Nous appelions ce MONDIAL un non événement
Le Président de la République cependant descend maintenant dans le stade : une affaire d'ETAT ! Mais, Monsieur le Président, ce n'est pas du foot dont les français manquent ou souffrent mais de bien d'autres choses sur lesquelles ces français et les autres qui vous ont élu voudraient vous voir vous préoccuper...nous osons ce premier conseil ! sachant qu'il ne sera pas suivi !
Nous recevons cette réponse à notre dernier article FOOTBALL ! . Nous publions ce mot d'humeur, avec l'autorisation de son auteur, authentique sportif, amoureux des stades et des salles de sports enfièvrées :
"POUVOIR quand tu nous tiens !!!
Quel gâchis !!!! Que de phrases sophistiquées ou inutiles, que d'injures ou gestes déplacés, que d'images repassées en boucle sur des non-événements !!! Quel argent f..... en l'air alors que le pays est en crise et que des tas de gens se demandent de quoi sera fait le lendemain. OUI, c'est bien de Foot et de la coupe du monde dont nous parlons. D'un groupe parti en Afrique du Sud avec un maillot bleu sur le dos sans que l'on sache vraiment s'il s'agissait d'une colonie de vacances pour gamins gavés d'euros ou bien de gens censés représenter un pays qui est le nôtre.
Dans ces conditions, parler de respect, d'exemplarité et autres vertus morales que nos joueurs seraient censés avoir perdues ou n'avoir jamais eues n'a pas de sens. Si on veut bien laisser ces grands gamins que sont des joueurs, bien incapables de se souvenir que ce sont des bénévoles qui les ont fait débuter et leur ont donné leur chance, ça nous permet d'évacuer ce qui est excessif donc insignifiant.
Cela nous permet aussi de remonter un peu le niveau de la réflexion et d'arriver au sélectionneur, nommé par les instances fédératives et maintenu, en l'occurrence, en fonction malgré une incapacité notoire à diriger une équipe.
Cela nous permet encore de nous remémorer le seul véritable motif de maintien de ce sélectionneur à son poste envers et contre tout à savoir faire barrage à une génération spontanée de joueurs d'exception qui ont gagné la coupe du monde de 1998 et dont certains d'entre eux, disposant sans doute de qualités morales supplémentaires avaient un peu trop d'idées au goût de certains dirigeants pour réformer la maison foot.
Et aujourd'hui, après le désastre annoncé et arrivé, nous allons assister à un grand déballage de seconds couteaux mais toujours sans savoir où sont les vrais responsables et en étant certains qu'aucun changement notoire ne puisse se produire.
Soyons réalistes. Il en est du foot comme de la politique. Les vrais responsables ne se sentent aucunement coupables, planqués qu'ils sont depuis des lustres dans des fauteuils dorés et des privilèges à la pelle. Il suffit de laisser passer l'orage, d'annoncer la venue d'un messie nommé Laurent BLANC et la vie continuera avec les mêmes extravagances. Pour la plupart d'entre eux, seule la mort peut venir troubler cette belle organisation de salon et de palaces dorés.
Seule conclusion : Nous sommes bien en France, le seul pays au monde où il ne peut être question de véritables réformes pour la simple raison que l'on s'interdit la limitation du nombre de mandats et qu'en l'absence de renouvellement des hommes, comment peut-il être question du renouvellement d'idées ? "