Monsieur Louis GUEDON, Maire des Sables d'Olonne, Président de la Communauté de Communes des Olonnes CCO, a fait une nouvelle ouverture concernant le « rapprochement » des communes au niveau du Canton des Sables d'Olonne.
Père de la Communauté de Communes des Olonnes CCO, il a cependant "détricoté" ces dernières années son œuvre :
- Pour faire obstacle aux ambitions de son collègue d’Olonne sur Mer,
- Pour effacer les impressions laissées suite à l’échec de projet de fusion des communes en novembre 2009, échec qu’il doit, en grande partie à son ami, maire de Château d’Olonne avec qui il a continué à flirter par nécessité de clientélisme,
- En tuant le rapprochement avec la Communauté de Communes de l’AUZANCE et de la VERTONNE (Sainte Foy, Vairé, Ile d’Olonne) en imposant le site de Château d’Olonne pour ce qui devait être l’implantation d’un complexe aquatique intercommunautaire, premier grand projet de collaboration au niveau du Canton. Le projet initial qui devait naturellement se faire à la Vannerie : point de" convergence des 6 communes du canton. Il est devenue la piscine pataugeoire qui sera construite à Château d’Olonne en bordure de zone industrielle !Ce fut la rupture entre les deux communautés de communes.
- En abandonnant tout projet ambitieux et structurant (OLONNES 2020) pour une politique faite de compromis… « tu me donnes ceci sur ma commune, je te donne cela sur ta commune… » ce qui est la négation d’un esprit communautaire.
La Communauté de Communes des Olonnes CCO était à la dérive, un navire sans pilote, une institution mal menée et sans grand projet.
Cette relance du rapprochement entre les 6 communes du canton par Monsieur Louis GUEDON peut être une astuce de politique politicienne, une tentative de rattrapage après son échec lors des législatives…qu’importe !
Ce qu’il faut maintenant, c’est regarder devant soi pour donner au Pays des Olonnes un avenir autre que la paupérisation, le chômage, une démographie de ville de retraités et malheureusement de personnes dépendantes…
Face à cette situation de blocage de la CCO, l’ouverture vers une communauté d’agglomération ne peut qu’être positive et doit réussir si les EGOS sont mis de côté laissant la place à l’expression de l’intérêt général.
Pour cela, nous proposons à votre réflexion quelques sentences sur le devenir de l’intercommunalité qui est à l’ordre du jour (voir les « États Généraux de la démocratie Territoriale » qui se sont déroulés le 5 octobre 2012 à Paris sous l’égide du Sénat)
« L’échelle intercommunale est la bonne réponse aux enjeux environnementaux et économiques.. il faut pousser la mutualisation entre les communes et les intercommunalités. On est en droit de se demander s’il faut une salle de sport ou un terrain dans chaque commune. Il y a deux échelons d’avenir : la région et l’intercommunalité» Daniel DELAVEAU président de l’Assemblée des Communautés de France, Maire PS de RENNES.
« Quand l’intercommunalité est divisée, le territoire régresse » Pierre REGNAULT Maire de la Roche sur Yon. Nous aurons à tirer les leçons de l’évolution de l’agglomération de la Roche sur Yon, sur ses réalisations (équipements sportifs, transports…) qui feront rêver le Pays des Olonnes qui a regardé les trains passés. Le Pays des Olonnes pour l’instant est largué !
« Lorsque les communautés de communes mettent en œuvre une politique nouvelle, celle-ci se traduit par des dépenses supplémentaires. Or les communes ne sont pas tenues de diminuer d’un égal montant leur budget, comme nous l’aurions pu légitimement l’attendre ou le supposer » René DOSIERE député apparenté socialiste.