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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:39

 

Voir :

VEOLIA VENDÉE EAU et les abonnés au service public de l’eau : le pot de fer contre le pot de terre, poursuivons nos tentatives de médiation

 

Des factures erronées, injustifiées, des compteurs d'eau changées dans des conditions contraires au propre réglement du Syndicat Mixte...il faut informer, réfléchir aux causes profondes des dysfonctionnements...sauver l'institution par une opération vérité et par l'offre de solutions compatibles avec le droit de l'abonné/usager et à l'équité.

On ne peut laisser cette histoire qui n’est pas encore achevée sans réaction citoyenne.

La distribution de l’eau est un service public. La loi en a décidé ainsi.

La distribution de l’eau potable est un service public confié aux collectivités territoriales qui déterminent librement leur mode de gestion : soit directement, soit en déléguant ce service à une entreprise privée.

Cela signifie que la distribution de l’eau potable et l’assainissement sont donc soumis à des obligations et dans ce que nous allons décrire ci-dessous on est obligé de parler de défaillance du Service Public.

LES RESPONSABLES VENDEE EAU et ou VEOLIA ?

Pour plus de clarté il faut préciser que le « chef » responsable est VENDEE EAU (voir ci-dessous)

Les fautes « professionnelles » sont reconnues par VENDEE EAU et VEOLIA. Ce qui s’est révélé en fin 2012 n’est que la conclusion du cumul d’erreurs de gestion des années passées :

  • Milliers de relevés de compteurs fictifs,

  • Facturations ne répondant pas aux obligations légales,

  • Non-respect du règlement qui régit les rapports avec les abonnés,

  • Fausses dates sur les relevés,

  • Intrusion chez les abonnés pour relevés en l’absence de ceux-ci et sans les avoir avisés du passage,

  • Sous-traitance du changement de compteur par VEOLIA non maîtrisée…

Et des fautes techniques :

  • Télé relevage pas fiable au moins dans sa phase actuelle

 

Le responsable de cette situation est VENDEE EAU, VEOLIA n’est que son sous-traitant « délégataire »

  1. VENDEE EAU admet donc une série de fautes : « responsable mais pas coupable »

     

  2. Or VENDEE EAU est un Syndicat Départemental donc l’émanation du peuple qui a élu des citoyens pour les représenter dans leurs communes, canton…ceux-ci ont élu leurs représentants parmi leurs collègues à VENDEE EAU…mais que font donc ces élus face à une situation qui aurait dû les secouer (en savoir plus : http://www.vendee-eau.fr/module-pagesetter-viewpub-tid-2-pid-3.html?

     

  3. Comment un service public peut-il oser ainsi mettre en difficultés des centaines de familles ?

    Les élus dirigeants, membres du Comité Syndical ou du Bureau, de VENDEE EAU sont-ils si éloignés des préoccupations des citoyens qu’ils restent ainsi sans réaction ou pire qu’ils prennent fait et cause pour leur prestataire VEOLIA au mépris du droit et des intérêts des citoyens,

  4. Ces élus membres de l’organe de direction, Président entête, sont les dirigeants de droit. Mais pris dans le flot des mandats exercent-il effectivement leurs responsabilités ? Nous croyons qu’au moins sur ce dossier ils font une confiance trop aveugle faute de temps et faute de compétences : 

    en leurs « fonctionnaires » qui, eux, sont encore plus éloignés des contingences matérielles des citoyens,

    en leurs prestataires et fournisseurs. Alors c’est le prestataire en l’espèce VEOLIA qui impose ses solutions et non le client.

Certes des élus trop sollicités par leurs multiples mandats d’une part, ne sont pas toujours qualifiés pour exercer ce type de responsabilités au nouveau de la gestion et d’autre part, ils sont vite sous la dépendance de leurs fournisseurs qui eux maîtrisent leur sujet.

Vous comprenez pourquoi à travers cet exemple nous sommes contre le cumul des mandats.

 

Ainsi quand il y a de graves problèmes comme celui que nous vivons avec cette facturation de l’eau :

  • La plus mauvaise technique est utilisée : minimiser les fautes, les occulter…l’élu concerné ne veut pas que son erreur, son incompétence soient ébruitées, (c’est humain surtout si on veut faire carrière politique ! même au niveau local !)

  • Le prestataire peut user ou abuser de cette crainte de l’élu pour faire passer la pilule : une forme de chantage bien maîtrisée, une collusion malsaine entre le « patron et son prestataire » !

  • En final, c’est l’usager abonné qui payera toujours sans le savoir les pots cassés : le prestataire et les élus s’entendent ainsi sur le dos du citoyen.

     

UNE SOLUTION : DES ÉLUS RESPONSABLES

1) D’abord la première chose c’est qu’il faut donner les moyens aux élus de gérer de tels organismes qui ont des budgets de plusieurs dizaines de millions d’euros d’argent « public » : que ce soit TRIVALIS pour les déchets, VENDE EAU pour l’eau, le SYDEV pour l’électricité…

 

2) que les élus nommés dans les organes dirigeants de ces organismes aient un pouvoir réel de contrôle, qu’ils sachent qu’ils doivent exercer ce contrôle et y consacrer le temps qu’il faut .

 

On pourrait en cette période préélectorale dire la même chose aux candidats maires, tirer une autre leçon de cette affaire même si elle n’est pas « énorme » mais seulement révélatrice d’une situation qui ne peut perdurer.

 

Le citoyen, pot de terre, qui subit ce type de situation ne croît plus ses élus, il est aujourd’hui amer, résigné face au pot de fer…jusqu’au jour où il se réveillera !

 

Notre mise en garde s’adresse aussi donc à travers cet exemple aux candidats aux prochaines municipales et à leurs électeurs : gérer un budget communal de 25 millions d’euros comme à Château d’Olonne, des chantiers de plusieurs millions d’euros, 140 salariés…cela ne s’improvise plus aujourd’hui. Il faut un maire disponible et une équipe qualifiée et responsable…il faudra aussi revoir le statut de l’élu.

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