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Notre information sur ce Conseil Communautaire (voir Communauté de Communes des Olonnes : Conseil Communautaire du Vendredi 30 septembre 2011 ) serait incomplète si nous omettions de rendre compte de ce qui a été dit sur la "piscine".
Il s'agissait seulement d'établir les modalités du "concours" qui permettra de sélectionner le maître d'oeuvre. Par la voix de l'opposition, le débat a été élargi.
Ce jour, 5 octobre 2011, les nouvelles concernant justement cette « piscine » font qu’elle revient à la surface.
Ouest France de ce jour rapporte bien les faits et positions qui émaillent cette longue marche cahotante mais en reprenant les propos des élus et particulièrement ceux du Président de la Communauté de communes Monsieur Louis GUEDON on reste dans le domaine de la langue de bois.
Devant la mésentente des trois maires des Olonnes sur le projet et sur le choix du site et devant l’autre mésentente entre la Communauté de Communes des Olonnes et celle de l’Auzance et de la Vertonne il a fallu recourir :
- d’une part à un vote à bulletin secret (limité au choix du site) au sein de la Communuaté de Communes des Olonnes (PISCINE CANTONALE au Pays des Olonnes : cafouillage communautaire et politique et PISCINE COMPLEXE AQUATIQUE du Canton des Olonnes : on patauge )
- d’autre part, à l’abandon d’un projet cantonal : la Communauté de Communes de l’Auzance et de la Vertonne se retirant !
D’où notre intervention lors du Conseil Communautaire :
« - COMPLEXE AQUATIQUE
D’abord nous soulignons qu’il ne s’agit pas d’un « complexe aquatique » mais d’une piscine.
Ce n’est pas du tout le même concept.
Nous respectons le verdict issu de ce vote du 30 mai 2011. Mais cela ne nous empêche pas de rappeler que si nous sommes satisfaits d’avoir une piscine à Château d’Olonne, la procédure et ses conséquences sont une erreur politique, économique et stratégique grave pour le Pays des Olonnes. »
Le Président Louis GUEDON a concédé qu’il ne s’agissait plus d’un "complexe aquatique" mais d’une « piscine ludique de haut niveau » et le Maire d’Olonne a obtenu qu’il soit fait état de demandes telles que toboggans, hammam…pour revenir dans le domaine du ludique.Un emplatre sur une jambe de bois. Cette conception initiale rétrécie devrait être évolutive. Souhaitons-le !
Certes, les trois maires ne peuvent sans cesse s’affronter sinon cela aboutirait à la paralysie de la CCO et au blocage de tous projets. Mais le "système" ainsi fait au Pays des Olonnes aboutit inéluctablement à perdre de vue la valeur de projets ambitieux mais résaionnés.
Pour notre part, nous n’avons pas ce souci de l’obligation du compromis exprimée par des langues de bois surchargées et nous avons au moins une certaine liberté d'expression pour éclairer le débat et les citoyens (avec le concours de la presse). Nous avons le devoir de dire ce que ne peuvent dire les trois maires dans cette foire d’empoigne certes empreinte de politesse mais déconcertante.
Notre liberté de parole met un peu de démocratie dans le débat même si cela est peu productif. L’opinion publique est sensible à cela et prend conscience qu’il y a d’autres choix que ceux qui sont faits issus de compromis réducteurs de projets.
Mais ainsi au moins les trois maires savent que nous réagirons en privilégiant l’intérêt général sur tout projet amoindri par l’obligation du compromis stérilisant l’efficacité.
Il faudra bien qu’un jour les citoyens disent : il y en a assez d’une CCO paralysée donc coûteuse et dont l’efficacité est brimée : que pouvons-nous faire pour avoir au Pays des Olonnes une dynamique que le système actuel bloque ? Avec les prochaines élections, le débat se rouvrira avec des hommes nouveaux.
Espoir ?
Nous reviendrons sur le Contrat Territorial Unique (aide de la REGION) et les projets du Pays des Olonnes et Auzance Vertonne : impacts d'une mésentente…ce ne sera en langue de bois.