...donc l'impôt sur le revenu est consommé par le payement des intérêts de la dette !
Prestations sociales : 45 % des dépenses publiques
Déficit budgétaire en 2013 prévu : au moins 4%...soit 24 milliards de dette en plus par an rien que sur le budget de l'État.
D’après la Commission européenne, les dépenses publiques ont été en 2011 de 45,3 % du PIB en Allemagne et de 55,8 % en France, soit une différence de 10,5 % du PIB soit donc un « décalage » de 100 milliards d’euro
Rappelons le scénario catastrophe de la Grèce : coût pour l'Europe et ses créanciers 330 milliards d'euro dont déjà 145 milliards d'euro déjà versés sur les 230 prévus ; il faut y ajouter 100 milliards d'euro que les créanciers (les banques surtout, donc vous ) ont abandonnés.
La France est menacée par les mêmes dangers ; cette situation est explicitée dans le rapport de la Cour des Comptes 2012 :
"L'effet boule de neige de la dette pourrait alors rapidement paraître incontrôlable"...vers la faillite ?
Au niveau des collectivités locales, notre "cible", celles-ci participent au déficit de la France et à l'accroissement de la dette : quelques propositions pour "faire des économies " au niveau des collectivités locales:
- d'une manière générale, diminuer le millefeuilles des collectivités : État, Régions, Communauté de communes , communes (36.000 la plus forte densité d'Europe ), syndicats intercommunaux, communauté d'agglomération agglomération, canton... c'est trop et contre productif
- revoir les méthodes d'élaboration des budgets pour éviter de reconduire les dépenses de fonctionnement d'une année sur l'autre ; la démocratie locale étant en panne les élus ne participent pas assez à l'élaboration des budgets et à leur exécution et parfois ils ne participent pas du tout à l'élaboration des budgets,
Sur le plan des mesures précises, concrètes et aisées à prendre :
- pour le matériel lourd de voirie, véhicules, matériel d'entretien… mutualiser le matériel au niveau des communautés de communes et des communes,
- espaces verts de même : que les communes fassent des serres communes et des achats groupés...il y a parfois des serres (chauffées et entretenues) qui sont à moins de 5 kilomètres les unes des autres ,
- communication : supprimer les "journaux " bulletins municipaux, bulletin du département, bulletin de la Région si peu lus, inutiles ...internet va bientôt suffire,
- tourisme : les communes, les offices de tourisme, les syndicats mixtes chargés du tourisme, les cantons, les offices départementaux éditent plaquettes, génèrent des situes internet (souvent peu et mal mis à jour ),
- gestion du personnel : le statut n'est pas motivant ; il faut se poser la question ; pourquoi ce personnel fait-il partie du groupe qui a le plus fort taux d'absentéisme ? dans une entreprise privée ce taux d'absentéisme est un signe alarmant de crise . Les élus devraient se pencher sur ce problème sans démagogie.
- la passation des marchés, les achats, les locaux inutilisés voire inadaptés...
-...il y a d'autres nombreuses niches de sources d'économie surtout pour ce qui concerne le "fonctionnement"dans la gestion des collectivités territoriales...où il faut privilégier l'investissement.
A vous de nous en signaler; en effet qui pourra dire qu'une collectivité de 10 à 15 000 habitants dont le budget est de 25 millions d'euros n'a pas les "moyens" de faire quelques économies ?
Dans cette période de réflexion électorale, c'est une question à poser aux candidats qui briguent la fonction de député.