OUEST FRANCE DU 31 décembre 2011 rejoint nos "doutes" sur une filière condamnée.
"Les doutes qui persistent autour du futur compost
Dans quelques semaines, le compost des usines de tri mécano-biologiques (1) sera épandu sur les terres agricoles. Tous les acteurs ne sont pas rassurés.
Enquête
Le reportage a fait l'effet d'une petite bombe. C'était sur TF1 voilà quelques semaines. On y découvrait l'usine de tri mécano-biologique de Montpellier : des riverains agacés, 95 % des produits traités qui finissent dans une décharge, 1 500 tonnes seulement de compost malgré un investissement lourd (90 millions d'euros)."
Ce n'est pas parce que les élus de VENDEE et particulièrement ceux du Syndicat Mixte Départemental TRIVALIS qui a en charge le traitement de nos déchets ont imposé la solution TMB aux vendéens contre vents et marées qu'ils ont raison.
En effet, en plus du problème de santé publique que ces usines et l'épandage du compost produit à grand frais posent, il faut oser penser aux responsabiltés des élus qui votent des décisions sans connaissance des dossiers et qui mettent en danger la santé des citoyens et les finances publiques...
Elus, soyons modestes : quand on ne sait pas, soit on cherche à savoir soit on s'abstient ....et quand on s'est aperçu qu'on s'est trompé on sait faire amende honorable. L'erreur est humaine, persévérer dans l'erreur est l'expression de la bêtise.
Ce n'est pas parce que Monsieur de Villiers, à l'époque, voulait, à juste titre, stopper l'exportation de nos déchets vers les départements voisins et que l'incinérateur était condamné par une partie des vendéens que l'on devait faire n'importe quoi. On lui a soufflé l'idée TMB, on a trompé les élus sur cette solution et ils se sont laissés tromper...il fallait aux élus vendéens le courage de dire NON même à Monsieur de VILLIERS : lui aussi avait droit de se tromper !
Maintenant, il faut assumer, être honnêtes, cesser de chanter (aux frais encore du contribuable) les bienfaits d'usines condamnées et mettre en oeuvre toutes les solutions alternatives au TMB et incinérateurs : elles existent, TRIVALIS les connaît et les cite dans ses parutions...
Merci à OUEST FRANCE de son enquête sur ce sujet qui nous permet d'ajouter à nos voeux pour cette année nouvelle 2012 ceux-ci :
- pour nos déchets, lancement des solutions alternatives locales : redevance incitative, centres de compostage, amélioration du tri...
- des élus plus ouverts, plus modestes, plus studieux et plus libres pour juger des décisions qu'on leur propose, des élus qui gardent leur libre arbitre...des hommes et des femmes dignes du mandat que le peuple leur a confié.
C'est la période des voeux et nous ne serions pas nous-mêmes si nous ne rappelions celui-ci : qu'aprés 2011, où dans notre Pays des Olonnes on a vu les grands élus s'entredéchirer dans la désunion sacrée, 2012 voit reprendre la réflexion sur la fusion des communes ou sur toute autre forme "d'union".
Là aussi la FRANCE et ses 36000 communes c'est dépassé, surtout en temps de crise !
Messieurs, mesdames les élus, mettez vos EGO de côté l'intérêt général doit primer sur les querelles de clochers.