Nos deux grands services publics malades voire incurables sont l'Education dite Nationale et la Justice.
Pour cette dernière, on entend des magistrats qui sont souvent disqualifiés auprés de leurs propres confrères, se faire les porte-parole d'une profession qui, au fil du temps et des scandales, devient la mal aimée des français.
Nous versons pour alimenter la réflexion un extrait de l'éditorial du philosophe journaliste Christian BARBIER (l'express)
"La France aujourd'hui, est comme honteuse de cumuler l'ultra répressif et l'hyperlaxiste, des lois qui punissent sans pitié et des juges qui libèrent sans discernement.
Quand les syndicats ripostent par la grève des audiences, ils n’agissent pas pour le bien de la justice, mais pour les intérêts de la corporation.
On devrait, aux frontons des palais de justice, remplacer le glaive et la balance par une matraque et une passoire.
Il revient aux juges d’inventer la nouvelle justice sans exiger postes supplémentaires et procédures nouvelles, mais en travaillant autrement. Il faut une révolution car les magistrats n’aiment pas la modernité.
Si les juges bouleversent codes, rituels et procédures, le peuple n’écoutera plus les oukases des politiques, les erreurs judiciaires seront moins nombreuses et peut-être retrouvera-t-on moins souvent des jeunes filles en morceaux dans les étangs."